[Entreprise & Numérique] Le pouvoir des Apps !


Les apps sont devenues incontournables et leur adoption par les utilisateurs – à titre personnel – justifie à elle seule qu’on s’y intéresse comme levier au service de la transformation numérique de l’entreprise.

Il est souvent dit ou écrit (et c’est également le cas ici) que l’évolution de l’entreprise dans le monde digital n’est pas avant tout un défi technique et c’est probablement vrai.
Toutefois, cette lente (parfois longue) adaptation se fait aussi par l’apprentissage de nouvelles méthodes, par l’acquisition de nouveaux réflexes, par l’apparition de nouveaux souhaits et les « outils » en permettent la mise en scène et en oeuvre.

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Je partage le point de vue de Bertrand Duperrin quand il écrit : »Une app se sert à rien si elle ne vient en appui d’un programme, de quelque chose qui a une existence concrète en dehors de l’app, d’un dispositif qui a une composante online et une composante offline.« .

Du point de vue de l’entreprise, le déploiement d’Apps en remplacement des applications web et des formulaires traditionnels présente deux avantages indéniables :

  • Donner l’image d’une entreprise « dans le coup », favorisant la mobilité par exemple,
  • Faciliter l’agilité dans la mise en oeuvre et l’amélioration des outils par une pratique du type « perpetual beta » si chère à Harold Jarche.

Pour autant, les Apps ne remplaceront pas les efforts nécessaires à la contextualisation de la transformation, à la pédagogie, ni à l’accompagnement des utilisateurs.

Une fois le contexte général (stratégie, objectifs et planning) établi, l’étape suivante tient souvent à l’évaluation des outils et des plateformes techniques qui serviront cette phase de la vie de l’entreprise.

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Côté collaborateur et quel que soit le niveau d’écoute des « professions de foi » et autres discours, la vie – au bureau – se résume souvent à un cahier des charges bien rempli ainsi qu’à des outils dont on souhaiterait – toujours – qu’ils soient plus rapides, plus intuitifs, plus ergonomiques, plus personnalisés, plus disponibles, …
bref MIEUX !

Aujourd’hui, les éditeurs ont bien compris tout le bénéfice qu’ils avaient à intégrer « l’expérience utilisateur » dans leur offre.
Il ne suffit plus – bien au contraire – de proposer des interfaces plus ou moins « modernes », il faut écouter pour proposer les outils les plus convaincants et savoir optimiser la souplesse du cloud si besoin.

Il est loin le temps ou le « front-office » était uniquement le reflet des traitements et de l’architecture de l’information en back office.
On ne convainc pas d’utiliser Zalando ou Amazon en proposant des outils d’exploration ou d’administration d’une base de données.

Regardez l’évolution d’une plateforme telle que SharePoint de la version 2007 jusqu’à l’offre inclue dans Office 365 !
L’utilisateur – non informaticien – ne s’intéresse pas à la l’infrastructure, ni au code, pas plus qu’à l’organisation des contenus ; il réclame un service efficace, c’est à dire qui lui permet de traiter la majorité de ses opérations en confiance !

Avec l’offre PowerApps que j’ai l’occasion d’explorer, notamment dans le cadre de la migration d’infrastructures Lotus Notes vers Office 365, l’utilisateur bénéficie d’une continuité de services dans un environnement bien plus pertinent.

La mise à disposition en mobilité de ses applications est un facteur d’adoption tandis que les aspects graphiques permettent de luI offrir un confort équivalent à celui de son expérience personnelle dans son quotidien de consommateur ou de citoyen.

Le pouvoir des Apps tient essentiellement à favoriser la confiance dans une transformation qui ne trouve pas son sens dans les outils mais dans la vision de ceux qui la conduisent.

Et, je constate tous les jours que c’est un appui de premier ordre et dont on aurait tort de se priver !

 

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Il faut avoir moins peur de l’intelligence artificielle que de la stupidité naturelle


Si j’ai choisi d’utiliser une citation de Joel de Rosnay en titre de ce billet, c’est d’abord parce qu’il résume probablement bien l’état d’esprit d’une population inquiète par les bouleversements provoqués par le numérique, mais aussi parce qu’il induit une série de questions – essentielles – quant à la gouvernance, au pouvoir, à l’équilibre de nos relations interpersonnelles et avec les institutions dans un monde qui change très vite.

Le débat quant à la neutralité de l’internet, mais également à l’usage que pourraient en faire les élites rejoint les nombreuses réflexions sur l’appropriation de l’économie numérique par quelques géants, les fameux GAFA !

C’est un sujet clé, mais pour en comprendre les tenants, mieux vaut-il probablement être à l’aise avec ce qui se cache et se dessine – pour demain – derrière la réalité du monde virtuel qu’est le numérique.

Avec Constance Rivier (Life Dynamic), nous vous proposons d’en parler ensemble à l’occasion d’un Master Class – Atelier autour de « Je suis Digital » , le 22 avril à Morges (CH).

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Le choix de cette formule hybride tient à la fois aux objectifs de la formation que nous proposons et aux caractéristiques du digital qui permet la co découverte, la co création pour un apprentissage décomplexé et plus efficace !

Nous avons organisé cette première journée – réservée à 6 participants – en deux temps :

spaceexplorationLe matin sera le moment de l’Exploration du monde numérique (Master Class) pour répondre, notamment, aux questions suivantes :

  • En quoi le monde numérique est-il différent ?
  • Quels sont les sites et les applications incontournables ?
  • Faut-il absolument y paraître ?
  • Quels sont les risques ?
  • Quelles sont les bonnes attitudes ?

exploitationL’après-midi sera le moment de réfléchir à l’Exploitation (atelier) et d’aborder les thèmes suivants :

  • Comment le numérique donne-t-il du pouvoir aux consommateurs ?
  • Quelle stratégie pour valoriser ma personne et/ou mes produits et services ?
  • Comment gérer cette exposition dans le temps ?
  • Comment je deviens digital demain !

Si ce programme vous parle et si vous souhaitez trouver un accompagnement dans la découverte de ce que le numérique peut représenter en termes d’opportunité pour vous, n’hésitez pas à adresser un message à info@lifedynamic.ch ou sur ce blog !

 

 

 

Social Business, pourquoi rester simple quand on peut faire compliqué ?


Au delà de la provocation, la question reste très pertinente (à mon avis).

shadock5On constate aujourd’hui une surévaluation globale de la maturité numérique et on a bien compris qu’elle n’est pas une question de génération mais bien plus d’état d’esprit !

Une stratégie « social business » c’est avant tout au sein de l’organisation le moyen de trouver les meilleures solutions pour favoriser la performance économique et sociale.
Et de ce point de vue, il n’est pas acquis que la complexité, pour ne pas dire la complication, soit très pertinente.

Tout à chacun, nous sommes très créatifs pour imaginer et mettre en oeuvre des « solutions de contournement » au quotidien et ceci sans péjorer ni les résultats, ni la réalisation des objectifs, mais parfois aux dépens de procédures ou contrôles lourds et ressentis comme inutiles.

Sans tomber dans le « simplisme », il nous faut bien reconnaître que très souvent plus de souplesse, des outils mieux adaptés et un message clair à propos de la valeur (pour soi et l’entreprise) de certaine procédures et pratiques suffiraient – dans un premier temps – à améliorer la productivité et la satisfaction de la plupart des employés.

Mais que nenni …….. la faute à qui ?

A tous seigneurs, tous honneurs : la C-suite

Les dirigeants (C level) des entreprises partagent pour beaucoup un manque avéré de culture numérique et  du coup ont beaucoup de mal à mettre en perspective l’entreprise et sa proposition de valeur (produits et/ou services) dans une vision dynamique.

Il en résulte trop souvent une « surenchère » au niveau des objectifs assignés aux projets de transformation de l’organisation dont ils sont responsables !

Cette surenchère est accrue par l’impatience (culture du court terme) qui « paralyse » les chefs de projets et les métiers avec pour maigres résultats des intranets « relookés », des espaces collaboratifs « traditionnels » et efficaces, des communautés « timides » et une mise en oeuvre de la mobilité souvent limitée à l’utilisation des tablettes et des smartphones pour recevoir, lire et envoyer ses emails (à l’image de ce que font la plupart des managers en réunion !).

Aux espoirs irréalistes s’ajoutent parfois les comportements immatures et « bébés gâtés » !

Et de ce côté, les métiers et les utilisateurs en général ne font très souvent rien pour simplifier les projets et leur mise en oeuvre.
En dehors de la fracture numérique et des écarts de motivation au sein des équipes, il n’est pas rare de constater une surenchère des employés qui pour certains jugent l’intérêt et la valeur des solutions fonctionnelles proposées à l’aune de ce à quoi ils ont accès à partir de leur smartphone perso.

Il y a les autres, ceux qui voient dans le numérique une source d’inquiétude majeure et à qui le « stress technologique » a déjà fait perdre leur objectivité et leur confiance en eux.
Et, plus globalement, il y a les métiers qui, à l’instar de la C-suite, sont en quête de la « formule magique » qui permettra de faire mieux, plus vite, plus rentable, moins cher et que sais-je encore !

Il en résulte une complication (volontaire ou pas, c’est selon) des projets, complication qui nuit à leur mise en oeuvre technique, mais également au développement de la proposition de valeur qu’ils véhiculent, faute de pouvoir y associer l’accompagnement et la pédagogie nécessaires.

De surcroît, une production informatique, pour qu’elle soit efficace en terme de services, doit apporter des garanties de qualité, de sécurité, de disponibilité (réseau, hardware) et d’évolutivité ; toutes qualités par ailleurs très peu importantes quand il s’agit d’une application utilisée à titre privé !

Mais, il y a aussi les éditeurs …et les intégrateurs qui ont vu dans le « social business » un relais de croissance et/ou une occasion d’innover.

De ce côté, les dernières années ont été l’occasion d’une surenchère dans la mise en oeuvre de fonctionnalités avec un rythme de « nouvelles versions » tous les 6 ou 8 mois !!
Pour une production informatique, c’est probablement un rythme trop élevé et on ne sait pas bien d’où vient « la pression » !
Et tout cela pour en arriver à une offre « iso fonctionnelle » et standardisée en terme d’interfaces (toutes plus ou moins Facebook like !).

L’accent est probablement du côté des éditeurs plus à mettre sur une réelle offre mobile que sur une déclinaison à l’infini des, parfois éphémères, applications qui font « le buzz » sur l’Appstore ou l’AndroidMarket !

En fin de compte, la plupart des projets qui fonctionnent bien au regard des objectifs qui leur ont été assignés sont ceux dans lesquels les fonctionnalités disponibles sont celles qui sont utiles aux utilisateurs et dont la mise en oeuvre est pertinente en terme d’ergonomie et de résultats.

On en revient toujours au SENS, à la proposition de valeur, et c’est bien pourquoi ces stratégies et ces initiatives ont plus besoin de support, de cas d’utilisation, d’utilisateurs clefs, d’ateliers, d’objectifs, de mesure, d’accompagnement, de pédagogie et de gouvernance que de benchmarks techniques et fonctionnels !

Selon vous ?

Social, local et apps : Etes-vous prêts pour le business mobile ?


Selon l’ARCEP, le marché du mobile continue de se développer en France,  tout comme en Suisse !
Actuellement, le taux d’équipement est très élevé en Europe :

et les ventes de smartphones continuent de progresser : Le marché mondial des smartphones reste dynamique et progresse de plus de 40% en un an avec 153,9 millions de smartphones dans le monde contre 106,5 millions il y a un an au deuxième trimestre 2012 (selon GFK, 13,3 millions d’unités seront vendues en France en 2012).
Le nombre d’applications téléchargées devrait doubler en 2012 pour s’établir à 18 milliards selon Gartner. Les revenus générés devraient atteindre 15 milliards de dollars en 2011, puis 58 milliards de dollars en 2014.
Gartner évalue à 8,2 milliards d’applications le nombre d’applications téléchargées en 2010, chiffre qui devrait passer à 17,7 milliards cette année.
Apple a déjà annoncé avoir franchi le cap des 10 milliards d’applications téléchargées sur son App Store depuis son lancement, en 2008, «dont sept milliards pour la seule année dernière».

Dans ce contexte, qui peut encore  se permettre de ne pas s’intéresser au « business mobile » ?

Probablement pas grand monde, mais s’y intéresser, avoir une stratégie est un bon début, reste encore à mettre en oeuvre ce nouveau business ou canal de ventes, c’est selon !

Et il faut construire son application !

Et qu’elle soit utilisable sur les « systèmes » du marché, car à l’instar des solutions d’entreprises, la standardisation et l’interopérabilité ne sont pas (non plus) à l’ordre du jour sur les équipements mobiles (au moins au niveau applications et systèmes d’exploitation).

De ce côté, il faut avouer que les choses sont un peu moins difficiles qu’au début des plateformes de e-commerce !
Et en cette rentrée, j’ai choisi de vous présenter des « outils » ou solutions qui vous facilitent la vie et votre cheminement vers l’entreprise de demain : sociale, mobile, agile, efficace pour ses clients et performante également d’un point de vue économique.

Pour les applications mobiles, il existe un outil – NeoMAD –  développé par une société française – Neomades – basée à Bidart (oui, à côté de Biarritz !), outil qui peut vous aider à aller très vite sur ce marché, à la rencontre de vos clients.
NeoMAD est destiné aux développeurs d’applications mobiles qui veulent couvrir plusieurs, voir tous les équipements mobiles du marché, sans avoir à maîtriser tous les kits de développement correspondants, les langages de programmation induits et les ergonomies sous-jacentes. La seule compétence requise pour développer des applications multi plate-formes mobiles avec NeoMAD, est la programmation en langage Java.

Partant du principe qu’une bonne illustration est plus pertinente qu’un long discours :

Merci à Camille Jourdain, quant à vous, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas vous avoir prévenu 😉

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* ces services n’ont fait l’objet d’aucun test de notre part, ils sont mentionnés à titre indicatif