Après un premier exercice dont je me suis assez bien tiré en décembre 2010, voici quelques unes de mes intuitions pour 2012 :
La disponibilité sur mobiles d’une multitude d’applications et de services va continue à croître en 2012.
Le téléphone portable (et la tablette) font maintenant partie intégrante de «l’homme augmenté» !
Le phénomène va prendre de l’ampleur dans les entreprises qui aujourd’hui commencent à considérer ces «terminaux» comme des outils surs et pertinents.
La seule question ouverte aujourd’hui est : y-a-t-il de la place pour un modèle différent de l’AppStore et de l’Android Market et surtout y-a-t-il de la place pour un autre «fournisseur» ?
2. Gamification
L’un des buzzword de 2011 qui devrait trouver une réelle consécration en 2012.
La gamification (quelle appellation barbare !), c’est le dernier stratagème à la mode pour vous, nous, faire participer et contribuer dans les réseaux sociaux et les espaces collaboratifs.
Il est probable que les entreprises vont développer les «pratiques» de ludification (liées au mécanisme du jeu) pour donner plus de vigueur, d’intérêt et de notoriété notamment aux intranets en cours de migration vers des versions 2.0
Intranet 2.0 ou digital workplace, c’est selon et ce n’est pas pareil.
2012 sera l’année du renouveau des intranets et la migration des portails internes vers une offre d’espaces ouverts, dynamiques et personnalisables.
Certaines entreprises voient plus loin dans l’approche des service et des moyens qu’elles fourniront à leurs employés.
Elles amorcent des réflexions autour du futur «poste de travail», dématérialisé, personnel, agnostique en terme de support hardware.
Cette réflexion va «booster» le renouveau des intranets et des espaces collaboratifs, possible anticipation de la «digital workplace» de demain.
4. Cloud computing
Les 3 tendances présentées ci-avant sont étroitement liées au cloud computing.
En 2011 et quoiqu’en disent «les grincheux» de nombreux projets de cloud computing privé, publics ou mixtes ont été lancé par les entreprises et les organisations publiques ou parapubliques.
C’est une tendance lourde qui autorise un certain contrôle des coûts et qui ne perturbe pas l’utilisateur final tant il est habitué à «travailler» avec des solutions de ce type ne serait-ce qu’à tire personnel.
Le cloud computing représente également une opportunité à moindre coût pour les petites et moyennes entreprises qui ont déjà pour beaucoup d’entre-elles compris les bénéfices immédiats qu’elles peuvent en retirer.
Le cloud sert la «virtualisation» de l’entreprise et cela va s’accentuer en 2012.
Je continue à penser que les «médias sociaux» ne représentent qu’une étape et que certains d’entre-eux n’ont en fin de compte que peu de valeur ajoutée même s’ils offrent une pléthore de fonctionnalités.
Sans aller jusqu’à décortiquer la courbe d’adoption des réseaux sociaux en occident et ailleurs dans le monde, je pressens que seuls les réseaux offrant de réels services dans un domaine particulier pourront continuer à se développer.
Les autres, généralistes et sans singularité, devront trouver un nouveau modèle pour «conserver» une certaine attractivité auprès des particuliers donc des annonceurs !
En ce qui concerne, les réseaux sociaux d’entreprise, leur avenir tient à moyen terme dans une intégration facile et harmonieuse dans la digital workplace (voir supra)
6. TV connectée ?
Il est clair que tout le monde y croit et je dois avouer que du point de vue de l’utilisateur (pardon téléspectateur),il s’agit d’une perspective alléchante!
Le poste de télévision a considérablement évolué en technologie et en look [ne serait-ce qu’en épaisseur ;-)] mais pas en ce qui concerne l’interactivité, ni le contenu.
Pourquoi, ce support hardware ne servirait-il pas à autre chose qu’à de la diffusion (push)?
Il y a trop d’intérêts en jeu et la maturité du public est maintenant suffisante en ce qui concerne la souscription de services en ligne pour qu’on ne considère pas la TV connectée comme une tendance pour 2012.
7. Analyse, valorisation et gouvernance de l’information
La gouvernance de l’information restera une tendance mais c’est surtout du fait de l’explosion des besoins en analyse de l’information et des données.
En 2012, les outils d’analyse des informations contenues dans les différents référentiels des entreprises ainsi que celles circulant sur les réseaux sociaux viendra s’ajouter à l’exploitation des données stockées par l’entreprise.
Les gains de productivité et de marge trouvent dans la finesse des analyses un nouvel élan tandis que les éditeurs améliorent très sensiblement leurs offres.
La gouvernance de l’information et des données viendra en appui pour autant qu’elle s’attache à des problématiques «business» (quels KPI ?) et non pas uniquement «légales» [c’est du records management dans ce cas] !
8. Management 2.0
Il ne s’agit pas d’une révolution mais plutôt d’une lame de fond !
On est probablement encore loin d’être submergé mais 2012 porte les chances de voir un certain nombre d’entreprises mettre en oeuvre des pratiques managériales différents ne serait-ce que pour faire face à la crise, crise qui d’ailleurs sera une bonne excuse pour les autres de pratiquer un immobilisme dangereux.
Le «nouveau» management est basé sur une approche plus collaborative et il valorise le leadership et le rôle aux dépens de la fonction.
En 2012, ce sont les projets ou les démarches d’innovation, de renouveau des relations humaines dans l’entreprise qui seront à la source de l’évolution vers un « management nouvelle version » !
Et vous, quelles sont vos intuitions pour 2012 ?
Pour 2012, un système économique mondial de plus en plus fragile et instable.
Donc des sociétés plus précarisées et violentes.
Ne pas prévoir c’est déjà gémir disait le grand léonard (qui aurait été un sacré geek de nos jours!). Pour prévoir, il faut savoir et pour savoir, il faut faire ressortir toute l’information qui s’accumule partour dans l’entreprise. Pour 2012, la gouvernance de l’information me paraît être le plus nécessaire… sera-ce vu comme cela par les dirigeants ??? Rien n’est moins sûr, parions sur la tablette futile… pardon, tactile !
Ma vision ? Les supports convergent et nous permettent de plus en plus de traiter les informations sans tenir compte du support (cf chrome 12, qui permet de synchroniser son compte utilisateur sur plusieurs machines, versions pc, mobiles, …). Les applications métiers sont encore très loin de ce confort et comme les humains ont tendances à protéger leurs savoirs, les éditeurs ont tendances à capturer les données de leurs utilisateurs. Je verrai donc bien une plus grandes convergences des applications métiers pour une utilisation plus aisées par les utilisateurs. Tant que cela perdurera, le mail restera l’outil de communication privilégié, malgré ses nombreux défauts
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