2013 : mon blog en quelques chiffres


Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2013 de ce blog.

En voici un extrait :

Le Concert Hall de l’Opéra de Sydney peut contenir 2.700 personnes. Ce blog a été vu 47  000 fois en 2013. S’il était un concert à l’Opéra de Sydney, il faudrait environ 17 spectacles pour accueillir tout le monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

[enquête] Réseaux sociaux d’entreprise en 2013 : la collaboration avant tout


Le Lab des Usages a publié récemment via le Journal du Net un aperçu des résultats de son enquête annuelle à propos des réseaux sociaux d’entreprise et de la gestion des projets.

Et les données issues de cette dernière enquête sont intéressantes à plus d’un titre :

  • elles attestent d’une progression de la mise en œuvre de réseaux sociaux d’entreprise
  • elles mettent exergue la singularité de ces expériences par rapport à des projets informatiques plus classiques.

La mise en production d’un réseau social d’entreprise est une initiative qui tient à la fois de la capacité à délivrer une solution technique et de la volonté à transformer l’organisation autour d’une incitation forte à la communication qu’elle soit officielle, dans les communautés ou simplement au travers des fonctionnalités sociales.

Autant la partie installation et paramétrage – à la charge des équipes techniques – est un exercice maitrisé, il n’en est pas autant pour ce qui est de l’appropriation par une utilisation active de ces outils.
Aussi, la plupart des initiatives restent dans un périmètre très conservateur : la collaboration autour de projets.
Pourtant, les données recueillies permettent un certain optimisme : intérêt marqué des dirigeants et mise en œuvre générale (ou presque) de mesures d’accompagnement des utilisateurs.

La valorisation du « social » – dans et au service de l’entreprise – doit se faire non seulement au regard d’objectifs clairs et précis en terme de stratégie, mais également d’un cadre de gouvernance destiné à établir la confiance sans quoi, et malgré le support des dirigeants, un réseau social d’entreprise aura du mal à trouver sa légitimité aux yeux de ceux dont on attend le plus en terme de pertinence et de richesse : les contributeurs.

Et de ce côté s’il n’est pas surprenant de constater que « certaines populations » participent plus facilement, je reste surpris du côté « obligatoire » du RSE dans plus de la moitié des organisations !
Que l’on suggère aux porteurs de projets d’utiliser les espaces collaboratifs et la plateforme sociale pour travailler ensemble est légitime, mais il est vain de croire pour autant que tout le monde va y aller et contribuer largement.
La participation, l’engagement, est un acte volontaire et nul ne prétendre obtenir des résultats probants par l’obligation (la contrainte) !

Un projet de réseau social d’entreprise est à mener dans le temps (évolutivité des besoins, des pratiques et des technos) selon une stratégie éditoriale, et dans un cadre de gouvernance (guide de pratiques) en valorisant l’adhésion (accompagnement, communication) par un contenu riche, pertinent et porteur d’une valeur ajoutée explicite pour tout à chacun.

Découvrez ci-après la présentation complète des données issues de cette enquête réalisée auprès de 138 participants en novembre 2013.

Mes intuitions pour 2014 : Le portable est mort, vive la mobilité !


2014 sera l’année de la mobilité !

Applications et services pour les loisirs, le travail, mon réseau, les paiements, mon portefeuille, mes alertes : tout ou presque y sera et le mobile (téléphone ou tablette) est le support hardware du « social business » et plus largement de notre mutation en homonumericus.

L’internet des objets – automatisation de la relation et des échanges entre objets – trouve dans les applications mobiles le média idéal pour l’exploitation de ces nouvelles opportunités avec le support logistique du Cloud.

A force de vouloir trouver des voies nouvelles dans la valorisation des relations et des contributions sociales avec les mêmes outils et objectifs qu’il y a des décennies (ou presque), on en avait presque oublié de regarder du côté des utilisateurs, de leurs envies, de leurs besoins dans une économie numérique (donc largement dématérialisée).

L’observation rapide de nos comportements individuels et collectifs et notamment la prépondérance des supports mobiles dans notre quotidien ajoutée à la maturité de beaucoup d’applications disponibles sur appareil mobile sont là pour montrer que 2014 sera l’année de la consécration de la mobilité dans nos quotidiens privés et professionnels.

On voit bien – y compris dans les entreprises (voir la dernière étude du Lab des Usages) et au delà des questions de stratégie éditoriale et d’objectifs – qu’il est essentiel de promouvoir la disponibilité sur mobile(s) des applications et des plateformes opérationnelles en tenant compte de l’expérience utilisateur.

Et pour ce faire, 2014 verra également, en accompagnement de la mobilité :

  • la mise en oeuvre de cadre de gouvernance opérationnelle,
  • mais aussi la généralisation d’outils (et de pratiques) telles que
    • les notifications (pas l’email !),
    • l’enrichissement des contenus (taxonomie et folksonomie) et,
    • le déploiement des stratégies d’analyse (big data et real time).

BYOD (bring your own device), DYOJ (design your own job) CYOB (choose your own boss), tout autant de perspectives réjouissantes pour le futur et pour lesquelles la technologie et la pratique de mobilité sont clefs !

Selon vous ?

Social business : optez pour la simplicité !


Je suis souvent surpris par la complexité des discours, des billets, des présentations quand il s’agit de plateformes ou de solutions y compris « sociales ».

Pour ma part, et tout au long des projets auxquels je participe je privilégie la simplicité, qui n’est en rien une dégradation fonctionnelle, mais bien au contraire une valorisation des fonctionnalités au travers de la simplicité de leur utilisation.

Et à ce titre, je viens partager avec vous, comme à chaque fois que je repère des applications ou des outils qui vont dans ce sens.

Il y tout d’abord et pour tous ceux qui, côté marketing notamment, travaillent avec les médias sociaux, cette incroyable application Simply Social (difficile de faire plus compliqué, non !).

En quelques copies d’écran, vous aurez compris qu’ici c’est la logique métier qui prime avec l’expérience utilisateur pour produire une interface pertinente !

4 - Strategy

1 - Tasks

3 - Editorial calendarPour mettre en oeuvre et assurer le suivi des campagnes c’est à dire définir et s’aligner sur une stratégie, gérer des contributeurs et des contenus et organiser le tout dans un planning précis, il est difficile de faire plus simple et efficace.

Un regret : les notifications sont en fait de emails !!!
Une telle interface mérite un vrai système de notification et non un envoi d’email !!!!!!

La seconde application dont je souhaitais mentionner la nouvelle version a déjà fait l’objet de citations sur ce blog. Il s’agit de Harmon.ie dont je ne sais toujours pas pourquoi Microsoft ne l’a pas encore acheté (mais bon cela ne me regarde pas et bientôt l’App de harmon.ie sera dans le catalogue des Apps de Office Store) !!

Cette dernière version propose outre la mobilité, le support de Yammer permettant à tous ceux qui n’ont pas mis en production les fonctions sociales de SahrePoint 2013 ou qui ont opté pour Office 365 (email, SharePoint, Office), l’offre cloud de Microsoft, d’offrir une interface unique pour ces composants collaboratifs et sociaux (qui, rappelons-le, ne fonctionnent pas ensemble sur une installation « on premise »).

Simple car tout – ou presque – est disponible en sécurité et en déconnexion dans une seule interface !

A vous de juger 😉

Vous

[Due Diligence]Retour sur mes intuitions pour 2013


Moment difficile ou pas, c’est selon sa perspicacité, son sens de l’observation, son degré d’humilité, etc. mais bon il faut y passer car que seraient des intuitions sans un « droit de regard » a posteriori !

Il y a un an, je partageais avec vous mes intuitions pour 2013 ! : communautés & community management, analyse, standardisation.

Qu’en est-il 12 mois après ?

Qu’il s’agisse des communautés et du community management et quand j’écrivais :

La communauté représente pour nous une structure « naturelle », facile à mettre en oeuvre mais également facile à gérer (contrôler) et souvent très conviviale même quant il s’agit de partager autour de sujets très sérieux.
La communauté est le lieu d’expression idéal de la richesse du lien social et l’un des supports le plus approprié pour les initiatives « transverses ».

je ne n’étais pas vraiment trompé.
Naturellement, la mise en ligne de contenus dans ces communautés doit s’accompagner d’une ligne éditoriale forte et comme le précisait Rachel Happe lors d’un Expert Talks en date du 5 décembre, le rôle du community manager est d’ouvrir les portes des opportunités et de veiller à ce que l’entreprise soit toujours « en ligne » avec ses objectifs et ses marchés.

Mes intuitions à l’époque :

Les entreprises vont très probablement chercher à promouvoir ce rôle dans une dimension opérationelle non réservée aux domaines du marketing et de la communication, mais au service de métiers, du réseautage, du partage pour une meilleure performance économique.

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Au sujet de l’analyse quantitative, il suffit de regarder le nombre de communications sur le sujet du Big Data et l’infographie ci-dessous.

Reste le qualitatif (!?) qui demeure un objectif mais pour lequel il y a encore beaucoup de travail !

Et l’interopérabilité, chantier qui – bien que prioritaire du point de vue de beaucoup d’utilisateurs – n’avance guère du côté des fournisseurs de solutions incapables de s’émanciper d’un modèle d’affaires conservateur et bien peu ouvert à la collaboration !

Tout compte, pas si mal ces intuitions, non ?

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