Entreprise 2.0 : Dopez votre croissance à l’esprit « startup » !


Collaboration, échanges, communautés, tranversalités, tout autant de pratiques et de thèmes que les entreprises – pour la plupart – souhaitent voir prendre plus de place dans l’esprit et le quotidien de leurs collaborateurs pour – entre autres – trouver les relais de croissance nécessaires à leur survie !

Mais la croissance passe avant tout par l’innovation dans le produit, dans le service, dans l’approche managériale et dans l’organisation.

Les entreprises se sont construites autour de remparts de certitudes et de forteresses de pouvoir : les très fameux silos.

Elles sont également organisées autour d’une logique de pérennisation d’un modèle d’affaires qui a fait ses preuves et il n’est pas rare, loin s’en faut, d’entendre dans certains comités de direction des injonctions du type « back to basics » !

Hors l’entreprise, ne peut survivre sans adapter, voire transformer, son modèle d’affaires par une écoute de ce qui se passe autour d’elle, mais également dans ses murs.

Souvent, les moins intrépides mettent en oeuvre des stratégies en faveur de réflexions autour de besoin d’innovations incrémentales pour leurs produits et/ou services ; c’est une stratégie qui consiste à « rester au contact » du besoin tel que perçu au travers des « insights » clients et partenaires, sans pour autant entamer des réflexions trop dérangeantes !

Il est probable que cela ne suffise pas et que les entreprises doivent mettre en oeuvre une réelle volonté de modification de leur « ADN » pour prétendre à exister demain.

dna_modificationMais une « entreprise génétiquement modifiée » n’est pas si simple à imaginer !

Au delà des questions culturelles qui ne sont souvent pas si importantes, le vrai défi est de mettre de la perturbation (du désordre) dans une « mécanique apparemment si bien huilée ».

Il y a le recrutement (externe ou interne) des talents mais aussi (et très souvent surtout) un effort pour apprivoiser (pas trop) la perturbation et lui permettre de déployer tous les effets bénéfiques escomptés !

C’est toute l’organisation qui s’en trouve « chamboulée » alors que les traditionalistes, tous les conservateurs et autres « pépères » du « c’était mieux avant » (version francophone du « back to basic« ) déploient moult efforts pour éloigner la perturbation et bannir les perturbateurs !

peur du changementIl y a les RH pour qui les descriptifs de poste et les cahiers des charges imaginés par les métiers tiennent d’une orthodoxie qu’il serait malvenu de commenter ou de tenter d’améliorer !

Il y a les métiers pour qui, le nez sur le guidon, l’avenir passera immanquablement par leurs idées et la rationalisation de leurs actions et de leurs marchés !

Il y a le C Level toujours prêt à faire des déclarations prometteuses mais qui a du mal à s’affranchir du triptyque thématique, pouvoir-contrôle-carrière, dont la plupart de ses membres se délectent depuis qu’ils ont quitté les bancs des écoles de commerce  !

Il y a tous ceux d’entre-nous qui ne s’en soucient pas, tranquillisés par un discours déresponsabilisant et démagogique et qui n’ont pas encore compris que l‘iconomie risquait de faire disparaître également leurs postes de travail !

Et puis, il y a la plupart d’entre-nous, pétris de bonne volonté et formés à « l’ancienne école » qui ne savent pas vraiment par où commencer : idéation, talent, moyens, ressources …., etc.

A chacun son parcours, mais les possibilités sont nombreuses et variées:

  • l’incubateur privé ou public avec lequel peuvent se créer des dynamiques riches et fructueuses
  • la « spin off » qui offre autonomie et responsabilisation sans pour autant déstabiliser tout l’ensemble
  • l’équipe dédiée, l’émulation interne, sont également, selon les cas, des pratiques vertueuses au service de l’innovation.

Peu importe, mais il est des constantes sur lesquelles vous ne pourrez faire l’impasse :

  • encourager la curiosité et l’ouverture d’esprit (sont-ils des éléments figurant dans vos critères d’évaluations des candidats et des collaborateurs et si oui, jusqu’où ?)
  • favoriser la collaboration avec des talents « perturbants » et créatifs
  • valoriser l’expérimentation au delà des échecs ou des succès

Et n’oubliez pas que l’innovation n’existe pas que dans la réponse technique et qu’elle est le résultat d’une rencontre entre des hommes, des intelligences, des pertinences et des circonstances bien avant d’être une affaire de moyens.

Alors pour préparer demain, n’hésitez pas à bousculer vos habitudes et mettez un peu (beaucoup) d’esprit startup dans vos pratiques et vos équipes, il en va de votre performance économique et sociale de demain !

Vivez vos projets, acceptez les autres, soyez humbles, ouverts et ambitieux pour vous et vos équipes !

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« Innovation, Start Up et Entreprise 2.0 » pour les surdoués !


Innovation et Start-Up sont au coeur des préoccupations de l’univers académique, des milieux économiques, des entreprises, des politiques et de nombreuses publications.

Cover_livre_blanc_entreprise20Nous avons contribué à ce débat avec la publication du livre blanc « Entreprise 2.0 : Start Up et PME » (disponible gratuitement en téléchargement).

Il y a également Anthony Poncier qui a publié récemment Entreprise 2.0 : s’inspirer des start up, vraiment ?

Mais on trouve également des billets très intéressants comme celui-ci publié en mars sur le site du New York Times  Why Innovators Get Better With Age?

Je vous propose, aujourd’hui, de parcourir la présentation préparée par Esteban Contreras qui vous propose de « vous mettre dans la peau d’une start-up  » et de vous poser les 5 questions essentielles pour « doper » l’innovation.
Et n’oubliez pas de faire « The Madagascar Test » 😉

La collaboration, premier pilier de l’entreprise de demain


Quels que soient les produits et/ou les services que les nouvelles entreprises développent et proposent, elles ne peuvent plus faire l’impasse – au niveau organisation – sur la mise en oeuvre de pratiques collaboratives et d’outils ad-hoc.

Au delà de l’innovation technique ou commerciale, la collaboration est un des facteurs de réussite des petites et moyennes entreprises.
Nécessaire, mais pas suffisante, elle contribue à créer la performance économique et c’est pourquoi la collaboration est le premier pilier de l’entreprise de demain.

Ce n’est pas un besoin, ni même une exigence nouvelle, mais tout le monde s’accorde à reconnaître que l’évolution technologique de ce début de siècle rend la pratique collaborative plus facile, donc très certainement plus efficace.

9_types_of_collaborators_infographicLa collaboration est d’abord une attitude, un état d’esprit, qui consiste à travailler ensemble sur des projets, des dossiers, des idées.

C’est à dire qu’elle requiert notamment et en dehors des aspects culturels, une unicité de lieu de travail (physique ou virtuel).

C’est dans cet espace que les idées sont discutées, que les travaux d’instruction sont réalisés, que les décisions sont prises, mais surtout que tous les contenus sont centralisés tout au long de leur cycle de vie.

Dans les entreprises de taille moyenne ou petite, il est communément convenu que la collaboration va de soi et fonctionne bien, quasi naturellement.

Hors, il n’en est rien.

Si la taille des communautés (des équipes) est un facteur important pour la bonne marche des projets, elle n’influe que très peu sur la pratique collaborative en elle-même.

La volonté de collaborer est plus forte chez certains que chez d’autres et c’est pourquoi il est nécessaire de veiller à ce que le contexte soit favorable à son expression la plus utile.

En effet, pourquoi collaborer ?

Au-delà d’une réponse très convenue et banale du type « pour de meilleurs résultats », il est plus intéressant de mettre la pratique collaborative en perspective du point de vue du collaborateur et du point de vue de l’organisation.

Maslow-SNEn ce qui concerne le collaborateur, il est acquis qu’en dehors de prédispositions particulières, la première attente, donc un facteur motivant, est la reconnaissance personnelle.

L’altruisme est probablement la vertu la moins bien partagée et tout en chacun attend d’être « rétribué » d’une manière ou d’une autre pour ses actions au service de la communauté.
La reconnaissance explicite par ses pairs est une forme de rétribution de l’effort consenti.

Qu’est-ce qui peut inciter un employé, cadre ou non, à s’impliquer plus dans un espace collaboratif en dehors de la reconnaissance de ses pairs ?

Voici une liste non exhaustive :

  • aller plus vite ;
  • confronter et valider des hypothèses ;
  • donner plus d’autonomie au projet ;
  • apprendre des autres ;
  • montrer sa pertinence ;
  • assurer un leadership ;
  • maîtriser une équipe ;
  • dissimuler ses faiblesses.

Tout autant de bonnes raisons guidées par des préoccupations personnelles et souvent mises en pratiques selon les envies de chacun, car il en est de la collaboration comme de beaucoup de nos comportements, il est impératif de donner envie.

Du point de vue de l’entreprise, la collaboration est cruciale, notamment dans les phases de création et de consolidation d’un modèle d’affaires.

Les attentes de l’organisation sont d’abord sur le terrain du pragmatisme en bénéficiant de l’intérêt de l’intelligence collective, le fait qu’à plusieurs on est très souvent plus intelligent que seul.

Ainsi, les créateurs d’entreprises, les porteurs de projets innovants tout autant que les dirigeants de petites et moyennes entreprises ont tout intérêt à privilégier d’emblée ce mode de fonctionnement car il est porteur de valeur ajoutée.

Le lancement d’une idée est une chose, sa matérialisation dans un modèle d’affaires en est une autre et la concrétisation du succès de la valorisation des deux étapes précédentes dans une entreprise en est encore une autre.

Il est difficile d’exceller dans les trois domaines et rares sont ceux qui y parviennent.

La mise en œuvre d’outils et de pratiques en support à la collaboration entre les différents participants de toutes les phases de l’éclosion d’une « jeune pousse » sont autant de facteurs de succès car ils portent en eux :

  • la rapidité ;
  • la confrontation ;
  • la synthèse ;
  • le pragmatisme.

Il s’agit de conditions favorables et nécessaires, mais bien évidemment insuffisantes, pour réussir le pari de l’innovation avec une nouvelle idée (approche), un nouveau produit ou un nouveau service.

Parlons-en ensemble le 26 septembre à Yverdon à l’occasion de la conférence : Innovation, Start-Up et PME 2.0.