e-volution 2.0 : chance ou risque ?

L’été est bien là et profitons de la bonne humeur générale pour regarder notre révolution 2.0 d’une oeil légèrement malicieux !

J’ai toujours été amusé de constater en écoutant les prévisions météos aux Etats-Unis que de temps en temps, il y avait des chances d’averses pluvieuses tandis qu’en France les météorologues parlent plus souvent de risques.

Tout le monde sait que le mot chance est employé dans le sens de probabilité, mais il n’empêche que son emploi est peut-être révélateur d’une approche différente du  monde.

Partir du principe que la probabilité qu’une chose arrive est également porteuse d’opportunités (si vous me permettez ce raccourci extrêmement rapide) relève d’une pensée positive qui me séduit bien plus que de considérer toute chose du point de vue du ou des risques qu’elle porte en elle-même ou génère.

Pour revenir aux averses (de pluie ou de neige), le risque est de gâcher une belle journée ensoleillée, de rendre la circulation moins fluide et de probablement de réduire votre brushing à néant!
Par contre, l’opportunité ou la chance d’une averse, c’est d’abord  un phénomène naturel indispensable à notre existence, une occasion de se rafraîchir ou de « farter » ses skis, que sais-je encore !

La « révolution 2.0 » que nous sommes en train de vivre et/ou de subir met en exergue une différence comportementale importante entre ceux qui considérent qu’il s’agit d’une opportunité et ceux qui y voient surtout des risques (donc des menaces).

Pour chacun d’entre nous, le choix entre conservatisme (confort) et audace est permanent et nous savons trouver nos solutions et nous adapter plus ou moins rapidement (opportunisme ?).
Au niveau des entreprises et selon le point de vue et le réalisme de leur dirigeants, le choix entre chance et risque sera déterminant de leur avenir.
Dans une étude récente, USEO illustre les changements actuels liés à l’apparition des « Réseaux Sociaux d’Entreprises (RSE ) qui vont se distinguer des Intranets traditionnels en introduisant de nouvelles règles:

  • Une existence numérique : L’accès est conditionné à la création d’une identité numérique
  • La transparence : La possibilité de savoir qui est venu consulter une information. Plus globalement, l’activité de chacun est affichée : ses lectures, ses contributions, ses interactions,  etc.
  • La mise en relation: L’identification d’autres membres ayant des centres d’intérêt communs et la possibilité de rentrer en contact avec eux.
  • La conversation : La possibilité pour chacun d’engager la conversation, de s’insérer dans une discussion, d’apporter une information

Ces nouvelles règles conduisent au développement de nouvelles valeurs au sein de l’entreprise :

  • La capacité à entrer en contact avec les autres
  • L’abondance
  • La confiance, l’e-réputation,

Des valeurs portées par l’Organisation, mais qui bousculent les modes d’organisation hiérarchiques et dérangent ceux qui estiment que leur «utilité» tient à l’information qu’ils possèdent. Pour cette raison, les RSE se développent dans les contextes où les collaborateurs s’emparent de l’outil avec l’approbation de la Direction. Mais c’est l’encadrement intermédiaire qui en réinventant son mode de management va permettre d’utiliser pleinement le levier procuré par les RSE (pour : fluidifier la circulation de l’information, valoriser les compétences, augmenter le partage d’expertise, etc.) au service d’objectifs métiers. »

En ce qui me concerne, il est clair que nous avons des chances d’entreprise 2.0 dans les mois qui viennent !

Retrouvez ici les publications de la société USEO


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