En premier lieu et avant de rentrer dans la présentation affichée ci-après, je tiens à renouveler mes remerciements à tous ceux qui ont participé à nos récents échanges sur Goole + et en particulier Thierry de Baillon.
Sans revenir sur les détails et détours de cette conversation, il est probablement important de souligner qu’elle a contribué à « produire » une vision méthodique différente de l’approche « gestion de projet » classique pour les initiatives collaboratives et social business d’une manière plus générale.
D’oû le titre de ce billet et de cette présentation !
Cette démarche est très intéressante car elle est initiée par les attentes ou les besoins exprimés et non par les possibilités ou évolutions techniques.
La réussite ou du moins l’intérêt d’une projet « social business » est largement dépendant de sa capacité à répondre aux attentes:
- des métiers:
- des personnes
- de l’entreprise
- de son propre cycle de vie
Côté métier, il est essentiel de bien connaître les attentes des différents services (qu’ils soient transverses ou « isolés »), car de la facilitation de la communication à la progression des ventes, l’éventail peut se révéler assez large pour être source de frustration ou de dépit selon les situations sur le terrain.
Il en est de même en ce qui concerne les personnes, les employés, les cols blancs, les cols bleus, les dirigeants, qui voient tous ces initiatives au travers du prisme de leurs intérêts professionnels et souvent personnels également.
C’est bien pourquoi, il faut s’astreindre à formuler les attentes de l’entreprise et de l’organisation en général, sans cette formulation précise et un suivi des réponses qui leur sont apportées, les projets risquent de passer à la trappe, faute de soutien.
Enfin, le projet ne lui-même s’inscrit dans une logique économique, une logique d’outils et un cycle de vie et de ce point de vue, il est également très important de fixer clairement les attentes notamment en terme de livraison, d’évolutivité et de « culture » qu’il va propager.
Naturellement les attentes évoluent et c’est également une particularité des initiatives sociales et collaboratives.
La qualité de la réponse apportée aux attentes est due aux fonctionnalités mises en oeuvre ET aux conditions de leur disponibilité, d’où l’intérêt du prototype !
Le prototype (technique ou pas) doit permettre de valider la qualité des réponses aux attentes mentionnées plus haut selon 4 axes qui sont les 4 piliers du social business :
- la collaboration
- le partage
- le réseautage
- la communication
La collaboration n’est pas un besoin, ni même une exigence nouvelle, mais tout le monde s’accorde à reconnaître que l’évolution technologique de ce début de siècle rend la pratique collaborative plus facile, donc très certainement plus efficace.
La collaboration est d’abord une attitude, un état d’esprit, qui consiste à travailler ensemble sur des projets, des dossiers, des idées.
C’est à dire qu’elle requiert notamment et en dehors des aspects culturels, une unicité de lieu (physique ou virtuel) de travail.
C’est dans cet espace que les idées sont discutées, que les travaux d’instruction sont réalisés, que les décisions sont prises, mais surtout que tous les contenus sont centralisés tout au long de leur cycle de vie.
Indissociable de la collaboration, il est d’usage de distinguer le partage du simple support à la pratique collaborative car il représente une opportunité de valeur différente.
La partage est plus largement lié à la connaissance qu’à un projet.
Il ne représente pas directement une valeur ajoutée opérationnelle quand bien même il est une part de celle-ci dans le cadre de la gestion de projet.
C’est également un pilier de l’entreprise 2.0 car il est au coeur des processus mis en oeuvre par les organisations pour plus d’efficacité et d’efficience.Le partage est aujourd’hui grandement facilité par la multitude d’outils qui facilitent sa mise en oeuvre avec plus ou moins de discrétion et/ou de contrôle et de sécurité.
Mais le partage tel que nous l’entendons va beaucoup plus loin que la simple mise en commun d’une information (ou d’un fichier) ou de plusieurs données contextualisées. Dans l’entreprise 2.0, il s’agit de partager la connaissance, c’est à dire une information ou un assemblage d’informations utiles et utilisables dans un contexte particulier.
La gestion (donc le partage) des connaissances représente un vrai gisement de productivité pour les entreprises et de valorisation personnelle pour les individus.
Le réseautage est clef pour l’entreprise 2.0 et il suffit de constater à quel point l’expression « éco système » est employée pour se rendre compte de l’importance du réseau.
N’y-a-t-il pas une grande banque internationale qui annonce dans ses publicités : Demain, la vente se fera en réseau ?
Le réseau est au coeur du fonctionnement de l’économie et sans tomber dans la caricature, l’analogie avec le fonctionnement biologique est bien réel.
La qualité du réseau est un réel atout pour aller de l’avant, se développer, se démarquer, et gagner en crédibilité, en parts de marché donc en performance économique.
Un réseautage efficace et astucieux est fait d’empathie, d’écoute, de respect et aussi de propositions intéressantes pour les membres du réseau.
Enfin, la communication est certainement le pilier le plus « explicite » ou à défaut le plus connu et communément cité.
Avec l’entreprise 2.0, la communication est plus que jamais une question de choix « éditoriaux » efficace pour « sortir du lot » des innombrables messages publiés 24 heures sur 24, sur tous les médias et dans le monde entier.
L’offre de moyens et de supports est incroyablement riche, mais cette abondance ne simplifie pas, bien au contraire, un exercice auquel bon nombre de dirigeants de petites et moyennes entreprises sont peu ou pas du tout préparés.
Le(s) prototype(s) permet de valider la qualité de l’approche fonctionnelle et l’interopérabilité avec les processus, les moyens, les ressources et la culture.
Puis, in fine, le(s) leadership(s) qui représente le troisième point de cette démarche qui sait rester souple en matière de progressivité linéaire.
Ici on aborde les questions de « change management« , d’accompagnement, de relations humaines notamment par la valorisation des rôles et l’importance donnée (ou pas) aux processus en support à l’innovation, à l’intelligence collective au service de la performance économique.
Et selon vous ?
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