Fin juin, McKinsey Global Institute a publié en juillet une étude qui met en perspective les bénéfices de l’utilisation des technologies dites « sociales », technologies principalement issues du « web 2.0 », au service de la performance économique.
Impressionnant, non ?
Pourtant, malgré de nombreux relais sur Twitter et quelques articles dans la presse çi et là, l’étude, tout comme le potentiel, sont plutôt passé inaperçus en Francophonie.
Période de vacances ou lassitude à propos d’un sujet dont on a beaucoup (trop et mal ?) parlé ?
Peu importe, personne (surtout pas la vieille Europe) ne peut se permettre de ne pas s’intéresser à l’exploitation du gisement que pourrait représenter le « social business » !
Les occasions et les bonnes raisons ne manquent pas et chacun peut y trouver son compte !
Pourtant, toutes les « fausses bonnes » excuses pullulent et le très fameux « pas le temps » est toujours n°1 au hit-parade chez les moins audacieux pour ne pas dire les plus « rétrogrades » !
Voyez plutôt ce qu’en disent les « experts »
Parler pour mieux écouter !
Et pour parler, il faut savoir aller au devant, savoir accueillir, donner envie !
Je suis pour ma part toujours surpris (notamment en France, mais également en Suisse) d’entrer dans un magasin et de constater que le vendeur (ou la vendeuse) est soudainement accaparé par une tâche qui ne peut attendre et surtout qui lui permet de ne pas me « recevoir », ni de me parler , donc d’entrer en contact 😦
J’ai très souvent constaté le même type de réflexe au sein des forces de vente (B2B notamment) dont certains vous expliquent par A+B+C +… qu’ils ont envoyé un message, une lettre, etc., mais pas qu’ils n’ont pas osé, voulu, su, parler directement avec la personne qu’il avait besoin de contacter !
Ne me parlez pas de timidité ou de respect de la sphère privée ou de la « tranquillité » de l’autre, ce ne sont là que de plates excuses !
Tout client (que nous sommes) aime à être reçu, à ce que l’on s’occupe de lui, à ce qu’on lui prodigue des conseils, à ce qu’on s’intéresse à ce qu’il aime ou cherche, bref à LUI !
Et pour pouvoir l’écouter, il faut (comme au poker) parler, se découvrir (un peu), s’engager professionnellement et un peu de sa personne.
C’est du B-A-BA me direz-vous, et vous avez raison !
Et pourtant, combien sont-ils à le faire « naturellement » dans votre organisation ?
Ecouter pour mieux comprendre
Il y a encore peu de temps, il suffisait (enfin beaucoup le croyait) de parler haut et fort, de mettre les moyens et d’avoir des bons produits (ou services) pour que les affaires tournent !
Depuis quelques années et la prolifération des technologies sociales, rien ne va plus ! Il faut COMPRENDRE !
Les règles du jeu évoluent et l’arbitrage prend une dimension triangulaire :
- Richesse de la relation client
- Valeur ajoutée du produit
- Légitimité du fournisseur
Dans ce marché, les acteurs (employés, clients,fournisseurs) jouent leurs rôles (conseiller, ami, consommateur, critique,etc.) au gré des évènements et au coeur d’un espace de vie où virtualité des échanges (intemporalité) et vie sociale plus classique se mélangent pour le plus grand bénéfice des néo-marketeurs et l’angoisse des responsables de collecte et de traitement des données !
Mais, qui a réellement le choix ?
- La concurrence est de plus en plus agile, pertinente, innovatrice et globale et elle acquiert rapidement sa légitimité.
- Les clients sont de mieux en mieux en mieux informés et curieux.
- Les produits (ou services) doivent répondre aux besoins réels et non « estimés » des utilisateurs.
Comment anticiper ces évolutions (qui se font de plus en plus vite) sans parler, écouter et comprendre le monde, son écosystème dans ce qu’il affirme, mais également dans les tendances qui se dessinent moins perceptiblement ?
Des outils, des ressources, des nouveaux profils et une stratégie souple, concrète et ouverte sont autant d’ingrédients indispensables dans la recette de votre succès.
Parlons-en !
Voyez cette infographie à propos de ce que les clients souhaitent et ce que les responsables (marketing notamment) pensent qu’ils attendent !
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