Innovation et santé à Genève (World Innovation Day)


Une magnifique conférence riche d’intelligence et de pertinence au cours de laquelle :

Le jury international a consacré trois lauréats : Snapdx (Canada),  Acehearing (Hong Kong) et  Medi (Canada).

Bravo à tous les compétiteurs, merci aux nombreux participants venus au Campus Biotech ou ayant suivi les présentations en live !

Merci également d’avoir relayé sur Twitter #WIDI4H

Rendez-vous en 2016 à Calgary 🙂

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Le jury des posters a, quant à lui, primé (parmi les 10 retenus pour le pitch et proposés par des labos des universités suisses mais également anglaises), la proposition défendue par le Dr. Pérez Fornos (cf. ci-dessous).

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Deux journées de compétition pour les projets les plus innovants à Genève.

En live stream à http://i4h2014.world-innovation-day.com/?p=1040  (et pour quelques jours encore les keynotes en différé) et sur Twitter #WIDI4H.

Ci-après dans l’ordre de déroulement de la journée (les dernières interventions en haut de page).


On les retrouve demain pour la finale, merci aux autres projets qui ont également proposé des innovations réellement intéressantes.

Prof. John Conly va annoncer les 6 finalistes : Acehearing, KIOP, Medi, Medical Assist, Orpyx et Snapdx.

Maintenant, au tour des 10 posters sélectionnés de pitcher !

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Le jury qui va retenir six projets en short-list :

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Textile Bioengineering Research Center (TBRC Hong Kong) est le dernier projet à « pitcher », il conclut ainsi le second round de la compétition.

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MEDi™ le robot humanoïde canadien est également en lice pour le prix de l’innovation au World Innovation Day à Genève.

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VeniAid un projet porté par une équipe sud-africaine sur scène pour nous expliquer leur proposition de valeur.

Monsieur RichardAu tour des équipes du projet POUTAC (Suisse) – Jean-Christophe Richard – de nous présenter un projet qui a nécessité un travail intense pour un service très pertinent.

Instant Vision Assessment Device (IVAD) – Hong Kong – et le professeur Georges C Woo sur scène pour présenter une innovation dans le domaine de la vision (mesure des erreurs rétractives).

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Stemergie (Suisse) – Kees Lucas – sur scène pour le pitch des projets en compétition avec une proposition prometteuse de traitement du cancer.

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Reprise avec les 6 projets de la compétition.

Fin du premier round.

KIOP, un projet suisse (manipulation des images en bloc opératoire) termine ce premier round :

Un projet en provenance de Hong Kong (VRMOT) pour améliorer le quotidien, notamment des enfants malades ou handicapés, par le développent d’applications pertinentes.

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Orpyx est le quatrième compétiteur en lice dans ce premier round :

SnapDx (Canada) présente une innovation pour un meilleur diagnostic (plus précis et plus rapide) :

Au tour de AceHearing (Hong Kong) de nous présenter son projet (un peu de technologie pour vérifier son acuité auditive).

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Looksee.do (Afrique du Sud) est le premier compétiteur sur scène (la réalité augmentée au service de la formation et de l’apprentissage de l’utilisation des outils pour une meilleure offre de santé) :

A suivre, le premier « round » de la compétition.

L’innovation est partout, pas seulement dans la science mais également dans les techniques et les pratiques (cliniques) :

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Francis Waldvogel (Novartis Venture Funds) donne le départ de ces deux journées consacrées à l’innovation en décrivant, exemple à l’appui, l’innovation dans le monde de la santé comme un processus intégré et long  (10 à 15 ans).

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Après les messages d’accueil de Didier Pittet et de François Gilardoni, Denis Hochstrasser présente Campus Biotech, le projet et les institutions qui le soutiennent.

 

Economie de paix : collaboration, innovation et humanisme


La vie est source de beaucoup de rencontres, dont quelques unes comptent beaucoup plus que d’autres.

J’ai beaucoup d’égards et d’amitié pour mes proches et toutes les personnes que je croise, avec qui je discute ou partage un moment.

IMG_3476Le plaisir de la relation sociale est une vraie source d’énergie et d’inspiration pour moi comme pour beaucoup.
Et parfois, il y a plus, du simple fait de la personnalité et de l’expérience de la personne que vous rencontrez au hasard de deux chemins qui se croisent.

C’est ainsi que très récemment, je me suis retrouvé à travailler de concert avec Didier Pittet, le genevois qui a sauvé des millions de vie !

Si le parcours de Didier vous intéresse, je pense que vous trouverez dans le livre rédigé par Thierry Crouzet matière à satisfaire votre curiosité et à comprendre comment un tenant de « l’économie de paix » a su mettre en oeuvre une vision pour améliorer (et comment!) la vie du patient dans les hôpitaux du monde entier.

La démarche est intéressante et comme la résume Thierry Crouzet sur son blog:

Tout innovateur, et en fait chacun de nous, doit aujourd’hui se demander s’il se place dans l’économie de prédation ou dans l’économie de paix. Sachant qu’on peut être tantôt dans l’une, tantôt dans l’autre.

On appelle « commonistes » ceux qui choisissent l’économie de paix. Ils ont pour souci la gestion harmonieuse des biens communs, et d’augmenter la quantité de biens communs à notre disposition

Didier Pittet est un homme de conviction et doté d’une rare persévérance.
Avec cette innovation (il n’y aucun doute que c’en est une!) Didier Pittet s’est retrouvé – avec ses équipes – dans le rôle du perturbateur dans un milieu très, parfois trop conservateur et où le mandarinat est encore une réalité avec laquelle il faut savoir composer.

La vision est une chose, le leadership, c’est à dire la capacité à tout mettre en oeuvreéquipes, talents, méthodes, messages, sponsors, chemins, outils, etc.pour réaliser cette vision en est une autre et nul doute que nous en avons ici une parfaite illustration.

L’entreprise de demain, le monde de demain, la santé de demain, ont besoin de ces personnes qui sont capables de remettre en cause les méthodes, les pratiques et pas uniquement la technologie, pour espérer mieux répondre à nos besoins et nos attentes.

L’innovation n’est pas dans forcément dans la complexité technique ou procédurale, elle est avant tout dans la pertinence de sa proposition de valeur et quoi de plus pertinent que de sauver des millions de vies ?

WID_letterheadRejoignez-nous au Campus Biotech à Genève les 28 et 29 août à l’occasion du Word Innovation Day – Innovation for Health, une initiative de Didier Pittet et François Gilardoni avec la participation de projets en provenance de Calgary, Pretoria, Hong Kong et Genève.
De nombreux représentants de fonds d’investissement – dont Batelle Venture– seront présents.

La participation est gratuite (déjà plus de 300 personnes inscrites) et toutes les présentations seront diffusées en direct sur le web.
Vous trouverez également sur Twitter (comptes @MediaduM, @ClaudeSuper, … #WIDI4H) les dernières infos en temps réel ainsi que sur ce blog à l’occasion d’un « live blogging » de 2 jours.

La dématérialisation : pré-requis de l’entreprise numérique!


En cette rentrée, les projets de digital workplace continuent à se préciser et c’est tant mieux !

Et dans la plupart des cas, la réflexion menée par les porteurs de projets – côté business et infrastructures – soulève très souvent la question de la réalité de la dématérialisation des documents dans l’entreprise.

Le constat est objectif : les échanges dans l’entreprise (ou l’administration) ne sont pas – ou si peu – dématérialisés !

Si pour vous, le titre de ce billet est un truisme, ce en quoi vous n’auriez pas tort, il n’en reste pas moins qu’à l’heure de la transformation numérique des organisations, tout reste à faire pour beaucoup d’entre elles !

La dématérialisation des outputs et autres flux d’impression a été largement mise en oeuvre ces dernières années, de même que les fonds documentaires (archives) et les courriers entrants.
Nécessaire et souvent bienvenue pour des raisons évidentes de commodités et soutenues par des ROI (ou des espérances) bien documentés, cette étape de la dématérialisation a permis à de nombreuses organisations de considérer qu’elles avaient d’ores et déjà atteint une bonne maturité numérique.

Et puis, il y a l’EMAIL, le super « convoyeur » de documents et toutes les applications métiers bénéficiant d’un espace de gestion documentaire ou d’un accès à des solutions d’archivage électronique : tout pour donner l’illusion d’une entreprise bien dans l’iconomie !

Au fur et à mesure que les réflexions avancent et que les projets se précisent, il n’est pas rare de découvrir des pans entiers de l’entreprise qui ont échappé à la dématérialisation, voire à l’informatisation (sauf à considérer le traitement de texte et le parapheur comme des solutions numériques).

Très souvent, les procédures internes les plus simples ont échappé à la volonté de dématérialisation du simple fait qu’elles sont singulières, peu connues des responsables de projets des équipes IT et que globalement tout le monde en est satisfait et qu’il n’y a pas d’urgence, ni de ROI qui pousse à réfléchir à leur transformation.
Et chacun de valider une facture, une note de frais, voire une commande, en y apposant son paraphe avant de la « pousser » vers le bureau du prochain validateur, etc., tout le monde connaît ce quotidien dans les services : on re matérialise (imprimer) des documents entrants dématérialisés à l’arrivée pour les faire circuler dans un parapheur de signataire en signataire avant de les re-dématériliser (numériser) pour les conserver dans des applications ou les archiver !

Ces pratiques posent deux problèmes :

  1. elles sont pour la plupart peu sécurisées même si tout le monde pense le contraire (ou presque)
  2. elles sont des points de blocages (des grains de sables) au coeur des initiatives d’évolution vers l’entreprise numérique et des chantiers (change management) qui l’accompagnent et la facilitent.

La question de l’automatisation et de l’interopérabilité des solutions et des processus ne peut être traitée avec succès que si – entre autres – les collaborateurs ont acquis une maturité numérique dans leur quotidien au travail.
Une digital workplace pertinente est d’abord une offre de service numérique pertinente organisée autour du mieux travailler des collaborateurs pour leur meilleur confort et le plus grand bénéfice de l’organisation.

L’entreprise numérique – et c’est bien le cas des entreprises « digital natives » – est une entreprise affranchie du besoin de documents matérialisés.

Il est important pour toutes les organisations d’engager des actions afin de transformer le quotidien des collaborateurs pour finalement réussir à proposer une organisation du travail plus pertinente et plus efficace.

Ce changement ne peut pas se faire sans eux, et les personnes qui ont la responsabilité de la gestion de cette évolution auraient tort de s’en tenir aux seules volontés exprimées par leurs « managers ».