[Due Diligence]Retour sur mes intuitions pour 2013


Moment difficile ou pas, c’est selon sa perspicacité, son sens de l’observation, son degré d’humilité, etc. mais bon il faut y passer car que seraient des intuitions sans un « droit de regard » a posteriori !

Il y a un an, je partageais avec vous mes intuitions pour 2013 ! : communautés & community management, analyse, standardisation.

Qu’en est-il 12 mois après ?

Qu’il s’agisse des communautés et du community management et quand j’écrivais :

La communauté représente pour nous une structure « naturelle », facile à mettre en oeuvre mais également facile à gérer (contrôler) et souvent très conviviale même quant il s’agit de partager autour de sujets très sérieux.
La communauté est le lieu d’expression idéal de la richesse du lien social et l’un des supports le plus approprié pour les initiatives « transverses ».

je ne n’étais pas vraiment trompé.
Naturellement, la mise en ligne de contenus dans ces communautés doit s’accompagner d’une ligne éditoriale forte et comme le précisait Rachel Happe lors d’un Expert Talks en date du 5 décembre, le rôle du community manager est d’ouvrir les portes des opportunités et de veiller à ce que l’entreprise soit toujours « en ligne » avec ses objectifs et ses marchés.

Mes intuitions à l’époque :

Les entreprises vont très probablement chercher à promouvoir ce rôle dans une dimension opérationelle non réservée aux domaines du marketing et de la communication, mais au service de métiers, du réseautage, du partage pour une meilleure performance économique.

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Au sujet de l’analyse quantitative, il suffit de regarder le nombre de communications sur le sujet du Big Data et l’infographie ci-dessous.

Reste le qualitatif (!?) qui demeure un objectif mais pour lequel il y a encore beaucoup de travail !

Et l’interopérabilité, chantier qui – bien que prioritaire du point de vue de beaucoup d’utilisateurs – n’avance guère du côté des fournisseurs de solutions incapables de s’émanciper d’un modèle d’affaires conservateur et bien peu ouvert à la collaboration !

Tout compte, pas si mal ces intuitions, non ?

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Social business : en avant vers la collaboration ciblée, donc efficace !


Alan Lepofsky (@AlanLepo) nous livre dans cette présentation (dont vous pouvez survoler rapidement les premières slides) une analyse de l’intérêt de la contextualisation (intégration ? interopérabilité ?) du social avec les applications en production dans les entreprises.

Publiée sous le titre « The rise of purposeful collaboration », cette prezo a l’intérêt à partir des slides 23 de présenter des illustrations concrètes.

Au cas ou vous n’auriez pas envie de parcourir le document, ci-après la slide qui résume le tout !

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En bonus, une présentation faite par Alcatel-Lucent (@mjadoul) à propos de son expérience d’Intranet social avec Jive !!

Enjoy 😉

Mes intuitions pour 2013 ! : communautés & community management, analyse, standardisation


Pour certains, c’est un exercice de style de fin d’année, pour moi il s’agit de prendre le temps d’une pause pour imaginer les nouvelles tendances ou plus simplement ce qui va probablement marquer  les entreprises pour l’année qui vient.

Cet exercice ne vaut que dans la mesure où on accepte d’y revenir quelques mois plus tard avec un regard objectif ! A vous de jugez !

Pour les mois qui viennent et dans un contexte écomique européen morose (récession), je pense que la tendance sera à la prudence dans les initiatives et les projets.
2013 pourrait être une « phase » de consolidation autour des projets en cours et de l’amplification des tendances des années précédentes (gamification, mobilité, identité numérique, gouvernance de l’information, digital workplace).

Pour autant, 2013 sera probablement l’année de la consécration de la communauté.

Human centricIl n’est pas un projet interne (intranet 2.0 ou réseau social d’entreprise) qui ne soit pas organisé autour du principe de mise en oeuvre de communautés.
Les réseaux « grand public » à l’instar de LinkedIn et plus récemment de Google + essaient également de capitaliser autour de ce type d’organisation dont on ne peut que reconnaître la pertinence à défaut de la nouveauté !

La communauté représente pour nous une structure « naturelle », facile à mettre en oeuvre mais également facile à gérer (contrôler) et souvent très conviviale même quant il s’agit de partager autour de sujets très sérieux.

La communauté est le lieu d’expression idéal de la richesse du lien social et l’un des supports le plus approprié pour les initiatives « transverses ».

Mais la communauté est exigeante du point de vue de :

  • la ligne éditoriale
  • et de l’animation

C’est pourquoi, j’ai l’intuition que le rôle phare de l’année 2013 sera le « community manager » !

cmgr2Mettre en oeuvre des communautés sans anticiper sur l’animation est non seulement une erreur, mais révèle une méconnaissance du fonctionnement et des attentes quôn peut espérer.

Le « community management » est responsable du bon fonctionnement des communautés non seulement d’un point de vue de gouvernance, mais surtout au regard des objectifs assignés et de l’évolution des espaces de discussion et de partage.

Les entreprises vont très probablement chercher à promouvoir ce rôle dans une dimension opérationelle non réservée aux domaines du marketing et de la communication, mais au service de métiers, du réseautage, du partage pour une meilleure performance économique.

Quand on parle performance et responsabilité opérationelle, on présuppose une capacité à suivre et comprendre ce qui se passe dans les médias sociaux et les communautés.
dataanlysisUne des qualités de l’animation est indéniablement la capacité à produire des « retours » quantitatifs et qualitatifs utiles pour les initiateurs ou commanditaires d’une stratégie de social business.

Quels que soient les outils, les KPIs, tous les projets sont mis en oeuvre au regard d’une stratégie claire dans laquelle les objectifs dont définis au moins à moyen terme.
Du simple point de vue du management, il est inimaginable de ne pas pouvoir disposer d’informations ou de données pertinentes !

La volumétrie importante et sans cesse croissante des échanges et de la publication de contenus oblige non seulement à considérer l’analyse comme une haute priorité, mais également à metre en oeuvre les solutions techniques les plus appropriées !

Quand on parle outils, plateforme, on entre dans un monde où tout semble simple dans le discours mais parfois terriblement compliqué dans la mise en oeuvre, notamment du fait de l’absence (ou presque) de standardisation et de la faible interopérabilité entre les différentes solutions !

InteroperabiliteLa pression des projets, mais également des besoins en terme de valorisation de l’expérience client, utilisateur ou employé, va probablement favoriser une concentration chez les éditeurs et fournisseurs de solutions.
J’imagine que cette situation peut également être favorable à la discussion autour de standards et/ou à l’émergence de solutions tiers capables de réaliser l’interopérabilité avec pertinence et simplicité.

Et 2013, d’un point de vue social business, pour vous ?

Intuitions 2011 : mobilité, sphère privée et rentabilité


C’est devenu un exercice convenu, notamment outre Atlantique, et mi décembre, chacun y va de ses prédictions pour l’année suivante.

Alors pourquoi pas nous ?

Boule de cristal
Soyons clair, nous me sommes pas des experts du Tarot, de plus nous n’avons pas acheté une boule de cristal !

Nous resterons donc modestes en précisant nos intuitions et nos observations dans cette note.

1. La mobilité sera en vedette en 2011 avec un taux d’adoption très haut à travers le monde, adoption favorisée par des applications de plus en plus nombreuses et pertinentes dans tous les domaines : professionnels, humanitaires, éducation, loisirs, etc.

MobilitéSmartphones, tablettes, autant de « nouveaux » supports qui vont enfin favoriser l’adoption et l’utilisation de ces applications.
Une question reste ouverte : les opérateurs de téléphonie mobile (à court d’innovation depuis 10 ans) continueront-ils à n’être qu’un canal de distribution des appareils et un fournisseur de « tuyaux » ou seront-ils capables d’affronter le marché avec de nouvelles offres/produits ?

2. le cloud, plus que jamais !
Au delà du « buzz », le cloud computing est le socle technique sur lequel s’épanouit la mobilité et il va connaître un développement toujours soutenu.
Certaines questions (sécurité, disponibilité) restent ouvertes mais plus personne ne doute de l’intérêt du cloud computing, ne serait-ce qu’au regard de préoccupations strictement économiques.

3. le déclin de Facebook

Vous pensez paradoxal au vu des assertions précédentes ?

Le modèle Facebook est tout sauf clair et l’appropriation de cette application par les services marketing des entreprises peut lui coûter cher.
Facebook a besoin de vous (vos données) pour servir les opérations marketing des entreprises, mais Facebook vous apporte si peu en échange !
Au delà des questions de protection des données personnelles, est-il possible pour Facebook de tenir longtemps ce « grand écart » ?

4. Twitter : nouvelle agence de presse ?
Pour beaucoup d’entre-nous Twitter (qui n’a rien d’un réseau social) est en quelque sorte une organisation du type agence de presse dont le fil est alimenté au regard de nos intérêts par les contributeurs que nous avons choisis.
Avec des outils du type paper.li (agrégation automatique de contenus poussés sur Twitter ou autres réseaux sociaux), il devient possible d’aller plus loin dans la diffusion de ces contenus et la création « à la demande » de supports pertinents, faciles et valorisants, ne manquent plus que les journalistes !

5. Les réseaux sociaux d’entreprises (RSE)  progressent et c’est l’entreprise 2.0 qui avance un peu plus avec eux.
A la différence de Facebook, les réseaux sociaux d’entreprises apportent une réelle valeur ajoutée et leur adoption par les entreprises et les organisations ira croissante.
Pour autant, ce ne sera pas « le grand soir » et il est certain que la mise en oeuvre de ces solutions se fera projet par projet.
Ce qui signifie rester dans une approche peu transversale et vraiment pas entreprise 2.0 !

6. Sphère privée et sécurité
L’infobésité qui caractérise notre époque est naturellement due aux innovations technologiques (web 2.0, facilité d’accès, etc.), mais elle pose d’énormes problèmes de contrôle et de gestion.
En 2011, les questions liées au respect de la sphère privée ainsi qu’à la sécurité des données et des informations vont dominer le débat au niveau technique mais également fonctionnel.
Les projets de gouvernance de l’information continuent à avancer en fédérant les ressources stratégiques dans l’entreprise.
En 2011, seuls les projets (dossier patient, open data, etc.) et les solutions qui pourront apporter la preuve du respect de la sphère privée gagneront la confiance durable des utilisateurs !

7. l’ECM et BI un mariage qui va bien
Avec le case management, il est probable que les éditeurs sont aujourd’hui capable de proposer des solutions matures pour un marché en croissance soutenue.
En 2011, le décisionnel restera essentiel et les solutions de gestion de contenus qui lui viennent en soutien  connaitront, du fait de leur pertinence, un vrai succès.
A noter également, la forte progression des solutions open source et des standards d’interopérabilité qui va contribuer à faire de ces outils des réponses transversales adaptées aux besoins des entreprises.
Pourtant, elles ne pourront pas en rester là et devront offrir rapidement des  solutions à la question des contenus « mobiles ».

8. Entreprise 2.0 : la recherche de rentabilité

Le modèle 2.0 est porteur de perspectives de croissance mais son adoption par les entreprises et les organisations est encore timide.
Les technologies sont là et ne demandent qu’à être mise en production.
Si les considérations techniques et la frilosité de certaines directions informatiques sont un frein à la mise en oeuvre de l’entreprise 2.0, il est probable que nous assisterons, en 2011, à la multiplication d’expériences réussies dans différents secteurs économiques.
L’entreprise 2.0 ce n’est pas une page Facebook, un compte Twitter et un community manager ; l’entreprise 2.0 ce sont des projets collaboratifs organisés autour de solutions du type RSE en production à un niveau départemental ou transversal et ce modèle restera en quête de ses indicateurs de rentabilité en 2001.

Enfin, pour se détendre un peu :
Et si Apple absorbait Adobe  ? ou HP qui achète SAP ? ou bien…… je laisse les analystes à leurs prédictions………….

Meilleurs voeux et à bientôt !