Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil…

En tout cas, tout le monde se souvient du film de Jean Yanne !

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont devenus incontournables tant pour une catégorie de personnes privées que pour les entreprises et les organisations.

Sans revenir sur les idées développées dans les notes précédentes, arrêtons-nous sur une fonctionnalité disponible sur ces plateformes collaboratives : donner une appréciation (notée ou pas) ou délivrer une recommandation .

L’opportunité de publier un avis est un facteur de transparence et nous devons nous en réjouir !

Vraiment ?

Si l’énoncé ci-dessus n’appelle dans son principe aucune contestation, c’est bien dans cette évidence qu’est le problème.

La transparence tant souhaitée peut-elle constituer un piège dans certains cas ?
Autrement dit, s’il est facile de donner une note moyenne, voire mauvaise à un restaurant ou un hôtel, est-il aussi naturel de refuser une « recommandation » à un ami ou à un supérieur hiérarchique et surtout est-il possible de ne pas écrire une recommandation très flatteuse et probablement moins objective ?

Il est probable que les mentalités et les approches soient très différentes à ce sujet entre le monde anglo-saxon et le monde latin. Outre Atlantique, il est courant de solliciter des recommandations, dont il est facile de constater qu’elles ne sont souvent qu’une juxtaposition de qualités « attendues » rarement étayées par des faits ou des réalisations précises.

En Europe et particulièrement dans le monde francophone, il est, culturellement, recommandé de ne pas « s’afficher »  en mettant en avant un profil aussi génial qu’incroyable !

Quoiqu’il en soit, nous sommes plusieurs à avoir constaté que la plupart de ces recommandations tiennent du « prêté pour un rendu » et qu’elle n’engage personne à l’exception de celui qui les prend pour argent comptant.

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A bon entendeur !

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