La bourse ou la vie : le changement, c’est peut-être maintenant !

Distanciation physique

Depuis le début de cette année vingt-vingt, la plupart d’entre-nous subissent – bon gré, mal gré – les changements dus à la pandémie.
Notre quotidien est perturbé et nous nous adaptons – avec plus ou moins de souplesse et de facilité – aux contraintes qu’exigent les normes sanitaires.
Il semblerait qu’un consensus existe dans le monde pour mettre la sauvegarde de l’économie au premier rang des préoccupations et donc des décisions des mesures de contraintes qui nous sont imposées semaine après semaine.

Distanciation physique

Dans les entreprises, la réticence face au télétravail est encore forte, sans parler de nombreux cols bleus qui n’ont pas les outils pour travailler à distance ni des commerces « brick et mortar » qui gèrent, tant bien que mal, la défiance des clients dans les systèmes de protection et leur désaffection.

Avec un peu de bon sens – mais on sait que tout n’est pas simple – on aurait tendance à vouloir inverser la priorité et mettre en priorité « Number one » la gestion de la crise sanitaire et l’arrêt de la pandémie.
Il y a, parait-il, au sein des administrations de la plupart des Etats, des plans « Pandémie » et on espère qu’ils sont mis en oeuvre.

Si nous partons d’un constat simple, à savoir que l’économie ne peut se porter bien que si la population (les acteurs) se portent bien également, pourquoi ne se focalise pas sur la bonne santé de cette population ?
Les discours sont emplis de craintes quant à chute de l’économie, et personne ne souhaite que cela arrive !
Mais, cette pandémie peut-être l’occasion de revoir nos habitudes et nos priorités.

Il y a quelques mois, je proposais ici de mettre en oeuvre des stratégies de protection afin de rassurer dans un contexte de changement inopiné.
Maintenant, nous affrontons la seconde vague et du point de vue du changement, nous devons également passer aux étapes suivantes ; c’est à dire faire des choix quant à ce qui est vraiment essentiel pour pérenniser, tant que faire se peut, nos valeurs, nos atouts et nos richesses entre autres.
La santé semble recueillir tous les suffrages mais quand il s’agit de mettre en oeuvre des mesures difficiles, personne n’est plus très sure de la direction à prendre.

Le changement réussi est également très souvent lié à un leadership humaniste.
Et aujourd’hui, les femmes et les hommes capables de gérer et de nous accompagner dans ce changement ne pas sont très nombreux.

It's about ultime


Mais pourtant, IL EST TEMPS !
Pourquoi? Simplement parce que dans les instances politiques ou économiques, il est clair que cette période ouvre un champ du possible bien plus intéressant que beaucoup ne pensent.

  • N’est-il pas temps de remettre l’économie, comme la politique, à sa juste place en tant qu’outil ou moyen au service du meilleur être des individus ?
  • Ne sommes-nous pas dans un contexte qui permette de placer l’humain là où il devrait toujours être, c’est à dire acteur bénéficiaire des modèles économiques et des organisations politiques ?
  • Ne serait-il pas opportuniste de saisir ces occasions pour repenser notre rapport aux autres en général et dans l’environnement de l’entreprise en particulier et FAIRE CONFIANCE ! (par exemple, accepter la délégance selon les termes de Xavier Camby)

Les périodes de crise sont souvent fécondes et la pseudo rationalité des conduites actuelles n’est pas très propice à l’exploitation des opportunités qui se dessinent.

La période que nous vivons en occident est riche de propositions de valeur : digitalisation, personnalisation, automatisation, etc.., au service de l’humain et de son avenir sur une planète apaisée.
Cette proposition de changement peut nous permettre d’aller au-delà de la vision réductrice et à court terme de la financiarisation de l’économie et de nos vies.

La bourse ou la vie ?

Avec un peu de bon sens et beaucoup de confiance en nous, on devrait y arriver, non ? 😊

2016 : Année Magique ?


Une bonne année 2016 !Permettez-nous de vous souhaiter une année magique, que vos projets professionnels et personnels rencontrent le succès que vous escomptez !

  
Puissions-nous former le voeu de vous accompagner sur le(s) chemin(s) de vos plus belle réalisations.

Bien à vous

Claude

Economie de la demande : quelles promesses ?


Beaucoup emploient, à tort, l’expression économie collaborative pour mettre en valeur les nouveaux opérateurs de services que sont des sociétés comme Uber, AirBnB et bien d’autres.

En fait, nous sommes entrés depuis plusieurs années dans une nouvelle phase qui permet à un nouveau modèle d’affaires de se développer : l’économie de la demande (on-demand economy)

Le modèle est perturbant car il propose une nouvelle approche de la relation client/fournisseur au travers d’outils qui permettent à ce dernier de s’affranchir des processus et des règles imposées par les acteurs historiques des différents marchés.

C’est une tendance qui a été également initiée dans le monde de l’entreprise par la mise en valeur de la proposition de services versus la vente de produits : souvenez-vous de la mutation d’IBM à partir de 1993, puis pour les plus techniques d’entre-nous, la valorisation de l’architecture SOA et de l’interopérabilité applicative au travers des API (toujours et de plus en plus d’actualité).

Aujourd’hui, tous les secteurs et toutes les entreprises sont potentiellement exposée dans leur modèle d’affaires à la concurrence d’opérateurs « on demand ».

La technologie a permis au travers de la disponibilité des outils en mobilité de véritablement « booster » ce type de services dans lequel chacun trouve (ou pas) ce qu’il pourrait y chercher. Les expériences des uns servent à « valider » une proposition de valeur discrètement exprimée mais dont la maîtrise des coûts est l’argument le plus fort même si la qualité de la relation « client-fournisseur » y gagne également.

on-demand-03

Aujourd’hui, ce sont principalement les services au particulier, transports, logement et services à la personne qui sont perturbés par l’arrivée de ces opérateurs, mais il faut également compter la presse écrite qui, pour le moment, n’a pas trouvé la clef pour rivaliser en audience (donc en capacité de générer des revenus publicitaires) avec les réseaux sociaux grands publics y compris pour l’actualité.

Demain, c’est peut-être également l’industrie qui va devoir « négocier » avec des opérateurs d’un nouveau type !

Comme souvent, ce sont les innovations technologiques qui permettent à de nouveaux modèles de se développer avec succès et s’il en est une qui va probablement provoquer de nombreux bouleversement c’est l’impression 3D !

Cette technologie pourrait permettre à tout à chacun de créer les objets – pas seulement – dont il a besoin.
Et les secteurs d’applications, de la pièce détachée à la prothèse médicale, sont nombreux. L’impression 3D permet de créer des pièces à la demande, mais elle permet également de matérialiser des espaces ou des organes.

L’impression 3D est au coeur de la prochaine étape du développement de l’économie à la demande et bon nombre d’industriel aurait avantage à y réfléchir si ce n’est pas déjà fait !

On se plaît – côté client – à imaginer la disponibilité en ligne ou près de chez soi (retour du petit commerce ?) d’un service d’impression 3D pour remplacer le vase casé, le joint de la porte du frigo qui n’est plus étanche, la pièce de la chasse-d’eau cassée, et que sais-je encore !

Bien évidemment, beaucoup d’objets seront protégés par des brevets et ceux qui les détiennent ne distribueront pas les plans gratuitement.
Bien sur, il y a des domaines tels que la médecine, la chirurgie et bien d’autres qui demandent des compétences très pointues.
Mais il y tous les autres champs d’applications que je vous laisse imaginer et pour lesquels des communautés voient le jour tandis que de nombreux sites proposent plans (gratuits chez Turbosquid) et parfois impression (par exemple Cubify)

Un autre facteur de perturbation est né ces derniers jours.
Portée par l’incroyable fondateur de PayPal, puis de Tesla Elon Musk, l’annonce de la disponibilité prochaine de batteries qui devraient permettre de stocker de l’énergie produite localement, peut remettre en cause le marché et ses acteurs traditionnels !

L’économie de la demande gagne tous les jours de nouveaux secteurs et induit une nouvelle façon de produire et de consommer au point de remettre en cause les modèles de tous les pans de l’économie traditionnelle.

C’est aujourd’hui le modèle le plus crédible pour le développement des affaires et de l’innovation :

  • il respecte le besoin des clients
  • il organise avec souplesse la singularité des envies de chacun
  • il promet la transparence
  • il est supporté par les innovations techniques
  • il est souvent d’un excellent rapport qualité/prix
  • il supprime l‘intermédiation inutile

Mais au delà des promesses auxquelles nous sommes tous très sensibles, l’économie de demain est aussi une source de mutation pour de nombreux secteurs, ce qui peut impliquer une large remise en cause des modèles ou des habitudes de protection sociale.

Pour que ce modèle économique soit également une promesse de mieux être pour les employés et les collaborateurs des entreprises les plus traditionnelles, il est plus que jamais nécessaire – pour elles – de travailler à se « réinventer » au risque de disparaître, car in fine, le client (vous, moi) est toujours l’arbitre dans un modèle « à la demande ».

welldone

Il faut avoir moins peur de l’intelligence artificielle que de la stupidité naturelle


Si j’ai choisi d’utiliser une citation de Joel de Rosnay en titre de ce billet, c’est d’abord parce qu’il résume probablement bien l’état d’esprit d’une population inquiète par les bouleversements provoqués par le numérique, mais aussi parce qu’il induit une série de questions – essentielles – quant à la gouvernance, au pouvoir, à l’équilibre de nos relations interpersonnelles et avec les institutions dans un monde qui change très vite.

Le débat quant à la neutralité de l’internet, mais également à l’usage que pourraient en faire les élites rejoint les nombreuses réflexions sur l’appropriation de l’économie numérique par quelques géants, les fameux GAFA !

C’est un sujet clé, mais pour en comprendre les tenants, mieux vaut-il probablement être à l’aise avec ce qui se cache et se dessine – pour demain – derrière la réalité du monde virtuel qu’est le numérique.

Avec Constance Rivier (Life Dynamic), nous vous proposons d’en parler ensemble à l’occasion d’un Master Class – Atelier autour de « Je suis Digital » , le 22 avril à Morges (CH).

jesuisdigital
Le choix de cette formule hybride tient à la fois aux objectifs de la formation que nous proposons et aux caractéristiques du digital qui permet la co découverte, la co création pour un apprentissage décomplexé et plus efficace !

Nous avons organisé cette première journée – réservée à 6 participants – en deux temps :

spaceexplorationLe matin sera le moment de l’Exploration du monde numérique (Master Class) pour répondre, notamment, aux questions suivantes :

  • En quoi le monde numérique est-il différent ?
  • Quels sont les sites et les applications incontournables ?
  • Faut-il absolument y paraître ?
  • Quels sont les risques ?
  • Quelles sont les bonnes attitudes ?

exploitationL’après-midi sera le moment de réfléchir à l’Exploitation (atelier) et d’aborder les thèmes suivants :

  • Comment le numérique donne-t-il du pouvoir aux consommateurs ?
  • Quelle stratégie pour valoriser ma personne et/ou mes produits et services ?
  • Comment gérer cette exposition dans le temps ?
  • Comment je deviens digital demain !

Si ce programme vous parle et si vous souhaitez trouver un accompagnement dans la découverte de ce que le numérique peut représenter en termes d’opportunité pour vous, n’hésitez pas à adresser un message à info@lifedynamic.ch ou sur ce blog !

 

 

 

Tranformation digitale, social business, un consternant manque d’ambition !


« Le numérique déshumanise de plus en plus le client tandis qu’il transforme le vendeur en robot » tel est le triste constat que nous sommes de plus en plus nombreux à faire au quotidien de notre expérience client !

Pourtant, la technologie permet de réinventer cette expérience en la rendant encore plus riche, plus intense voire pleine de  sens.

Faire naître une relation à partir d’une rencontre est plus que jamais au coeur du business model des entreprises qui seront demain au rendez-vous du succès qu’elles méritent.

Et de ce côté, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’assister à une quelconque transcendance du mur numérique !

Globalement, les entreprises du monde francophone (pas seulement) font montre d’un consternant manque d’ambition dans leur stratégie digitale et l’étude publiée ces derniers jours (reprise plus bas dans ce billet) par Kiebaum France à propos de la C-suite et des challenges du numérique est très intéressante à cet égard !

Les 110 dirigeants (dont 20% de femmes) d’une moyenne d’âge de 42 ans ont accepté de préciser leur vision des enjeux du numérique.
Pour eux les principaux enjeux sont l’innovation, la relation client et la transformation numérique de l’organisation !

Pas de doute, on est bien au coeur du sujet !

subjets at a stakeEt il nous précisent que cette transformation digitale est principalement concentrée autour de quatre axes qui regroupent des thèmes allant de la « modélisation de leur environnement » à l’usage massive de supports connectés en passant par le « big data » et le « social business« .
Rien de très original à ce stade, tout juste de quoi avoir la moyenne à un oral d’examen d’une école de commerce !

digital urgency according to c suite

Mais au delà de ces premiers enseignements, il est intéressant de s’arrêter, enter autres points que vous pouvez découvrir en parcourant le document ci-après, la vision que ces dirigeants ont du profil, d la personnalité et des qualités qu’il faut aux membres de la C suite pour conduire à bien cette évolution.

Et là pas de doute, un GUIDE est nécessaire

c LEVELS SKILLS Et dans le détail, on est presque dans « le monde des bisounours » comme dirait Anthony Poncier !

20 kills 4 a CEO

Rien ou si peu à voir avec la réalité !

C’est un peu comme dans les tests des magazines masculins ou féminins sauf qu’ici personne ne prétend avoir ses qualités, mais tous (ou presque) sont d’accord sur au moins quatre dont le charisme, l’humilité, l’audace, le courage et la qualité de visionnaire !

Je vous passe les 10 profils les plus « attendus » pour challenger l’évolution digitale de l’entreprise pour partager avec vous des citations extraites de discussions à propos du digital et de l’entreprise avec certains participants, citations reprises dans le document en respectant la volonté d’anonymat des pénalités :

citations 2

encore un peu :

cittaions 1

Et celle-ci que j’aime beaucoup :

Le type d’organisation et de leadership nécessaires dépendent du moment 

La bonne excuse pour ne rien faire ?

Malheureusement, cette étude n’est guère rassurante et ne propose, à défaut d’une mise en perspective intéressante, que des poncifs de la gestion du changement émis par des membres d’une C suite qui ne comprend pas bien le contexte dans lequel ils doivent conduire une entreprise et les conséquences qu’ils doivent être en charge  d’anticiper, à moins qu’ils ne s’en moquent ou qu’ils en aient peur !

Et fort heureusement, il y a des exceptions et la dernière interview de Jean-Dominique Sénard (Président Michelin) est très intéressante de ce point de vue notamment quant à la question  – Quand avez-vous pris conscience de l’enjeu majeur que représentait le numérique ? – il répond entre autre :

…… Ils nous ont tous expliqué qu’ils vivaient et conduisaient leur entreprise avec l’idée que celle-ci pouvait changer de métier dans les dix-huit mois. J’ai alors compris ce que nous devions faire pour être dans la vague qui porte le monde.

Ce n’est pas la seule mais on se réjouit de voir des grandes, des moyennes et des plus petites entreprises se remettre en cause pour continuer à faire la course en tête et combattre, avec les atouts qui sont les leurs, les armées barbares des startups prêtes à découdre avec l’organisation traditionnelle de production, de mise à disposition et de promotion de leur proposition de valeur vis à vis des clients !

Selon vous ?