So Lo Mo, so what?

Mi juin, à Boston, on ne parlait presque que de So Lo Mo dans les de la conférence Entreprise 2.0 et quelques jours plus tard, c’était au tour de Géraldine et Loïc Le Meur (@loic) d’annoncer les dates et le thème de LeWeb’11 : SoLoMo !

Social

interactionC’est le MOT que tout le monde a à la bouche et il n’est pas une journée sans entendre parler de réseaux sociaux au bistrot, au bureau, à la TV et bien sur dans les séries américaines diffusées en primetime !

Au milieu de ce vacarme, il devient bien difficile de faire le tri et je partage le point de vue exprimé dans la note « Où sont les experts sociaux en France ?  » publiée récemment.

Le lien social est une de nos caractéristiques et avec un certain nombre d’espèces (les mammifères principalement), nous partageons ce besoin d’établir des relations avec nos pairs – rien de nouveau me direz-vous !

Non et pourtant, il peut paraître étonnant que l’arrivée et la mise à disposition de tous de technologies (pas si intuitives qu’il y paraît) ont réveillé notre intérêt et remis sur le devant de la scène ce besoin inhérent à notre condition.

Tout le monde peut s’exprimer, partager, diffuser, bien au-delà des limites traditionnelles d’un monde dans lequel l’information restait présentée sur des supports matériels.
Et cette R-evolution passe par une appropriation et un regard différent quant aux objets techniques qui font que nous découvrons des espaces nouveaux qui nous permettent de démultiplier les liens sociaux dont nous avons tant besoin.

Vous trouverez dans les travaux des différents groupes de recherches qui composent le CEAQ de quoi satisfaire votre curiosité quant à l’approche sociologique de ce « phénomène ».

Mais toutes les bonnes choses ont une fin et nos éminents spécialistes du marketing commencent à commenter le déclin de Facebook prévu pour 2018, tandis que les maîtres du « social business » et de la mutation de l’entreprise s’inquiètent des chiffres communiqués par Jive, chiffres qui pour le moins, attestent d’un marché probablement prometteur mais qui n’a pas encore décollé !

Local

Pas besoin de long discours tant le terme est connu !

Eh oui, le social sans local, cela reste bien fade !

Aujourd’hui, les plateformes sont globales, mais les actions et les contributions des participants restent locales.
Pour des raisons pratiques, écologiques, sociales, de confort et que sais-je-encore, le local qui avait pris un coup de vieux à la fin du siècle dernier revient en force  en appui aux « nouvelles pratiques sociales ».
La proximité géographique et le sentiment d’appartenance à des communautés (région, centre d’intérêts, loisirs, etc.) constituent le coeur de la valeur ajoutée des plateformes de réseaux sociaux.
Il faut simplement admettre que de ce point de vue, les comportements vont évoluer et que la localisation (ou encore régionalisation, dans le sens adapter et adopter un contenu susceptible d’être intelligible pour une communauté) est primordiale pour la plateforme et que les membres de ces communautés vont pratiquer un « nomadisme » de réseau au gré de leurs intérêts et des rencontres qu’il y feront !

Il ne s’agit nullement d’un modèle figé mais bien d’une évolution pertinente car proche de ceux qui vivent ces échanges au quotidien.

Mobile

 Logique, non !

Si la valeur ajoutée des plateformes supportant des réseaux sociaux locaux est dans la capacité à partager rapidement et partout, il faut que les supports « hardware », pardon les outils, soient également accessibles de partout ou presque.
A part les smartphones et les tablettes, connaissez-vous un support, un objet, qui vous permet de faire aussi simplement et à discrétion autant d’opérations différentes que de :

  • signaler votre présence,
  • gérer votre compte bancaire,
  • partager ou lire une vidéo,
  • gérer votre emploi du temps,
  • prendre connaissance des informations,
  • lire votre courrier,
  • écouter de la musique,
  • trouver un itinéraire,
  • commander un billet d’avion ou de train,
  • découvrir une recette de cuisine,
  • faire vos courses,
  • etc….

L’offre de services dans le cloud a permis à tout à chacun de trouver une réponse simple, disponible (en cas de réseau), pertinente à toute une série d’actions nécessaires mais souvent un peu chronophage.
La disponibilité sur appareil mobile est indispensable pour toute application « grand public » mais également du monde de l’entreprise. Elle conditionne mais ne garantit pas son succès !

Alors So Lo Mo, nouveau credo ?  ou simple constat d’une évolution majeure et déjà bien entamée de notre mode de vie avec ces « nouvelles technos » !

A vous de voir !