Quand Jon Husband a commencé à parler « wirearchy » :
a dynamic two-way flow of power and authority, based on knowledge, trust, credibility and a focus on results, enabled by interconnected people and technology.
Il n’était probablement pas question d’imaginer un nouveau modèle d’organisation, mais bien plus de constater que la vitalité des réseaux et des technologies, qui les supportent, constitue des opportunités d’évolution des structures organisationnelles classiques.
L’approche « wirearchique » est une formidable occasion pour l’entreprise de dessiner un avenir plus pérenne en facilitant la performance économique et sociale.
C’est une approche – pas un modèle selon moi – dont l’indéniable atout est qu’elle est OPPORTUNISTE donc agile, pragmatique, focalisée sur des objectifs et centrée autour des talents !
Pour l’entreprise, cette approche qui vient, d’une manière hybride, se conjuguer avec l’organisation traditionnelle, représente des atouts certains :
- Elle permet de rassembler les talents et les compétences utiles et nécessaires selon le projet, l’objet, le sujet ou le lieu dans un seul souci d’efficacité !
- Elle est ainsi source d’économie de temps, mais elle permet aussi d’avancer plus vite avec les « meilleures options » issues des échanges plus ou moins formels mais toujours contextualisés entre les collaborateurs.
Des résultats plus rapides, plus pertinents car issus d’une pratique collaborative plus consensuelle, et des collaborateurs réellement plus engagés sont issus de ce type d’approche si fréquente dans les petites entreprises et dans les startups dont l’essentiel de l’énergie est consacrée à « survivre, croître et performer » plutôt que de s’organiser en se regardant le nombril !
Les talents sont au coeur de la « wirearchie » car les réseaux en sont les révélateurs et tout le monde gagne à cette reconnaissance tant d’un point de vue efficacité que gestion des ressources humaines.
L’engagement est y donc largement valorisé par un leadership qui par l’approche « wirearchique » organise un espace dans lequel sont pris en compte trois besoins fondamentaux des collaborateurs :
- un traitement égal et juste qui « autorise » les collaborateurs à prendre des initiatives.
Dans le réseau, l’évaluation se fait entre pairs et dans un contexte, la subjectivité et le copinage y ont peu d’importance. L’approche « wirearchique » est exigeante car opportuniste mais elle est également plus « honnête » et transparente pour tout le monde. - une offre d’apprentissage et de formation (plus ou moins formelle) afin que chacun puisse mener à bien les initiatives qu’il a prises.
Le réseau permet à chacun de continuer à progresser en suivant, lisant, argumentant ou en posant des questions. La principale caractéristique du réseau est la bienveillance entre les participants ce qui permet un partage, voire une transmission, des savoirs et des compétences plus facile et fluide. - une autonomie et le libre arbitre afin que chacun puisse réaliser ses initiatives.
Dans le réseau, vous êtes autonome avec les autres.
Le réseau est efficace du fait de la singularité de ces membres et il n’est donc pas question de limiter leur autonomie. La richesse des échanges est au coeur de la pertinence et du succès des espaces partagés et il est indéniable que la diversité des profils et des expériences y est pour beaucoup !
Selon vous ?
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Bonjour Claude et merci pour cet article
Convaincu des atouts et bénéfices de la wirearchie, je ne parviens pas à identifier comment conjuguer ce mode de travail avec l’organisation traditionnelle (hiérarchique, peu agile, …)
Je retrouve dans la wirearchie les mêmes bénéfices que ceux de l’holacracy, qui se pose comme un mode de gouvernance alternatif à la gouvernance des organisations traditionnelles et qui, grâce à une constitution, fixe un cadre lisible de mise en place.
Bonjour Philippe,
En fait, je pense qu’un mode « hybride » pourrait apporter beaucoup.
Il y a dans les modèles hiérarchiques traditionnels des facteurs de succès notamment en terme de vision, de stratégie et de l’incarnation des décisions prises.
L’approche « wiréarchique » apporte plus de souplesse et d’agilité dans les opérations au quotidien.
Une des erreurs des modèles hiérarchiques est plus dans leur réplication à tous les échelons ou niveaux du simple fait que dans des « défauts » intrinsèques.
Une fois de plus, c’est une question de « mise en oeuvre » et de méthode et il nous faut reconnaître que la systématisation et la standardisation – très prisées des organisations – trouvent aujourd’hui leurs limites.
Merci
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