Social Business : un parcours singulier à conjuguer au pluriel !


Le récent E20 Summit à Paris a été une bonne occasion de remettre en perspective certaines expériences autour d’initiatives « sociales » mises en oeuvre par beaucoup de grandes organisations.

De toutes les sessions et les présentations que j’ai pu suivre, il en ressort un premier constat : le social business est une expérience singulière !

En effet, tous les retours d’expérience qui ont été présentés sont différents, uniques, particuliers !
unique

La singularité des initiatives du type social business tient :

  • à la stratégie propre à chaque projet,
  • aux objectifs
  • à la culture
  • à la période
  • etc.

mais également aux particularités de LA communauté, un objet unique de par :

  • son rythme
  • son objet
  • son périmètre
  • ses membres
  • ses leaders
  • son cycle de vie
  • etc.

à l’instar des fondements de la relation sociale et de son capital de richesse !

Mais pour être pouvoir espérer bénéficier de tout ou partie de ce capital social, il est nécessaire de MULTIPLIER les initiatives, les projets, les communautés.

Et comme une difficulté n’arrive jamais seule 😉 ce chemin semé d’embûches, que vous seuls pouvez construire avec l’aide de quelques garde-fous ne vous mènera au Graal qu’à la condition, non seulement de vous affranchir des méthodes trop rigoureuses, mais surtout d’accepter de découvrir de « nouveaux territoires ».

Jon Husband et Claude SuperQuand Jon Husband parle de Wirearchy :

..is a dynamic flow of power and authority, based on information, trust, credibility and a focus on results, enabled by interconnected technology and people.

il nous encourage à découvrir ces « nouveaux territoires » crées par la relation, la connexion ; territoires qui vivent, respirent et grandissent (et parfois disparaissent) au rythme des flux d’information, des discussions, de leur pertinence et du leadership légitime de ceux qui en sont les « porteurs de messages » !

La richesse naît de la pluralité des espaces, des communautés, qui restent tout autant d’objets uniques, singuliers, avec leurs propres caractéristiques.

Reste que dans le monde des affaires et des entreprises, le social business est la stratégie qui permet de conjuguer ces initiatives singulières au pluriel pour une meilleure performance économique et, on l’espère, également sociale !

Pour en parler 😉

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E20 Summit : Le poids des éditeurs, le choc des expériences !


Paris oblige, un titre en hommage à un célèbre hebdomadaire français pour une édition 2013 de l’E20 qui ne manquera pas d’attiser les commentaires !

En effet, certains regretterons le poids donné ou pris par les éditeurs et fournisseurs de solutions.
On sait tous que ces évènements ne peuvent pas être organisés sans le concours financier, mais également éditorial des éditeurs.
Pourtant, on leur saurait gré de faire la promotion de leur(s) outil(s) ou solution(s) avec un peu plus de « finesse » et de considération pour un public qui est venu pour découvrir des retours d’expériences et partager autour d’idées, de parcours, de pratiques, bien plus que pour parler logiciel ou plateforme fonctionnelle.
Je pense qu’en tant que fournisseur, il est probablement plus « productif » de faire parler ses clients que d’utiliser une séance pleinière pour un « pitch commercial » et parfois pour tenter de faire passer des vessies pour des lanternes!
C’est dit !

Il y eu l’incroyable nombre de sessions et de partage d’expérience sans compter les points de vue, tendances et mises en perspectives présentées notammnent par Dion Hinchcliffe (@dhinchcliffe) de Dachis, Sandy Carter (IBM) ou encore de Jon Husband (@jonhusband) et du professeur Swi Segal (@Motivafr).
De nombreuses sociétés et/ou organisations ont également partagé leurs propres expériences et quelques « ateliers collaboratifs » ont permis aux participants de réagir ou simplement d’en apprendre plus quant à la singularité des chemins pour une pratique « social business ».

Je retiendrai des deux sessions que j’ai eu le plaisir d’animer :

  • le retour d’expérience de Simply market (@bjavary) et notamment la mise en oeuvre d’un RSE au service d’une population d’employés majoritairement des « cols bleus » dans le contexte de la grande distribution et,
  • les mises en perspectives de Jon Froda (@froda) co-fondateur de Podio qui préconise une réflexion basée sur les besoins et l’expérience utilisateur de l’employé pour mettre en oeuvre des outils (applications) qui puissent satisfaire ses besoins (mobilité et nomadisme par exemple), ses envies (notamment au regard de ses habitudes à titre personnel) mais également les impératifs de sécurité et de performance économique de l’entreprise.

A lire le compte rendu  complet de Emanuele Quintarelli (@absolutesubzero) sur son blog.

Enfin, ces rencontres sont également des moments forts de convivialité, de bonne humeur et de discussions riches, qui prolongent IRL nos échanges quotidiens sur Twitter ou d’autres espaces sociaux.

Merci à vous tous : Jon (s), Dion, Bjoern, Anthony, Hans-Juergen, Marie-Pierre, Richard, Olivier (s), Thierry, Cecil, Cordelia, Judith, Kate, Ana, Stéphane, Na-Young, Sandrine, Frédéric, Hans, Stephan, Jane, Emmanuele, Alexandre, et bien d’autres ….

Une mention spéciale pour l’espace Soleilles Cowork pour la qualité de leur accueil ! Bravo et merci.

Et certains en photo  :

Luis Suarez Jane McConnell Alexandre Pachulski
IMG_1603 Anthony Poncier et Marie-Pierre Fleury Bertrand Duperrin
Jon Husband et Claude Super Luis, Ana, Claude, Frédéric, Jon, Anthony, Rawn Cecil Dijoux
Olivier Bérard Dion Hinchcliffe et Claude Super Rawn Shah
Panel on stage E20 - 2013 Anthony Poncier Whos' that guy ? thanks to Luis ;-)

A bientôt pour de plus amples détails et notamment des extraits des débats en vidéo 😉

[#e20s]Social ou digital business, et alors ?


En préalable à L’E20 European Summit qui se tiendra à Paris au tout début printemps, permettez-moi de partager avec vous cette présentation de Rawn Shah, Social Business Strategist à IBM.

Plus de billets sur le sujet du Social Business

Enfin permettez-moi également de vous conseiller deux excellents billets parus récemment :

Have we arrived in a « Brand New World » par Jon Husband

Motor_Manufacturing

The post-job economy par Harold Jarche

Entreprise collaborative, social business : comment « faire du neuf avec du vieux » ?


Fin de semaine dernière, nous étions quelques-uns à avoir répondu à l’invitation de Bjoern Negelman (European E 2.0 Summit) pour un meet-up organisé chez Next Modernity (voir le rapide compte rendu de Thomas Pichon sur Blog Spirit).
Tout d’abord, merci à tous pour ce moment de débat et pour les échanges que nous avons eu autour d’un verre [sympa le « lounge » de Next modernity;-)].

Les débats tournaient autour du rôle et du poids des RH et dans la transformation de l’entreprise en Social Business.
Sans refaire le débat, il y a au delà des différentes perceptions, deux points qui ont marqué en filigrane les échanges.

Question de temps

Richard Collin illustrait la question du temps avec une petite dose de dramaturgie poétique en disant :

Les entreprises pensent qu’elles ont le temps, mais elles ne l’ont pas. C’est comme si elles regardaient la lumière d’une étoile qui s’est en fait éteinte depuis quelques années déjà.

Et si la pression du temps est bien réelle, ce n’est pas tant du fait d’un facteur « tendance » mais bien plus d’une lame de fond à laquelle nous participons tous et que certains sociologues ont déjà « documenté » dans leurs travaux.

Comment faire vite ou à défaut « ne pas rater » le train de l’entreprise en mutation ?

En mobilisant les énergies et les « ressources » (Richesses Humaines) dans la mise en oeuvre fonctionnelle et technique de projets riches de sens et aux contours clairement définis.
L’évolution d’un corps social se fait à « son rythme » mais s’il est une constante, c’est bien celle de la « viralité » et le meilleur exemple dans l’entreprise reste celui dont les acteurs et les bénéficiaires portent l’étendard avec fierté !

Quels sont les risques d’être trop en retard ?

Il y en a beaucoup, mais ils ont tous étroitement liés à la disparition de l’organisation !
L’évolution de l’entreprise tient principalement à sa survie par la mise en oeuvre de nouvelles méthodes, de nouveaux réflexes, de nouveaux espaces, etc., dans une perspective inchangée de performance économique (et parfois sociale).
L’organisation qui n’aura pas su évoluer dans cette perspective au bon moment risque de perdre sa légimité et rapidement sa raison d’être d’un point de vue économique par « l’implosion » de son écosystème (employés – clients – partenaires).

Des acteurs engagés

Oui, mais qui ?
Le débat de jeudi a permis de constater à quel point les « acteurs traditionnels » de l’entreprise n’étaient pas préparés pour cet engagement.
Harold Jarche reprend la discussion dans un de ces derniers billets, et je me réjouis de vous proposer l’illustration proposée par Joachim Stroh qu’il partage avec nous :

Effectivement, l’évolution de la conception d’une organisation basée sur les titres et les fonctions vers la valorisation des rôles et des compétences demande un accompagnement et du leadership.
Doit-on attendre une « nouvelle génération » de leaders pour accomplir cette « métamorphose » ?
Si oui, qu’en est-il du facteur temps ?
La vitesse des changements sociaux nous oblige à penser que la « fenêtre de tir » est assez courte et qu’à défaut de pouvoir prétendre à une expertise visionnaire de l’entreprise de demain, il va bien falloir accepter de prendre des risques et de donner de l’impulsion à cette « mutation » dans l’entreprise.

En acceptant de sortir du double carcan :

  • de l’enseignement délivré par les  « business schools » dont  les programmes sont trop souvent restés figés aux modèles et aux processus des années 70 et,
  • des outils de gestion et autres logiciels pensés » dans les années 80,

les managers (RH,com, marketing, sales, etc.) trouveront le(s) terrain(s) idéal d’expression de leur « intrapreneurship » et de l’accomplissement (avec la part de risque inhérente à tout projet) de leurs ambitions.

Les futures générations seront là pour parfaire et continuer le travail entrepris par et dans des organisations conscientes des enjeux d’un environnement « mouvant » à la construction duquel nous contribuons tous.

[Conférence] #e2conf – Boston / ce qu’il faut en retenir : getting work done!


Getting work done !


Tel est le leitmotiv (pragmatique) de la conférence de Boston !

Pour en savoir plus, il y a les « notes » de Andrew McAfee prises et publiées à l’occasion des différentes conférences.

Extrait :

Is the Physical World Safe from Computers? It is conceivable that computer algorithms could master knowledge work, but can they master the physical world? Google’s autonomous car actually drives itself. McAfee and his co-author drove it down Route 101 in stop-and-go traffic. The computerized car did just fine.

Il y a également l‘incroyable travail collectif initié et supporté par Jim Worth  !

Cette conférence a été marqué par un « retour aux fondamentaux » ainsi que je l’avais annnoncé il y a quelques jours !
Luis Suarez, résume cette édition en mettant en exergue la dimension « vie réelle » du social business en complément de nos « vies virtuelles »

So a big highlight for me, from the Enterprise 2.0 conference, is a big Thank You!, to everyone I conversed with, learned from, shared common experiences with, etc. etc. yes, you know who you all are!! (Too many to mention all of you over here in a single paragraph!

Et il y a cette excellente présentation de Yvette Cameron et Alain Lepofsky de Constellation Research que je vous laisse parcourir, lire et relire ….

Après avoir pris le temps de découvrir ces quelques extraits dont la pertinence ne vous aura pas échappé.

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