A propos des technos 2.0, de la gouvernance de l'information, des réseaux sociaux et de la valorisation des contenus au service de l'entreprise de demain
6 pays d’Asie (Indonésie, Turquie, Inde, Philippines, Taïwan, Malaisie)
5 pays européens (Royaume-Uni, France, Italie, Allemagne, Espagne)
1 pays océanien (Australie)
En Afrique et en Asie du Sud-Est les hommes représentent la majorité des utilisateurs de Facebook.
Enfin, la moyenne d’âge dans le monde est 28,2 ans, avec en Asie du Sud-Est, un âge moyen de 24.1 ans tandis qu’elle est de 31.2 and en Amérique du Nord).
L’IFOP, sous la direction de Frédéric Micheau a récemment réalisé un sondage sur l’utilisation du « personal branding » au service des marques pour le compte de l’Atelier.
Dans le rapport disponible en téléchargement, il y beaucoup d’informations très intéressantes du point de vue des initiateurs du sondage mais également d’un point de vue plus général, notamment dans la première partie de l’étude à propos de la diffusion des informations sur Internet.
Une exposition maitrisée ?
Nous sommes très nombreux à publier (divulguer?) des informations personnelles sur internet (53% des sondés) et 33% des personnes interrogées confirment poster des informations les concernant au moins une fois par semaine !
Il est également intéressant de constater que beaucoup d’entre-nous communiquent également des informations professionnelles sur le réseau (30% selon les résultats publiés).
Si le phénomène peut surprendre, il reste cependant très lié à l’explosion de l’utilisation des réseaux sociaux en France et il n’est pas surprenant de lire que 58% des sondés publient ces informations sur Facebook tandis que le second canal, le blog à égalité avec Viadeo, n’est utilisé que par 14% des personnes interrogées.
La maîtrise de l’exposition sur internet dépend de la maîtrise des canaux utilisés et en utilisant aussi largement Facebook, il est probable que beaucoup d’entre nous avons perdu le contrôle de notre communication à des fins personnelles, amicales et/ou professionnelles.
Have we share too much information?
Les garde-fous
La question est posée dans l’infographie ci-dessus, sommes-nous en train de partager TROP d’information ?
En ce qui concerne les informations professionnelles (incluant bon gré mal gré des données concernant l’employeur, voire la marque), la prudence semble plus importante et il est rassurant de constater que les sondés publient ce type d’information pour « la bonne cause » : principalement développer son réseau, trouver un job, mais peu pour recruter (seulement 3%).
Il s’agit bien d’une communication d’informations professionnelles à des fins uniquement personnelles et cette communication se fait en liberté « surveillée ».
21% des sondés qui ne publient pas d’information professionnelles affirment ne pas en avoir le droit tandis que 33% craignent que l’utilisation qui en sera faite n’est pas conforme à leurs attentes.
Enfin, il peut être rassurant de lire que 82% des personnes ayant participé au sondage se disent préoccupés (très ou assez) par la confidentialité des données personnelles publiées sur Internet alors qu’ils ne sont plus que 65% en ce qui concerne les informations professionnelles (on aurait aimé connaître le point de vue côté entreprise, mais qui côté entreprise ?).
Prenez le temps de lire le détail de l’étude et le compte-rendu de l’Atelier du 23 novembre mis en ligne par Fadhila Brahimi.
La réalité est quelquefois, voire souvent, différente que la représentation que l’on s’en fait au travers de nos lectures, nos échanges et nos publications.
Il en va également pour ce qui est des réseaux sociaux : on parle Facebook, on s’extasie sur Twitter et on « réseaute » surtout sur Copains d’Avant et Windows Live (MSN) en France et ce, quelque soit la catégorie de population !
Prenez le temps de lire le compte rendu (si riche en information) de l’étude 2010 de l’observatoire des réseaux sociaux réalisée par l’IFOP.