Entreprise 2.0, réseaux sociaux et information stewardship

La fin du modèle vertical et l’apparition de nombreuses passerelles dans la collecte, la diffusion, donc la gestion de l’information, suscitent de nombreuses questions dont celles de l’ownership.

L’organisation en « silos » permettaient d’établir facilement la cartographie de la responsabilité de la gestion l’information.
Généralement centralisée au niveau des équipes informatiques, la mise en oeuvre et la maintenance des référentiels, opérations essentiellement techniques, garantissaient la disponibilité des contenus nécessaires.

Mais avec des schémas opérationnels tels que celui qui figure ci-dessous, il est clair que les responsables IT ne représentent plus qu’une portion de l’autorité quant à la gestion des actifs informationnels.

Social networking

Social Networking Concepts Networking · Contributions · Participation Diagram Credit Denovaco

La question est donc bien se savoir qui aujourd’hui est porteur de l’autorité quant à cette manne de données et de contenus.

Les contributeurs sont légions et de nouveaux profils apparaissent : community manager ou encore le « curator » dont Bertrand Duperrin parle en ces termes : en quelques semaines un nouveau concept a fait irruption sur la toile : le curator, qui peut être défini comme un filtre et un diffuseur d’information de qualité et ciblées.

Ces nouveaux rôles sont des réponses opérationnelles au besoin d’organisation, de contrôle, d’évaluation, de diffusion et de rétention des actifs informationnels, mais ils portent pas pour autant l’entière responsabilité des contenus !

Pour autant, l’entreprise 2.0 doit trouver une réponse à cette question faute de quoi elle serait incapable de mettre en oeuvre les espaces de confiance nécessaire à son épanouissement tant en interne (équipes techniques, métiers et dirigeants) que dans son propre écosystème : clients, partenaires, fournisseurs etc.

Il s’agit probablement d’un nouveau rôle qui tient à la fois du record manager et du responsable de contenu tout en ayant une forte « connivence » avec les métiers mais également l’IT sans lesquels le modèle 2.0 ne peut exister !

3 facettes de l'information stewardship

3 facettes de l'information stewardship : Utilité - Sécurité - Confiance

Ce rôle, dont la mission pour certain tient de la mise en oeuvre d’une véritable programme d’information stewardship est essentiel.

Aujourd’hui, il peut difficilement être rempli par une seule et même personne mais il représente une forte opportunité d’évolution pour des collaborateurs actifs dans le « record management » et/ou « l’entreprise content management » aux côtés des métiers.

Le programme est de la responsabilité d’une équipe et le leader de ce comité sera de fait le responsable de la bonne exécution de ces programmes.

L’entreprise évolue et doit faire face à de nouveaux défis, notamment dans la gestion des informations et des contenus du fait de son ouverture et de son exposition sur les réseaux sociaux mais également à cause de la volumétrie sans cesse croissante qu’elle doit gérer et des contraintes légales qui sont de plus en plus importantes.

L’information stewarship est un des programmes fédérateurs de l’entreprise 2.0, transversal, au travers duquel l’IT, les métiers, le juridique et les dirigeants vont décider de la valorisation des actifs informationnels.

Publicité