Dès demain, l’Enterprise 2.0 European Summit sera l’occasion de faire le point sur la réalité du « social business » dans les entreprises au travers des initiatives qu’elles ont pu mener ces derniers mois.
Au delà des témoignages, de leur pertinence et de la qualité des « enseignements » qui nous sont proposés à l’occasion des séances pleinières et des nombreux « ateliers » ou sessions, il nous faut constater qu’ils seront le fait, pour la plupart, de grandes entreprises : AXA, Danone, Renault, BASF, Auchan, SNCF, Amadeus, entre autres.
Et il est une question qui taraude la plupart de mes interlocuteurs : le social business, l’entreprise 2.0, sont-ils réservés au monde des grandes entreprises et des multinationales ?
La réponse évidente, simple, naturelle est : bien évidemment non !
Mais pourquoi rencontre-t-on aussi peu de petites et moyennes entreprises (à l’exception de Lippi) qui témoignent des initiatives qu’elles ont prises, des succès escomptés et des difficultés rencontrées ?
Probablement pour des raisons de notoriété et de capacité à attirer des participants à des événements, mais également du simple fait que leur taille oblige chacun à se consacrer à ses missions principales, missions dans lesquelles « l’évangélisation autour du 2.0 » n’a très probablement pas de place.
Alors et pour rester dans le concret, je vous propose aujourd’hui de jeter un regard objectif et bienveillant sur les 12 pratiques qui font une organisation « collaborative » proposées par Chess Media Group et de vous poser les « bonnes questions » indépendamment de la taille globale de votre organisation.
- Chacun, l’employé et l’organisation soit y trouver son compte (quels bénéfices, pour qui ?)
- La collaboration est d’abord un projet basé sur une stratégie (le choix des outils vient ensuite)
- L’écoute des employés est essentielle (quelles pratiques, quelle culture ?)
- Lâchez « la bride » de vos employés
- Affirmer la valeur de l’exemple par un soutien actif des « managers »
- Intégrer les pratiques dans l’existant (pratiques, processus, outils) autant que faire se peut
- Mettre en place une organisation d’accompagnement (formation, suivi, conseils) réactive
- Créer et mesurer les indicateurs pertinents (KPIs métiers par exemple)
- Mettre en oeuvre des initiatives structurantes (pas que des pilotes ou des expériences « pirates »), la collaboration n’est pas une option !
- Considérer la collaboration comme un « sujet » en perpétuelle évolution (besoins, pratiques, sujets, KPIS, outils) et privilégier une méthode agile
- Garder en mémoire qu’au delà de l’employé, c’est tout l’écosystème de votre organisation qui peut tirer bénéfice de la collaboration
- La collaboration est dans notre ADN et la mise en oeuvre assumée de ces pratiques dans les organisations a des impacts positifs sur nous tant en ce qui concerne notre « productivité » que probablement notre « bien-être ».
Pour en parler 😉