La mobilité va-t-elle tuer l’interface homme machine ?


tom_cruise_minorityreportOn a tous quelques difficultés à « se plier » aux exigences des interfaces « hommes-machines » et il faut bien reconnaître que la discipline – bien réelle depuis les début de l’informatique de gestion – connaît aujourd’hui quelques faiblesses.

Au delà des questions classiques de valorisation de l’expérience utilisateur, nous n’en sommes encore qu’aux débuts et « tout ou presque » est ouvert !

Comme le disait Donal Norman en 1990:

The real problem with the interface is that it is an interface. Interfaces get in the way. I don’t want to focus my energies on an interface. I want to focus on the job…I don’t want to think of myself as using a computer, I want to think of myself as doing my job.

J’ai plaisir à partager cette excellente présentation faite par MC Casal (Relax in the Air) à l’occasion du talk du 28 octobre à Fribourg organisée par la toute jeune Swiss Tech Association (initiative que je salue et à qui je souhaite « tout de bon »).

Pour en reparler ces prochains mois

Expérience client et utilisateur : quelle valorisation ?


Depuis quelques années, du côté du design et d la conception en général, on ne parle que de cela : l’expérience utilisateur, qui selon le site UX-FR se résume à :

Le terme “Expérience Utilisateur” a été diffusé dans dans les années 90 par Donald Norman (auteur du célèbre “Design of everyday things” et aussi de la méthode de design centrée sur l’utilisateur) et, d’après la norme iso ISO 9241-210, correspond “aux réponses et aux perceptions d’une personne qui résultent de l’usage ou de l’anticipation de l’usage d’un produit, d’un service ou d’un système”.

Frank Cavazza rappelait, il y a quelques mois et à juste titre, que concevoir une expérience utilisateur était une « vraie discipline » et de renvoyer vers adoptive path et ses méthodes pour auditer, représenter et apprécier une expérience utilisateur (cf. l’exemple ci-après)

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Aujourd’hui, on nous fait miroiter une alliance objective du « brick & mortar » et du virtuel par le biais du web 3 (internet des objets).
L’idée ou l’objectif est de faire que l’expérience utilisateur et/ou client dans un espace de vente influence, interagisse, prépare, que sais-je encore, la prochaine étape du parcours client (visite ou achat par exemple).
Pour être plus clair, il est très probable que la mutualisation de l’expérience client en ligne et client en boutique, pour un même profil, soit porteuse de valeur ajoutée.

Mais, comment s’en assurer ?

Si pour la vente de services, la dématérialisation de la relation client n’est pas considérée comme péjorative mais le plus souvent comme pertinente (gain de temps, disponibilité), il n’est pas acquis que pour la vente de biens (épicerie, parfums, etc.), il en soit de même.

D’ou la question – pour beaucoup de « commerçants » traditionnels qui exploitent également des sites de vente en ligne – de la valorisation croisée de l’expérience utilisateur et de sa mise en oeuvre dans une stratégie commerciale.

Du côté des outils et des applications professionnelles, il en est de même.

On propose aux employés de sortir d’une expérience utilisateur simple (pour ne pas dire simpliste) faite d’interfaces hommes machines pauvres en termes fonctionnels et organisées autour de la réalisation des tâches (de gestion) de l’entreprise pour « embrasser » une expérience de « réseauteur » confirmé avec – presque – les mêmes outils.

Où en est-on de la valorisation de nouveautés de ces derniers mois, à savoir :

  • modes de consommation de l’information (vidéos, conversations)
  • outils de mise à disposition de l’information (mobiles et notifications push)
  • richesse de l’information (donnée, contexte, métadonnées, auteur, usage)
  • fluidité et « privatisation » de certains échanges (mon profil, mon réseau)
  • gouvernance informationnelle et évaluation de l’information
  • virtualisation et externalisation de la réalisation de certaines tâches
  • prépondérance de l’information échangée sur l’information figée (écrite)
  • évolutivité et multiplicité des besoins donc des expériences
  • etc.

pour une meilleure expérience utilisateur ?

Où en sont les éditeurs dans ce travail de création de l’IHM de demain ?

Au delà des comportements singuliers, est-il possible de « standardiser » une expérience utilisateur pour en industrialiser l’application ?

Où faut-il imaginer des solutions souples et ouvertes dans lesquelles tout à chacun – s’il le souhaite et s’il en est capable – peut co construire à partir de « briques fonctionnelles » disponibles pour réaliser (selon ses objectifs) une expérience utilisateur réellement aboutie ?

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A suivre et pour en reparler !