Management et Leadership : éloge du « Fondeur »


En cette fin d’année 2011, il est encore un peu tôt pour présenter un bilan !
TIME Magazine présentait la semaine dernière son choix pour la « personnalité de l’année » 2011 : le manifestant.Pour ma part, je voudrais dans les quelques lignes qui suivent faire l’éloge du coureur de fond : un profil dont on parle si peu, et pourtant …

Depuis plusieurs années, le profil qui plaît, qui fait vibrer les foules, c’est le « sprinter » !

En sport, comme dans les affaires, la rapidité, la puissance (notamment physique), la « rudesse » de style du sprinter sont enviées, copiées, sublimées.

Ski, athlétisme, sports collectifs, etc., nous sommes tous à nous enthousiasmer face à la rapidité d’exécution, la vitesse de course ou encore la célérité dans l’action du sprinter !

Qu’en est-il du coureur de fond, du marathonien, du fondeur (ski),  bref de celui qui s’épanouit dans l’effort sur une longue durée ?

Moins flamboyant, souvent moins puissant (ou moins massif physiquement), le fondeur en impose moins d’emblée dans l’imaginaire collectif.
Son effort est sur la durée, sur la distance, donc pas ou peu « télévisuel » et puis, il faut un peu l’avouer, un peu « soporifique » du fonds de son canapé.

Pourtant, le fondeur est essentiel !

Le fondeur est stratège là ou le sprinter est « simpliste » (comment qualifier autrement un exercice qui consiste à courir le plus vite sur une distance).
La vitesse est née du réflexe de fuite, pas du besoin de construire : courir vite, c’est « sauver sa peau » en utilisant au maximum des dispositions physiques favorables.

La course de fond nécessite une réflexion beaucoup plus élaborée : il s’agit de « gérer » ses ressources, donc bien connaître ses possibilités (accepter la douleur), d’avoir réfléchi et choisi entre plusieurs options pour arriver à atteindre son but au terme d’un effort long voire très long.

Respiration, organisation du ravitaillement, préparation, connaissance de soi, mental « d’acier », sont autant de qualités communes à tous les fondeurs.
Dans l’entreprise, ils sont également au coeur des succès qu’ils savent inscrire dans la durée par leurs indéniables qualités de stratèges et leur capacité à gérer les efforts et à atteindre les objectifs.

Le sprinter est utile dans l’entreprise car il est souvent brillant, très (trop?) rapide et fort (en gueule?) et ses qualités lui permettent de faire « le show » mais également de rassembler et de motiver à des fins de conquête, mais son action demande un effort extrême qui ne peut être que de courte durée !

Aussi, Messieurs les C-level, n’oubliez pas en cette période d’évaluation de « reconnaître » les fondeurs qui servent vos organisations avec efficacité et constance et dans la durée mais, la plupart du temps, en dehors des « sunlights ».

Et vous plutôt fondeur ou sprinter ??

Bonnes fêtes 😉

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L’entreprise de demain [#e20] – en confiance, jusqu’où ?


Une des caractéristiques de l’entreprise de demain est la CONFIANCE.

Confiance entre les différents acteurs de son écosystème, confiance entre les collaborateurs, confiance dans la vision et confiance dans l’entreprise !

J’ai déjà, à l’occasion de précédents billets, insisté sur l’indispensable confiance entre les hommes, mais aujourd’hui, je souhaite m’arrêter sur un autre domaine : la confiance dans l’information.

La question est vaste et elle ne peut pas être considérée sans son corollaire qui tient à la valeur de l’information.

L’entreprise de demain a besoin de gouvernance pour établir la confiance.

La stratégie de gouvernance de l’information dont va se doter l’organisation est une des composantes nourricières du terreau dans lequel l’entreprise de demain va commencer à se développer avant de se déployer.

Concrètement et au-delà de la simple question – données versus contenu – il est temps que les organisations considèrent l’ information comme un capital dont la principale valeur réside non le fait d’en avoir la propriété mais bien plus dans l’usage qu’on en fait !

A partir de là, rien ou presque ne s’oppose à la mutualisation des informations, la transmission du savoir, ni à la collaboration autour des contenus.

La maturité est clef dans cette démarche et les points d’interrogation restent nombreux.

Quelles réponses pouvez-vous apporter rapidement aux questions clefs :

  • Quelles sont les conséquences financières directes d’une non conformité de mes données avec mes objectifs métiers ?
  • Quelles informations servent le plus la vision de l’entreprise ?
  • Quels sont nos indicateurs clefs en terme de valeur ?
  • Qui a la responsabilité des informations, des données ?
  • Comment les métiers valorisent-ils au quotidien la pertinence des données qu’ils utilisent ?

Savoir apporter des réponses à ces questions (et à d’autres) est essentiel pour mettre en oeuvre un cadre au service de la qualité et de la gouvernance des informations.

La mise en oeuvre du modèle de gouvernance des données est en rupture avec les usages très répandus (data quality) qui considèrent qu’il faut «régler» le problème en amont !

L’idée de considérer qu’une donnée ou une information est «bonne» une fois pour toute est aberrante, car elle «oublie» le contexte de l’utilisation et les règles établies par les utilisateurs.
Inutile et inefficace au regard de la réalité des métiers, cette pratique est un «alibi» facile et coûteux.

Le seul moyen pertinent d’établir la confiance est de donner aux utilisateurs les moyens de «juger» de la pertinence et de la conformité des informations au regard de leurs propres exigences.

Quand Gartner anticipe la «main mise» des services marketing sur la gestion de l’information aux dépens des services informatiques, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une évolution inéluctable dans laquelle les directions informatiques vont devoir prendre leur part de responsabilité notamment en terme de services (SLA) et de sécurité.

Mais au-delà de cette perspective, le cadre de la gouvernance des données est un projet qui s’inscrit, lui aussi, dans une démarche de collaboration.

En effet, il y a un ou plusieurs réseaux de compétences et de besoins qui se sont construits autour des ces informations.

Les participants de ces réseaux se différencient par leurs rôles : utilisateurs, responsables, stewards, etc. , ils travaillent en complémentarité et créent la confiance par une approche pertinente de valorisation des actifs informationnels au moyen d’indicateurs chiffrés.

Beaucoup ont cru voir dans la stratégie de gouvernance de l’information qu’un moyen de se protéger (le C-level) en cas de problèmes liés à un non respect des lois, des codes et que sais-je encore.

Cette approche est «stérile» car elle oublie la dimension «business» et le fait que les données, les informations, ne sont rien hors de cette dimension !

Pouvoir évaluer le manque à gagner dû à une non conformité de certaines données (délai, client, etc.) de facturation par rapport à ses règles et ses exigences est bien plus pertinent !

Et c’est par une approche pragmatique et porteuse de valeur ajoutée pour toute l’entreprise que la gouvernance des données et des informations va contribuer à renforcer la collaboration et surtout à établir la confiance.

A votre avis, quel est le niveau de maturité de votre organisation ?

Bousculer la hiérarchie pour décloisonner les savoirs (interview pour Knowledge Plaza)


Il est fréquent dans les organisations de confier des responsabilités à ceux qui « savent » plus souvent qu’à ceux qui s’engagent.
Or l’entreprise a souvent plus besoin d’engagement de ses collaborateurs que d’une connaissance académique
.

Quel est selon vous le futur et les tendances de la gestion des connaissances ? Qu’est-ce qui différencie une connaissance ou un savoir d’une information?
Une information c’est une ou plusieurs données contextualisées. Une connaissance, c’est une information ou un assemblage d’informations utiles et utilisables dans un contexte particulier. Je pense que la gestion des connaissances représente un vrai gisement de productivité pour les entreprises et de valorisation personnelle pour les individus. Pourtant derrière une apparente convergence se cache une profonde distorsion d’intérêt : la connaissance est source de pouvoir et la partager, c’est accepter de perdre du pouvoir.
Knowledge Management ou pas, l’entreprise doit, afin d’espérer valoriser à son avantage cet énorme capital de connaissances, bousculer la donne du pouvoir et des hiérarchies établies.
Il est fréquent que les organisations confient davantage les responsabilités à ceux qui « savent » qu’à ceux qui s’engagent. Or l’entreprise a souvent plus besoin de l’engagement de ses collaborateurs que d’une connaissance « académique ».

Lisez la suite de cet entretien réalisé par Natacha Heurtaut sur le blog de Knowledge Plaza.

Intuitions 2012 : Mobilité, Gamification, Digital workplace,….[#e20]


Après un premier exercice dont je me suis assez bien tiré en décembre 2010, voici quelques unes de mes intuitions pour 2012 :

1.Mobilité

La disponibilité sur mobiles d’une multitude d’applications et de services va continue à croître en 2012.

Le téléphone portable (et la tablette) font maintenant partie intégrante de «l’homme augmenté» !
Le phénomène va prendre de l’ampleur dans les entreprises qui aujourd’hui commencent à considérer ces «terminaux» comme des outils surs et pertinents.

La seule question ouverte aujourd’hui est : y-a-t-il de la place pour un modèle différent de l’AppStore et de l’Android Market et surtout y-a-t-il de la place pour un autre «fournisseur» ?

2. Gamification

L’un des buzzword de 2011 qui devrait trouver une réelle consécration en 2012.

La gamification (quelle appellation barbare !), c’est le dernier stratagème à la mode pour vous, nous, faire participer et contribuer dans les réseaux sociaux et les espaces collaboratifs.

Il est probable que les entreprises vont développer les «pratiques» de ludification (liées au mécanisme du jeu) pour donner plus de vigueur, d’intérêt et de notoriété notamment aux intranets en cours de migration vers des versions 2.0

3. Intranet collaboratif

Intranet 2.0 ou digital workplace, c’est selon et ce n’est pas pareil.

2012 sera l’année du renouveau des intranets et la migration des portails internes vers une offre d’espaces ouverts, dynamiques et personnalisables.

Certaines entreprises voient plus loin dans l’approche des service et des moyens qu’elles fourniront à leurs employés.

Elles amorcent des réflexions autour du futur «poste de travail», dématérialisé, personnel, agnostique en terme de support hardware.

Cette réflexion va «booster» le renouveau des intranets et des espaces collaboratifs, possible anticipation de la «digital workplace» de demain.

4. Cloud computing

Les 3 tendances présentées ci-avant sont étroitement liées au cloud computing.
En 2011 et quoiqu’en disent «les grincheux» de nombreux projets de cloud computing privé, publics ou mixtes ont été lancé par les entreprises et les organisations publiques ou parapubliques.
C’est une tendance lourde qui autorise un certain contrôle des coûts et qui ne perturbe pas l’utilisateur final tant il est habitué à «travailler» avec des solutions de ce type ne serait-ce qu’à tire personnel.
Le cloud computing représente également une opportunité à moindre coût pour les petites et moyennes entreprises qui ont déjà pour beaucoup d’entre-elles compris les bénéfices immédiats qu’elles peuvent en retirer.
Le cloud sert la «virtualisation» de l’entreprise et cela va s’accentuer en 2012.

interaction5. Médias sociaux

Je continue à penser que les «médias sociaux» ne représentent qu’une étape et que certains d’entre-eux n’ont en fin de compte que peu de valeur ajoutée même s’ils offrent une pléthore de fonctionnalités.

Sans aller jusqu’à décortiquer la courbe d’adoption des réseaux sociaux en occident et ailleurs dans le monde, je pressens que seuls les réseaux offrant de réels services dans un domaine particulier pourront continuer à se développer.

Les autres, généralistes et sans singularité, devront trouver un nouveau modèle pour «conserver» une certaine attractivité auprès des particuliers donc des annonceurs !

En ce qui concerne, les réseaux sociaux d’entreprise, leur avenir tient à moyen terme dans une intégration facile et harmonieuse dans la digital workplace (voir supra)

6. TV connectée ?

Il est clair que tout le monde y croit et je dois avouer que du point de vue de l’utilisateur (pardon téléspectateur),il s’agit d’une perspective alléchante!

Le poste de télévision a considérablement évolué en technologie et en look [ne serait-ce qu’en épaisseur ;-)] mais pas en ce qui concerne l’interactivité, ni le contenu.
Pourquoi, ce support hardware ne servirait-il pas à autre chose qu’à de la diffusion (push)?

Il y a trop d’intérêts en jeu et la maturité du public est maintenant suffisante en ce qui concerne la souscription de services en ligne pour qu’on ne considère pas la TV connectée comme une tendance pour 2012.

Gérer le débit

Gérer le débit

7. Analyse, valorisation et gouvernance de l’information

La gouvernance de l’information restera une tendance mais c’est surtout du fait de l’explosion des besoins en analyse de l’information et des données.
En 2012, les outils d’analyse des informations contenues dans les différents référentiels des entreprises ainsi que celles circulant sur les réseaux sociaux viendra s’ajouter à l’exploitation des données stockées par l’entreprise.

Les gains de productivité et de marge trouvent dans la finesse des analyses un nouvel élan tandis que les éditeurs améliorent très sensiblement leurs offres.

La gouvernance de l’information et des données viendra en appui pour autant qu’elle s’attache à des problématiques «business» (quels KPI ?) et non pas uniquement «légales» [c’est du records management dans ce cas] !

8. Management 2.0 

Il ne s’agit pas d’une révolution mais plutôt d’une lame de fond !

On est probablement encore loin d’être submergé mais 2012 porte les chances de voir un certain nombre d’entreprises mettre en oeuvre des pratiques managériales différents ne serait-ce que pour faire face à la crise, crise qui d’ailleurs sera une bonne excuse pour les autres de pratiquer un immobilisme dangereux.

Le «nouveau» management est basé sur une approche plus collaborative et il valorise le leadership et le rôle aux dépens de la fonction.
En 2012, ce sont les projets ou les démarches d’innovation, de renouveau des relations humaines dans l’entreprise qui seront à la source de l’évolution vers un « management nouvelle version » !

Et vous, quelles sont vos intuitions pour 2012 ?

L’entreprise de demain [#e20] – libérée, jusqu’où ?


Etendue, virtuelle et maintenant libérée, il n’y a pas de tabous quand on parle de l’entreprise de demain !!!

Tom Peters en 1988 a lancé le concept de « l’entreprise libérée » dans un ouvrage dont vous trouverez sous ce lien une critique particulièrement intéressante de Sylvie Voegele [L’entreprise libérée : libération, management (Tom Peters) . In: Réseaux, 1993, volume 11 n°61. pp. 145-146].

Plus récemment, c’est au tour de Brian M.Carney et Isaac Getz de nous livrer une « nouvelle version » à paraître en français chez Fayard en 2012 sous le titre de Liberté & Cie (l’ouvrage a été publié en octobre 2009 en anglais sous le titre Freedom Inc.).

Nul doute, l’entreprise doit, selon nos gourous du management et du marketing perso, se libérer !!

Mais de quoi ? de qui ? de quelles entraves ?

Franchement, je n’avais jamais vu l’entreprise comme un « objet » social en quête d’une quelconque libération !
Mon manque de discernement est probablement dû au fait que les entreprises ne savent pas, elles-mêmes, qu’elles doivent être libérées (depuis le temps que l’entreprise existe, ce comportement doit être une conséquence du syndrome de Stockholm !) ni pourquoi !

Essayons d’y voir un peu plus clair et de comprendre de quoi et/ou de qui il FAUT libérer les entreprises.

Tout d’abord, si les entreprises souffrent d’aliénation, il y a probablement autant de cas que d’entreprises et il est regrettable de ne pas pouvoir y réfléchir avec à l’appui quelques exemples concrets (si ce n’est toujours les mêmes, dont le désormais légendaire cas Zappos).

Nous asséner qu’il faut sortir des hiérarchies verticales, oublier les silos métiers, responsabiliser TOUS les collaborateurs, émuler les échanges transverses,  favoriser l’intrapreneurship, et que sais-je encore, c’est bien, mais est-ce suffisant pour une action et un programme de libération de l’entreprise ?

A lire, relire, écouter ou regarder les nombreuses interventions de ces « visionnaires » du management, j’éprouve toujours quelques difficultés à « recoller » avec la réalité des entreprises que je côtoie !
Apparemment et selon ma compréhension, l’entreprise doit se « libérer » de ses manières de faire et d’être pour mettre en oeuvre un nouveau modèle, ah bon   ! so what ???
La « libération de l’entreprise », c’est un peu la « tarte à la crème » du management : un sujet qui entre dans la catégorie « racoleur »  ou thème de séminaires pour managers soucieux d’optimiser leurs crédits de formation continue !
D’accord, je force un peu le trait !

Et le simple fait d’en parler dans ce billet n’est-il pas le signe que derrière cette formulation se cache une vraie réflexion servie par des « projets » sur le terrain ?

La réalité de bon nombre d’entreprises !

Il y a consensus dans le constat que l’entreprise, dans son management, est entrée dans une nouvelle phase et que de nouvelles pratiques apparaissent dans certaines d’entre-elles.

Au delà de cette affirmation, les choses sont loin d’être simples :

  1. L’entreprise s’inscrit dans une logique de profitabilité qui en est sa principale caractéristique (sinon, c’est une association à but non lucratif!)
  2. Les expériences présentées sont probablement (trop) partiales et  vont toutes dans le même sens, alors que sur le terrain il y a encore beaucoup de questions, de frustration, voire de remise en cause de ces « nouvelles pratiques »

La logique de profitabilité

Nul besoin de faire un dessin et je vous renvoie vers l’excellent billet de Bertrand Duperrin publié la semaine dernière : Quel business model personnel dans la nouvelle économie ? mais également au livre Race Against The Machine: How the Digital Revolution is Accelerating Innovation, Driving Productivity, and Irreversibly Transforming Employment and the Economy publié récemment par Erik Brynjolfsson, directeur – MIT Center for Digital Business – et Andrew McAfee.

La logique de rentabilité inhérente à toute activité économique conduit à chercher en permanence – c’est à dire à innover – les meilleures pratiques managériales et de gestion des relations humaines au service de la profitabilité.
Nul n’est besoin d’être ou de se qualifier d’expert pour imaginer que les cas sont nombreux, très différents selon l’histoire, l’organisation, les marchés, etc., des entreprises et que l’évolution sera affaire de temps, d’expériences réussies, mais surtout de leadership, d’accompagnement et d’envie !
Sur ce point, je retiendrai également la citation de Cecil Dijoux :

 mentionnée dans l’article Faut-il déconstruire l’entreprise 2.0 ? mis en ligne la semaine dernière  sur Carnet RH 2.0.

Collaboration, participation : état des lieux

Ni les voeux pieux, ni la méthode Coué, se seront suffisants pour que les initiatives de collaboration dans l’écosystème de l’entreprise réussissent et finissent par imposer un modèle plus ouvert et plus agile !
Il ‘est pas fréquent de lire sur le web, des « témoignages » qui vont à l’encontre du « discours officiel » et qui nous permettent de mieux comprendre les difficultés rencontrées au quotidien dans des entreprises ayant innové dans ce domaine.
Il n’y a pas que des expériences réussies et pour réunir les conditions nécessaires à l’entreprise, il est très utile de recenser les « blocages » potentiels, les zones à risque, etc., et au-delà des théories, il y a beaucoup de cas particuliers.
L’entreprise de demain, à lire certains, est une entreprise du quaternaire, très virtualisée.
mais qu’en est-il des entreprises industrielles, des entreprises de services, des entreprises commerciales, et de leurs employés, collaborateurs, qui ne disposent pas d’un laptop ou simplement d’un ordinateur pour leur travail ?
Comment valoriser la collaboration  via d’autre supports que la plateforme logicielle et en tirer les bénéfices escomptés ?
Comment donner envie à toute l’entreprise d’aller de l’avant et pas uniquement aux cols blancs ?

Ce sont les réponses à ces questions concrètes qui feront la réussite des différentes approches de l’entreprise de demain, plus que les « incantations » des gourous et leurs promesses du « grand soir » !

A votre avis ?