Pemettez-moi de revenir sur une publication parue fin juin sur le blog ERM de AIIM.
Dans cette note, Mike Alsup dresse un bilan à mi-années des préoccupations majeures de ses clients et partenaires autour des questions de records management.
Le record management est le socle de la stratégie de gouvernance de l’information et il est intéressant de s’attarder un peu sur les 7 points clés relevés par Mike.
- le courriel : Cette question particulièrement ardue pour les records managers reste entièrement ouverte surtout depuis que Microsoft n’a pas intégré dans les versions MS Office 2010, ni dans MS Exchange 2010 de solution de RM.
Un des aspects de la solution fonctionnelle réside peut-être dans les réseaux sociaux d’entreprise qui feront, alors l’email est aujourd’hui sur-utilisé (puisque servant à véhiculer des documents, ou même souvent à remplacer la messagerie instantanée), que son utilisation puisse se recentrer sur des échanges interpersonnels et impersonnels. - la classification automatique : De ce point de vue, il semble que les solutions soient de plus en plus pertinentes et efficaces (pour exemple : Kazeon, les « appliances » de StoredIQ ou encore les moteurs de recherche tels Autonomy ou Active Navigation). Déployées en premier dans des contexte de mise en oeuvre d’e-Discovery, elles permettent aujourd’hui une meilleure approche des référentiels existants, de leur migration vers des solutions plus adaptées aux besoins et aux contraintes, mais également de servir les métiers par leur apport aux solutions ECM.
- la fédération : tous les éditeurs et fournisseurs de solutions en parlent mais l’auteur ne les a pas vues en production !
- SharePoint 2010 RM : cette nouvelle version, bien qu’imparfaite et malgré certaines limitations (structurelles), est meilleure que MOSS 2007 RM. Les premières applications certifiées DOD 5015 pour Sharepoint 2010 sont les solutions RM des éditeurs OpenText, EMC, CA-Autonomy, HP et Laser Fiche. Ces solutions utilisent des référentiels externes à SharePoint et Mike Alsup de penser qu’il existe un vrai marché pour des solutions RM intégrées et dédiées à SharePoint.
- Les documents physiques : ce marché stagne malgré l’activité de vendeurs comme FileTrail (support RFID et intégration à SharePoint Term Store) ou Ocean Road Software (société canadienne, comme la plupart des vendeurs de solution RM reconnues !).
- External Blob Storage (EBS) : les nouvelles solutions du type HP Tower7 ou EMC EDRSMS Connectors utilisent les blobs externes pour améliorer les fonctionnalités de leurs solutions RM existantes en réponse aux besoins de SharePoint.
- Quel tiercé ? : Pour Mike Alsup, le problème ne réside pas dans la conversion des contenus existants dans les applications traditionnelles d’ECM, ni dans l’intégration des fichiers physiques ou dans la migration des applications web vers SharePoint ou des solutions open source.
Le tiercé des préoccupations tient en : SharePoint, fichiers partagés (RSE) et courriers électroniques.
L’enjeu : saisir l’opportunité d’une solution qui permettra d’appliquer des logiques de rétention ainsi que des politiques de classement à ces différents contenus qui représente 80 à 90 % de la totalité des contenus de l’entreprise.
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