La collaboration en entreprise, l’occasion d’un nouveau « business model »


Nul n’est besoin d’être « visionnaire » ou plus simplement « observateur avisé » pour constater que les expériences de travail collaboratif fonctionnent généralement bien quand il y a du SENS !

Les communautés de pratiques (partage de savoir) ou de projets font très souvent l’unanimité des personnes qui y participent du fait des résultats qu’elles génèrent mais aussi des conditions dans lesquelles elles opèrent.

Un des chantiers de l’entreprise de demain est de réussir à décliner ce type de pratiques partout où elles génèrent de la valeur.

C’est bien d’un nouveau « business model » qu’il s’agit d’imaginer, de valider et de mettre en oeuvre et non pas de d’un simple « rafistolage » de pratiques dont on ne connaît que trop bien les limites !

La révolution numérique change tout et ainsi que Milad Doueihi la présente : le numérique est proprement sujet en ce qu’il engendre une culture, il produit une nouvelle façon de voir le monde, une nouvelle civilisation.

L’entreprise dans cette mutation iconomique doit apporter des réponses en terme de proposition de valeur et de modèle d’affaires.
Sa survie en dépend !

Une des voies possible pour affronter cette nécessaire mutation et ne pas sombrer face à la concurrence « digital native » est de mettre en perspective et en action la collaboration y compris dans le processus de validation du business model.

Clients, partenaires, ressources, canaux, type de relations, coûts, etc. sont tout autant de thèmes et de sujets qui doivent être réfléchis en collaboration pour trouver les relais de croissance nécessaires.

On n’a jamais autant parlé d’économie du partage, d’économie collaborative, de « crowdsourcing », de « crowdfunding » et il est opportun d’envisager toutes ces options comme – a priori – intéressantes en support à la proposition de valeur que vous défendez sur les marchés.

Si la collaboration fonctionne bien quand elle fait sens, il reste aux entreprises à travailler sur le sens qu’elles veulent donner aux initiatives qu’elles pourraient proposer au sein de leur écosystème.

C’est une réflexion riche et un travail intéressant, mais il bute sur nos conservatismes et nos craintes.

La construction d’un nouveau « business model », c’est d’abord décider que l’entreprise doit se réinventer dans un monde numérique auquel nous participons tous à titre individuel bien avant de décliner des stratégies et les étapes de validation qu’il faudra organiser et affronter.

L’entreprise de demain – au delà de la technologie – se construira à partir d’une vision partagée et de pratiques pertinentes et ouvertes : du sens, du partage et le désir de travailler ensemble à la concrétisation des objectifs.

Selon vous ?

En complément, Une transition “iconomique”… pour l’Entreprise Numérique, un rapport à lire pour mieux comprendre, anticiper et trouver des relais de croissance.

10 bonnes raisons de mettre en œuvre une stratégie social business!


La question est récurrente et légitime :
pourquoi devrions-nous mettre en place une stratégie « social business » ?

Et son corollaire :
comment convaincre les dirigeants, mes collègues et l’entreprise de la nécessité absolue de le faire ?

A chacun ses objectifs, ses moyens et son chemin pour évoluer dans le monde numérique, mais il y a des facteurs communs, des indicateurs qui laissent percevoir les bénéfices ainsi que des analyses qui ouvrent la voie vers cette évolution inéluctable, sans retour mais singulière vers l’entreprise de demain.

Je vous propose au travers de cette présentation de 10 bonnes raisons (un choix personnel parmi tant d’autres) d’adopter une stratégie « social business », les détails des analyses de Gallup, McKinsey, le Lab des Usages ou encore Jane McConnell pour mieux vous convaincre de la pertinence de la démarche pour la survie de votre entreprise.

Pour en discuter,

 

Social business : lâchez la bride et faites simple !!!!!!


Coincés, ils se sentent tous ou presque coincés, les clients, les employés, les cadres, les dirigeants,….

Et la perspective de l’entreprise numérique en stresse plus d’un !

Trop d’outils, trop d’information, trop de pression, « trop de tout » en fin de compte.

Selon un rapport publié par CornerStoneonDemand :

50 percent of employees said they experience some type of work overload, with 34 percent claiming information overload and 25 percent technology overload.

Furthermore, 38 percent of respondents said there isn’t enough collaboration in their workplace.

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Il est grand tant de revenir, non pas à l’essentiel (quoique !), mais au plus efficace.

Aujourd’hui, il semble que les gains de productivité, largement dus aux apports technologiques ces dernières années, sont faibles (pour ne pas dire marginaux) en ce qui concerne le « poste de travail » : 0.9% selon le US Labor Department !

La recherche d’une meilleure productivité passe par autre chose que des outils ou des solutions !

Si on en croît les salariés,  il faut plus de collaboration donc par l’engagement des employés dans leurs tâches au quotidien.
Bonne nouvelle !

CollaborationPas une collaboration « bling bling » ou alibi des instances de communication et autre gourou 2.0 interne, non une collaboration PRATIQUE orientée résultats !
Mais également une pratique qui leur apporte reconnaissance (notoriété ?) et pertinence !

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Et l’entrée en force du numérique dans notre quotidien n’empêche pas – bien au contraire – les employés – toutes générations confondues – de valoriser le « face 2 face » et la relation comme support idéal d’une collaboration efficace !

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Cette étude (réalisée en août 2013 auprès de 1029 américains âgés de 18 ans et plus) disponible en téléchargement présente également quelques données intéressantes quant aux applications, à leur usage mais aussi à la réelle ampleur du BYOD et aux perspectives – côté employé – des wearables technologies !

Elle permet de mettre en valeur un management responsable pour lequel il convient de

  1. faire simple e.g. faire confiance aux employés et aux groupes qu’ils constituent d’une manière plus ou moins formelle pour travailler mieux.
  2. faire le tri avec la DSI et les métiers entre le « best of breed », le « nice to have » et le « must have »  et le « que sais-je encore », au niveau des applications et des outils disponibles.
  3. former, mais surtout d’accompagner les employés dans leurs efforts afin que les objectifs soient atteints dans les meilleures conditions pour bénéfice de chacun et pourquoi pas un certain confort pour les employés.

Lâchez la bride, rester humble, présent, vigilant et concentré, et tout devrait mieux se passer !

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[e20] Partage et retours d’expérience pour mieux percevoir la valeur


Il est ainsi de nos intuitions et de nos constats empiriques : ils ont parfois besoin de données objectives et d’une analyse pour avoir un peu plus de considération et de « poids ».

Depuis plusieurs mois et au gré des discussions et des projets avec les organisations, il apparaît acquis que les initiatives « social business » des entreprises ne se limitent surtout pas au déploiement d’une plateforme et que, contrairement aux projets techniques et fonctionnels conduits par les équipes IT et métiers ces dernières années, il y a des ingrédients et des pratiques nouvelles à utiliser pour que cela fonctionne au regard des objectifs fixés.

Avec l’analyse publiée par Jane McConnell – reproduite ci-dessous et disponible en téléchargement sur netjmc.com – il est patent que nous n’avions pas tort quand nous écrivions que la viralité est clef, mais également qu’une des règles d’or est de regarder ce qui se fait autour de soi et que le partage des retours d’expérience est utile pour trouver le meilleur chemin et les bonnes pratiques notamment au regard de sa culture numérique.

je vous recommande vivement la lecture de cette note de Jane et vous invite cordialement à venir en discuter avec elle et Guillaume Foltran (Bouygues Telecom) de vive voix le vendredi 4 avril à Genève !

En attendant, j’ai plaisir également à partager ces deux graphiques au sujet du niveau de maturité par secteur économique,

Maturité social business

et des caractéristiques culturelles de « early adopters » vs « the majority ».

early_adopters culture

On en parle ensemble à Genève, le 4 avril  ?

[E20]Working Out Loud : une méthode pour un objectif !


« Working out loud », [travailler à voix haute] une expression que vous avez peut-être entendue ou repérée dans le discours des « gourous » du social business, made in America!

Derrière ce buzzword, qui pourrait passer aux yeux de certains comme un énième tentative pour mieux vendre de la mise en oeuvre de collaboratif sous forme de solutions et/ou de services, se cache une méthode, des pratiques, au service d’un objectif !

Si on regarde un peu plus près la « littérature » consacrée à cette méthode et notamment les propositions faites par John Stepper qui enrichit la définition initiale proposée par Bryce William, à savoir :

Working Out Loud = Observable Work + Narrating Your Work

qui décrit une approche pragmatique, concrète, au service d’objectifs précis.

L’approche ou la méthode a été ainsi présentée par John Stepper :

“Working Out Loud starts with making your work visible in such a way that it might help others. When you do that – when you work in a more open, connected way – you can build a purposeful network that makes you more effective and provides access to more opportunities.”

  1. Donner de la visibilité à ce que vous faîtes (projets, tâches, rôles), c’est le point de départ, l’essence de la méthode !
  2. Chercher à améliorer votre travail en partageant avec vos collègues, votre écosystème-
  3. Gagner en légitimité par le partage.
    La générosité est « la monnaie » des réseaux qui fonctionnent bien (pour paraphraser Keith Farrazzi).
  4. Développer en taille, en richesse et en valeur votre réseau, votre écosystème.
  5. Servir un objectif précis : il y a beaucoup de cercles et de communautés pour la sérenpidité, le plaisir, le hasard, mais ce n’est pas le cas ici ! la méthode est rigoureuse et demande des objectifs.
    La résolution des problèmes complexes est évidemment une excellente illustration des bénéfices de « working out loud », il en est de même pour l’innovation (incrémentale mais également de rupture) qui se nourrit ou trouve un terreau plus favorable dans un cadre moins « formel » !

Tout le mode y gagne : l’organisation, les équipes et bien évidemment les employés.

Si certains cherchent encore des objectifs quant aux outils collaboratifs et autres communautés qu’ils souhaitent mettre en place, la pratique de « working out loud » constitue un des meilleurs cas d’usage car elle est exigeante et privilégie le résultat et non le chemin (surtout pas les outils) !

workoutloud

Mais, cette pratique est encore au stade confidentiel des billets sur les blogs et autres déclarations d’intention.

Récemment Bryce Williams a lancé une initiative pour constituer une bibliothèque de cas d’usage, vous y serez les bienvenus !

A suivre ….

Pour aller plus loin et en plus des blogs et articles liés ci-dessus, vous pouvez jeter un oeil au blog de Harold Jarche et son dernier billet « A roadmap for transition« .