L’entreprise 2.0 va se développer par la mise en production de RSE basés sur des solutions techniques pleinement matures.
Ces applications de RSE sont le plus souvent encore très généralistes, elles sont le terreau nécessaire au développement des nouvelles pratiques, mais certaines commencent à proposer des approches plus verticales et spécialisées.
Que ce soit Jalios, SharePoint ou encore Jive ou Jamespot.pro, ces solutions s’appuient sur un pack fonctionnel commun permettant de mettre en oeuvre les dimensions relationnelles et conversationnelles, si caractéristiques du monde 2.0.
Avec ces solutions ce sont des nouvelles fonctionnalités mais surtout une rupture avec les solutions de gestion de contenus qui se met en place dans l’entreprise. Ainsi, l’organisation est centrée sur les conversations ou l’activité des membres (le document est associé et non plus au centre de la ou des discussions).
Les RSE impliquent tous les processus de l’entreprise 2.0 et sont porteurs de rupture à tous les niveaux de l’organisation.
En matière de contenu et de données, ce sont les RSE qui participent le plus à la croissance des volumes de contenus non structurés (± 80% de l’information utilisée dans l’entreprise).
Ce contenu doit pouvoir être utilisé directement et indirectement en association avec les informations existantes dans les bases des ERP (données structurées), des CRM mais également des solutions de gestion de documents (ECM).
L’entreprise 2.0, pour être encore plus efficace, doit pouvoir relier, associer, agréger tous ces contenus et ce, afin de rationaliser des processus tel celui de la relation client (facturation, après-vente, gestion de compte, etc.).
Elle doit également pouvoir mettre à disposition des RSE ces contenus afin de favoriser la dimension conversationnelle et ceci en toute sécurité, fiabilité et facilité.
Les RSE impliquent également une rupture dans la gestion de la gouvernance de l’information car ils obligent à une stratégie où les contenus structurés et non structurés sont gérés par des règles communes permettant à l’entreprise de valoriser ce patrimoine informationnel mais également de se protéger.
Contrairement au web, l’entreprise 2.0 a l’obligation de mettre en place un système où la confiance dans les contenus, les processus, est indéniable.
Cette confiance passe obligatoirement par une évaluation précise et objective de l’actif informationnel (information stewardship) et de son utilisation.
Elle passe également par ne connaissance des risques et le respect absolu des cadres juridiques dans lesquels l’entreprise évolue.
Les RSE doivent donc contribuer à la réalité de cet espace de confiance. Leur supervision ainsi que leur contrôle doit accompagner leur formidable développement dans l’entreprise.
L’entreprise 2.0 va, avec les réseaux sociaux d’entreprise, se doter d’outils pour gérer la gestion des savoirs et des savoir-faire informels. Elle doit s’attacher à ce que ces outils servent également la mise en oeuvre des espaces de confiance.