Jeudi 25 avril, je participais à la conférence Rezofirst sur le thèmes des réseaux sociaux d’entreprise en compagnie de Mathieu Jaton (CEO Montreux Jazz Festival) et de Raphaël Briner (CEO Hyperweek) devant plus de 200 participants à Lausanne.
Au delà de la qualité et de la pertinence de la présentation de Raphaël Briner, je souhaiterais ici revenir sur l’expérience du Montreux Jazz telle présentée par Mathieu Jaton,
En premier lieu et pour ceux qui ne connaissent pas le Montreux Jazz, c’est d’abord un festival qui se tient en juillet et donc la programmation de l’édition 2013 vient d’être rendue publique (quelle affiche!)
Ce sont également de lieux de convivialité hors de Montreux, les fameux Montreux Jazz Café de Zurich, Londres, Genève et bientôt Paris.
En quelques chiffres et au gré des structures juridiques, il y a les deux fondations du Festival de Jazz de Montreux qui emploient 30 collaborateurs toute l’année, 45 collaborateurs dès avril, puis 1480 staffs et 300 personnes dans la production pendant le Festival, mais également les sociétés Montreux Jazz International S.A. et UK qui emploient respectivement 2 personnes à l’année dans la structure mère, 14 à l’année dans la compagnie UK et indirectement 27 employés du franchisé en 2013 (130 dès septembre 2013).
Un réseau social d’entreprise pour une plus de cohérence opérationnelle
Au travers du Montreux Jazz, ce sont deux expériences singulières qui montrent l’importance de l’outil de communication au service de la stratégie.
Pour le Montreux Jazz Festival, le chemin est parfois compliqué :
- L’événementiel est un monde très émotionnel
- La circulation de l’information est plus difficile du simple fait de la périodicité de l’évènement
- Le passage de 27 à 2000 personnes employées en 1 jour nécessite un processus clair
- Les staffs sont les premiers ambassadeurs du Festival, mais ils ne côtoient pas à longeur de journée les « permanents » du Festival
- Dès les premières heures du Festival, le staff prend une position clé vis-à-vis du public
Pour Mathieu Jaton : « Le réseau social est devenu une évidence comme outil d’échange, de partage, de communication, mais aussi comme véhicule des valeurs de marques et d’émotion. »
Du côté des Montreux Jazz Café, et quand bien même le « business est moins saisonnier », il faut composer avec quelques particularités :
- Les employés des cafés ne sont pas du sérail, ils ne connaissent pas l’histoire, ni la musique, et pourtant ils sont aussi des « ambassadeurs » du festival
- Ces mêmes employés sont hors de Montreux et ne sont même parfois jamais venu au Festival, pourtant ils doivent en porter les « valeurs et l’ambiance »
- Le turnover est très important dans les aéroports et les gares où sont installés les cafés et le besoin de « formation » est permanent et important.
Là aussi Mathieu est clair : » La création d’un réseau social MJC est devenu l’outil indispensable de communication entre le franchiseur et le franchisé pour véhiculer les valeurs de marques, mais également les informations indispensables pour le client. »
L’expérience du Montreux Jazz se nourrit de passion bien évidemment et quand bien même cela rend plus facile un certain niveau de connivence, il n’en reste pas moins que cette expérience se joue dans un contexte d’objectifs économiques clairs, objectifs qu’une forte envie de partage et une auto modération (pour ne pas dire discipline) assises sur la transparence, l’empathie et la bienveillance permettent d’atteindre au quotidien.
Un Big Up pour le Montreux Jazz ,-)
Et une interview > merci Stan 😉 !
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