Riche, détaillé, discret,…., votre profil est à votre image !
Alors, quel est le meilleur profil au regard de vos objectifs et des caractéristiques du réseau social ?
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Riche, détaillé, discret,…., votre profil est à votre image !
Alors, quel est le meilleur profil au regard de vos objectifs et des caractéristiques du réseau social ?
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Les données Facebook compilées au 15 janvier par Amodiovalerio Verde :
Les plus grandes régions selon le nombre d’utilisateurs sont :
L’infographie montre également les 20 premiers pays par les utilisateurs de Facebook à (au 15 janvier 2011), à savoir :
En Afrique et en Asie du Sud-Est les hommes représentent la majorité des utilisateurs de Facebook.
Enfin, la moyenne d’âge dans le monde est 28,2 ans, avec en Asie du Sud-Est, un âge moyen de 24.1 ans tandis qu’elle est de 31.2 and en Amérique du Nord).
Tous les chiffres ci-après :
Avant de regarder ces initiatives sous l’angle de la gouvernance de l’information, il est important de s’adresser aux spécialistes pour mieux comprendre de quoi nous parlons.
Fort d’une consultation préalable du Blog de Fadhila Brahimi et d’une recherche « personal branding » sur Google me retournant Environ 4’820’000 résultats, j’ai choisi de retenir cette (ces) définition(s) :
« Le Personal Branding, qu’est-ce que c’est ?
Construire sa marque personnelle, explique Béatrice Cuvelier, « c ‘est mettre en œuvre une démarche qui prend en compte vos compétences, votre personnalité, vos qualités distinctives pour en dégager une identité unique. Autre approche pour définir la marque personnelle, celle de Peter Montoya, le « pape » américain du Personal Branding : « Votre marque personnelle, c’est tout simplement l’idée claire, forte et positive qui vient immédiatement à l’esprit des personnes qui vous connaissent quand elles pensent à vous ».
Il y a également l’identité numérique, la mienne est représentée par ceci (cliquez ici pour créer la votre).
Quelles informations pour quelle marque ?
Nos amis américains, jamais à court d’idées ni de slogans, mais un peu à la traîne en ce moment en terme de croissance économique et de création d’emplois ont développé la promotion de l’entreprise individuelle, comprenez nous sommes tous (vous, moi, eux) des entreprises et devons mettre en place de stratégies pour nous « vendre » et avec le web 2.0, c’est si facile !
Plus facile à dire (encore que) qu’à faire, non ?
Ne soyons pas si candide, la plupart d’entre-nous n’ont pas envie d’être « marketés » ni de mettre en oeuvre une campagne d’autopromotion des fins économiques et/ou sociales.
Pourtant, nous sommes si nombreux à utiliser quotidiennement les media sociaux, à partager des données et des informations sur les profils Facebook ou Linkedin, à pousser des messages sur Twitter, mais dans quel but ?
Il convient donc bien, à titre personnel, de décider a priori d’une stratégie qui consiste à :
Le personal branding, ce n’est que du marketing ! basé sur la publication de données personnelles !
n’est-ce pas Henri ?
Une démarche aléatoire sur un chemin semé d’embûches
A la différence des entreprises commerciales ou des organisations, peu d’entre-nous sommes au fait des techniques, sans parler des méthodes.
Il est clair que les offres de coaching ne manquent pas, mais sommes-nous certains de vouloir, de pouvoir, supporter, entretenir, surveiller et travailler quotidiennement à la valorisation de votre « image » numérique ?
Si nous le faisons « naturellement » dans la vie « réelle » à l’occasion de rencontres avec nos amis, nos collègues ou bien d’évènements ou de circonstances (recherche d’emploi), les outils à disposition sur internet dépassent nos prédispositions personnelles à la communication : ce sont des applications informatiques !
En effet, et sauf à avoir le contrôle absolu sur les données divulguées, il est est impossible, ou très difficile, de « rectifier » le tir en cas de besoin !
La gouvernance de sa propre information commence, comme pour les organisations, à évaluer la valeur de celle-ci au regard de ses objectifs et ce bien avant de publier les données.
Clip vidéo de la campagne initiée par l’association belge GSARA, (groupe de réflexion sur l’audiovisuel) veut avertir que sa vie privée peut être exposée sur Facebook.
Pour beaucoup, le personal branding consiste probablement à ne pas laisser de traces sur les réseaux ou media sociaux et il est probable que, volontaire ou non, c’est une stratégie qui vaut la peine d’être évaluée !
A chacun de voir
Merci de votre lecture de cette note qui, je l’espère, contribuera un peu à asseoir ma réputation numérique et à bientôt !
L’IFOP, sous la direction de Frédéric Micheau a récemment réalisé un sondage sur l’utilisation du « personal branding » au service des marques pour le compte de l’Atelier.
Dans le rapport disponible en téléchargement, il y beaucoup d’informations très intéressantes du point de vue des initiateurs du sondage mais également d’un point de vue plus général, notamment dans la première partie de l’étude à propos de la diffusion des informations sur Internet.
Une exposition maitrisée ?
Nous sommes très nombreux à publier (divulguer?) des informations personnelles sur internet (53% des sondés) et 33% des personnes interrogées confirment poster des informations les concernant au moins une fois par semaine !
Il est également intéressant de constater que beaucoup d’entre-nous communiquent également des informations professionnelles sur le réseau (30% selon les résultats publiés).
Si le phénomène peut surprendre, il reste cependant très lié à l’explosion de l’utilisation des réseaux sociaux en France et il n’est pas surprenant de lire que 58% des sondés publient ces informations sur Facebook tandis que le second canal, le blog à égalité avec Viadeo, n’est utilisé que par 14% des personnes interrogées.
La maîtrise de l’exposition sur internet dépend de la maîtrise des canaux utilisés et en utilisant aussi largement Facebook, il est probable que beaucoup d’entre nous avons perdu le contrôle de notre communication à des fins personnelles, amicales et/ou professionnelles.
Les garde-fous
La question est posée dans l’infographie ci-dessus, sommes-nous en train de partager TROP d’information ?
En ce qui concerne les informations professionnelles (incluant bon gré mal gré des données concernant l’employeur, voire la marque), la prudence semble plus importante et il est rassurant de constater que les sondés publient ce type d’information pour « la bonne cause » : principalement développer son réseau, trouver un job, mais peu pour recruter (seulement 3%).
Il s’agit bien d’une communication d’informations professionnelles à des fins uniquement personnelles et cette communication se fait en liberté « surveillée ».
21% des sondés qui ne publient pas d’information professionnelles affirment ne pas en avoir le droit tandis que 33% craignent que l’utilisation qui en sera faite n’est pas conforme à leurs attentes.
Enfin, il peut être rassurant de lire que 82% des personnes ayant participé au sondage se disent préoccupés (très ou assez) par la confidentialité des données personnelles publiées sur Internet alors qu’ils ne sont plus que 65% en ce qui concerne les informations professionnelles (on aurait aimé connaître le point de vue côté entreprise, mais qui côté entreprise ?).
Prenez le temps de lire le détail de l’étude et le compte-rendu de l’Atelier du 23 novembre mis en ligne par Fadhila Brahimi.
Pour ce qui est de la protection des données, voyez nos précédentes notes et surtout c’est VOUS qui êtes responsable de vos publications et de votre identité numérique.
Et en bonus, cette infographie sur l’utilisation des réseaux sociaux par les Fortune 100.