Don de soi, investissement ? Quel engagement vous est le plus utile ?
En quoi, est-ce si difficile ?
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Source : Forbes 2012 > http://blogs-images.forbes.com/sap/files/2012/01/Infographic-Evolution-of-Technology2.jpg
Don de soi, investissement ? Quel engagement vous est le plus utile ?
En quoi, est-ce si difficile ?
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Source : Forbes 2012 > http://blogs-images.forbes.com/sap/files/2012/01/Infographic-Evolution-of-Technology2.jpg
A quoi sert d’additionner, de multiplier les contacts, si ce n’est pour « conclure » ?
Même si l’approche réaliste et un peu désespérée de Jean-Claude Dusse nous fait bien rire dans le film « Les bronzés font du ski« , il faut reconnaître qu’elle n’est pas très propice à la relation.
Depuis que les occidentaux ont massivement renoué avec des pratiques sociales au travers de leur smartphone, il est probable que la rencontre a gagné en intensité !
Mais si la relation est l’objectif pour la simple raison qu’elle est le moyen le plus efficace au service du business, il faut réussir à la créer !
Je lisais ce matin l’article Neuroscience Outlines the Key to Social Customer Effectiveness dans lequel le schéma ci-contre est largement mis en évidence.
Ce schéma illustre les points suivants autour de l’efficacité :
un contenu qui attire l’attention et favorise l’engagement suscite l’intérêt (awareness)
un contenu qui attire l’attention et est marquant crée la nouveauté (novelty)
un contenu qui est marquant et qui favorise l’engagement est à la source de l’intention d’achat (purchase)
Ceci dit et maintenant que l’on dispose de l’avis de scientifiques, il nous reste à « capitaliser » et à réussir à transformer le rencontre en relation.
En effet, qu’est-ce qui caractérise une relation, si ce n’est l’envie ou le désir selon les cas.
Pour être efficace, il faut donc savoir donner envie !
La relation est également caractérisée par une proximité intellectuelle, certes, mais souvent physique !
Combien de temps, une relation peut-elle perdurer dans un univers uniquement virtuel qu’il soit numérique ou épistolaire ?
Pour durer, il faut donc aller au-delà des solutions technologiques !
Il est illusoire de penser que dans un avenir proche, la technologie sera en mesure d’apporter une réponse à toutes nos questions et nos rêves.
La technologie n’est développée que pour faciliter l’exécution de certaines tâches.
Ceci devrait nous permettre, pour autant que nous puissions acquérir une maîtrise suffisante, de consacrer plus de temps à la relation, l’essence de l’humain !
Les utilisateurs des réseaux sociaux publics auront donc avantage à conserver ou à recréer des lieux de relations (les lieux de rencontres étant virtualisés) afin de créer les meilleures conditions d’un engagement de qualité de la part des participants de son écosystème.
Les projets de réseaux sociaux d’entreprise doivent également s’intégrer dans une dynamique de création de relations fortes à l’intérieur de organisations, relations qui seront constitutives du socle sur laquelle l’entreprise continuera à se développer.
Les stratégies de « social marketing » et/ou de pratiques collaboratives auront d’autant plus de chance de succès qu’elles favoriseront la relation réelle (IRL) source d’un véritable engagement.
Et si au lieu de poser la question : Vos employés relayent-ils vos valeurs dans leurs tweets ?, vous pensiez plutôt : Quel est le meilleur contexte pour une relation forte avec et entre les participants de notre écosystème ?
Discutons-en ici si vous le souhaitez ou sur la page des Matinées de l’Entreprise 2.0 si vous préférez, ou tout simplement nous rejoindre le 20 avril à Genève à l’occasion de la seconde édition des Matinées de l’Entreprise 2.0 dont le programme sera communiqué aux alentours du 22 mars
.
Par ailleurs et en attendant, les nombreux participants aux groupes et aux forums mis en ligne sur e-20.ch accueilleront avec bienveillance vos contributions
A chaque conférence, petit-déjeuner ou séminaire sur le thème du « social business », la question du temps passé « sur les réseaux sociaux » est posée par un ou plusieurs participants.
L’approche « social business » n’est donc pas si simple, ni si facile pour les petites et moyennes entreprises.
La question du « temps passé » renvoie immédiatement au concept de la mesure « facile » de l’efficacité et au fait que le salaire est encore considéré comme la rémunération d’une « disponibilité spatio-temporelle » au service de l’entreprise.
La tendance dans beaucoup d’entreprises est de restreindre, voire de bloquer les accès aux médias sociaux, à l’intérieur de leur « zone de sécurité ».
Ce réflexe trouve une rapide justification dans le besoin de sécurité informatique et l’affirmation que l’employé est là pour travailler !
A chacun de voir !
Non, ce serait trop simple : comment refuser a priori une innovation technique ou une évolution sociologique sans prendre le temps de regarder d’un peu plus près ?
On constate que les entreprises qui ont du succès aujourd’hui sont celles qui, à défaut d’avoir anticipé, ont toujours su « prendre le train en marche », alors que faire ?
Stratégie et équilibre
Les différentes « études » à propos de petites et moyennes entreprises et des médias sociaux (cf. l’infographie ci-dessous) mettent en avant les avantages d’une présence sur ces réseaux dont principalement le « faible coût » et la possibilité de renforcer les relations dans son écosystème et notamment avec ses clients.
Mais, elle révèle également une distorsion importante : pour la majorité des entreprises, le message sur le « wall » est le meilleur moyen pour entrer et pérenniser le contact avec ses clients, alors que ces derniers avouent être bien plus sensibles aux offres promotionnelles et commerciales.
Ce sondage apporte également des éléments de réponse pour ceux qui pensent que c’est une occupation chronophage : 74% des entreprises déclarent qu’elles n’ont pas un « community manager » ou un collaborateur attitré pour gérer cette présence.
Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Bonne, car le fait des médias sociaux est l’affaire de TOUTE l’entreprise, même si la présence d’un « expert » ou d’un « guide » et la mise en oeuvre d’un « programme » d’accompagnement est souhaitable (tout au moins au début de l’expérience) afin que l’activité sociale sur les réseaux s’intégre « naturellement » dans le quotidien de chacun.
Mais, il faut une stratégie !
Les bonnes questions à se poser sont toujours les mêmes :
avant de se lancer.
Tout autant de points abordés avec pertinence par Yan Luong dans son intervention pour PME Romandie à Lausanne qui peuvent vous aider à décider de faire juste ce dont vous avez besoin : ni trop, ni trop peu !
Consommation « simultanée », intuitivité des outils, envie de partager, valorisation des contributions et des contributeurs, tout autant de facteurs favorables à la mise en oeuvre d’espaces sociaux privés.
En dehors des considérations purement marketing, il est de nombreux thèmes qui peuvent trouver dans l’exploitation des « échanges » matière à évoluer et se transformer au bénéfice de l’entreprise.
Avec les réseaux sociaux privés, on entre dans les « système » de l’entreprise et même si la question d’en faire trop ou pas assez est réelle, la réponse doit être différente !
La fluidité facilite les échanges et la stratégie de gouvernance les replace dans un contexte de confiance, mais qu’en est-il de l’exploitation de ces « insights » ?
L’interopérabilité des systèmes apparaît comme une nécessité, mais elle est lourde et concerne plutôt les moyennes et grandes entreprises.
Ces dernières années, on a redécouvert, avec le succès des réseaux publics, la richesse des « relations sociales » y compris pour les affaires, pour l’entreprise, et on a « rajouté » une couche sociale avec une offre applicative de réseaux sociaux d’entreprise.
Si on considére, la « couche sociale » comme complémentaire et non supplémentaire, ne serait-il pas plus efficace de disposer de « fonctionnalités sociales » dans les applications que nous utilisons déjà ou de disposer d’applications « sociales » capables d’intégrer « l’intelligence » et les informations stockées au niveau infrastructure (ERP, CRM) ?
En fin de compte, la question n’est pas tant de faire trop ou pas assez, mais surtout de savoir pour quoi et pourquoi vous allez le faire !
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