Plateformes sociales d’entreprise : qui sont les leaders ?


La dernière publication de The Forrester Wave™: Enterprise Social Platforms en début juin est très intéressante car elle témoigne d’une « stabilisation de l’offre » et de l’émergence de réels leaders sur ce marché.

IBM, Microsoft et SalesForce se démarquent des autres éditeurs en occupant le devant de le scène et les « back offices » sociaux pour mieux consolider des positions déjà largement dominantes dans les infrastructures IT et métiers.

Il n’y a que SalesForce qui, en tant que « nouveau », a su s’imposer dans un marché dominé par les grands et sa légitimité « métier » y est sans doute pour beaucoup.

Source: Forrester Research, Inc.

Source: Forrester Research, Inc.

On notera la présence de bluekiwi et de Zimbra (ex Telligent) parmi les solutions bien classées (les critères de sélection des éditeurs sont clairement mentionnées dans le document ci-dessous).

Forrester a également cherché à identifier si ces solutions répondaient avec la même pertinence à une demande de plus en plus pressante des clients, à avoir intégré les plateformes sociales aux flux d’activités métiers.

De ce point de vue et sans surprise, SalesForce fait largement la course en tête devant Tibco

Source: Forrester Research, Inc.

Source: Forrester Research, Inc.

De mon point de vue, cette publication montre à quel point

  1. les éditeurs traditionnels savent acquérir un leadership sur des marchés nouveaux, notamment par des rachats de « pure players » dont le dernier en date, Jive s’est rapproche récemment de Cisco
  2. l’intégration (ou l’interopérabilité) avec les solutions métiers et l’infrastructure est clef dans l’appréciation de la valeur que peuvent porter ces plateformes dites sociales.

Vous trouverez à la lecture du rapport complet les éléments d’analyse et d’appréciation de la stratégie des solutions étudiées.

 

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Social business : 2 ou 3 choses auxquelles les éditeurs de plateforme devraient réfléchir


Nombreux sont les points d’amélioration des plateformes logicielles supportant le social Business.

Alan Lepofsky propose aux éditeurs de travailler autour de trois axes :

  • Les flux, dont il faut faciliter la gestion et l’utilisation.
    J’ajouterai que certaines fonctionnalités d’exploitation des flux devraient être inscrites dans une démarche réellement pro active.
    Prenons par exemple, les fonctionnalités de recherche dont on sait combien elles sont clefs pour une meilleure efficacité et dont je ne comprends pas pourquoi les éditeurs n’en font-ils pas également une solution de préconisation de contenu (une analyse sémantique plus ou moins profonde).
  • La personne qu’il faut, plus que jamais, considérer comme étant au centre.
    Notre égo centrisme est notre moteur et il est essentiel que tout à chacun dispose de moyens pour valoriser ses contenus, ses contributions et trouver ainsi la « juste reconnaissance » de ses pairs et des autres.
    Ne considérons pas le « social business » comme une stratégie basée sur l’altruisme ni l’angélisme, le « social business » est basé sur la reconnaissance sociale de la personne !
  • Les outils d’analyse dont on ne peux que souhaiter qu’ils « transcendent » les données statistiques pour apporter une réelle valeur ajoutée en intégrant des informations plus qualitatives et notamment contextuelles afin de permettre des décisions plus rapides et plus pertinentes !
    La pluralité des objectifs au travers des différents espaces sociaux, mais également dans le temps et au vu de l’évolution des pratiques, rend quasiment impossible l’évaluation globale de la performance d’une stratégie de « social business » ; il faut donc améliorer les outils d’analyse !

Et selon vous ?