Sans vision numérique, l’économie suisse peut-elle toujours gagner ?


Dans les médias et colloques, on loue – à juste titre – l’excellence de l’économie suisse : qualité de la main d’oeuvre, innovation, rigueur budgétaire, stabilité politique, culture du travail, faible taux de chômage, etc.

Pour autant, au pays de Heidi comme ailleurs, rien n’est acquis et les fondations de la prospérité de demain restent à construire ou au moins à être consolidées.
Hors, contrairement à ce qu’on pourrait attendre, c’est presque toute l’économie suisse qui aujourd’hui semble figée autour de débats monétaires et de contrôle des heures de travail !

Il est étonnant de constater, dans un pays où la pratique libérale ne se discute pas, que l’absence de protection contre des variations monétaires – fussent-elles importantes – génère tant de débats alors que les réponses – en terme de compétitivité des entreprises – sont à chercher ailleurs et que le numérique peut représenter pour beaucoup des pistes intéressantes.

Il n’y a pas de secteur économique qui échappe à ce constat et quand bien même les entreprises exportatrices seraient plus « poussées » vers l’innovation et la conquête du monde numérique, on ne peut que constater qu’elles évoluent discrètement et probablement lentement.

Xavier Comtesse sur son blog ne cesse de mettre en perspective le manque de vision du secteur de l’horlogerie qui n’arrive visiblement pas à tirer toutes les leçons de la crise des années 1970 !

Mais il y a également le secteur des banques qui doit faire face à l’arrivée des fintech sans parler des autres acteurs de la réussite économique de la Suisse.

En fait, on trouve, de ce côté du Léman, les mêmes réflexes qu’ailleurs : 5 dénis (un par étape) face à la transformation d’une filière économique :

  • phase 1 « irruption numérique » > déni 1 : « nous ne sommes pas concernés« 
  • phase 2 « éveil de la multitude » > déni 2 : « nous le faisons déjà »
  • phase 3 « rapport de force » > déni 3 : « allons voir les autorités »
  • phase 4 « arrivée des géants » > déni 4 : « achetons notre principal concurrent »
  • phase 5 « remontée de la chaîne » > déni 5 : « on aura toujours besoin de nous »

5etapesdeni

Derrière ces constats qui sont devenus presque des cas d’écoles tellement ils sont représentatifs de la réalité en Suisse et ailleurs, que voit-on dans les entreprises ?

Sans participer aux séances des comités exécutifs des entreprises, pas plus qu’à celles des comités directeurs des associations faîtières des branches ou encore des organisations consulaires du type Chambre de commerce, il n’est pas difficile de remarquer une impréparation globale et quasi générale à l’économie numérique !

Les signes sont partout et ce n’est pas l’existence d’une page Facebook ou Linkedin, ni la généralisation des tablettes pour la C suite qui peuvent les masquer !

En ce qui me concerne, je mettrai en exergue l’incohérence des systèmes d’information construit au jour le jour et selon les envies (besoins?) et connaissances de dirigeants peu ou pas formés à la gestion de l’information.
Il en résulte des systèmes sans réelle gouvernance (peu ou jamais formalisée), donc souvent sans unité, avec peu d ‘interopérabilité entre les applications, une juxtaposition de silos techniques censés traiter des informations, une absence de vision :

  • Pas ou peu de vue système,
  • Multiples langages et « framework »
  • Validation de la fonctionnalité au lieu de la valeur de l’usage
  • Etanchéité des silos applicatifs
  • Informatique de gestion pas de contribution,
  • etc,

Il y a aussi, et ce n’est pas étonnant, le retard important pris par la majorité des entreprises, les administrations et bien sur les organes que je citais plus haut, dans la dématérialisation qui est une des étapes nécessaires de l’évolution vers un modèle adapté à l’économie numérique.

L’employé suisse dont on vante l’engagement (discipline?), la précision et la capacité de travail n’est pas le plus productif si on en juge par les données statistiques publiées par l’OCDE :

Productivité horaire

il y a certainement plusieurs raisons, mais il ne faudrait pas sous estimer le temps passé à « bidouiller » avec des logiciels mal ou plus adaptés du tout aux besoins des utilisateurs qui sont contraints à mettre en oeuvre des stratégies et des pratiques complexes pour arriver à produire les résultats escomptés.

Le système d’information est un support d’une meilleure productivité et nul doute que de nombreux employés en Suisse gagneraient en temps, en efficacité et en stress, à disposer d’outils fiables interconnectés et organisés autour d’une vision commune de ce qui est vraiment utile au quotidien !

Ce sont des facteurs essentiels pour déterminer la stratégie qui conduira l’entreprise dans son évolution avec les employés dont les départements des ressources humaines ont la responsabilité de la gestion.
De ce côté, en Suisse les entreprises et les organisations ne font pas dans l’excellence si on en juge par les témoignages objets d’un  sujet diffusé récemment sur la RTS.

Il semble que le consensus se fasse autour d’un immobilisme guidé par un conservatisme bien ancré et probablement une crainte liée à une méconnaissance de ce que peut représenter le futur numérique et une difficulté à s’y projeter.

Les entreprises et organisations donnent l’impression de s’accrocher à une logique interne de reporting, à un management de « sous officier », à une vision de l’innovation exclusivement technique et aux vertus du secret et de l’excellence, alors que l’environnement économique valorise aujourd’hui :

  • l’open source,
  • la collaboration (crowd),
  • le droit à l’erreur,
  • le flux (vs le stock),
  • etc.

Horlogerie, banques et finances, trading, machines-outils, agro business, presse, tourisme, administration ont tous besoin de se remettre en cause (et ce n’est pas nouveau) dans un monde plus global pour apporter des réponses locales et pertinentes à leur volonté de pérennité en termes de performance économique et sociale.

Il n’y a pas que des classements dans lesquels l’économie suisse caracole aux premières places, ainsi dans le classement des entreprises les plus innovantes selon Forbes il faut aller à la place 61 pour trouver Geberit tandis qu’aucune marque ou entreprise helvétique ne figure dans le tableau des « 50 smarters companies » dressé par le MIT !

50 smarters companies (MIT)

Il faut également un environnement réglementaire favorable et de ce point de vue, il semble aussi que la Suisse n’avance pas sur la meilleure voie, selon les informations publiées par Economie Suisse.

Enfin, la Suisse et ses entrepreneur et/ou représentants d’organisations civiles ou politiques disposent de nombreux atouts est avantages qu’il serait dommage de galvauder par peur d’affronter son avenir !

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Innovation, collaboration : pourquoi si peu de Fablabs en Suisse ?


L’innovation en Suisse, c’est presque « une religion » à croire les nombreux classements et les non moins fréquentes déclarations des milieux économiques et académiques.

La collaboration est probablement un peu moins présente dans les gènes qu’ailleurs car ici on a encore le culte du secret et la protection des recettes « maison » qui font le succès économique d’une partie des entreprises suisses est un atavisme réel chez les artisans et les industriels.

Mais, la Suisse, c’est avant tout un pays de « makers », de bricoleurs de génie, d’inventeurs de talents motivés par la quête de l’excellence et un pragmatisme bien ancré.

Aujourd’hui, nous sommes ici, comme ailleurs, challengé au quotidien dans nos modèles d’affaires et dans nos produits ou nos services.
Nous sommes également à la recherche de relais de croissance pour des économies locales très dépendantes du tourisme qui sont aujourd’hui très « chahutées » par les conséquences des politiques monétaires.

Dans ce contexte, non seulement la transition numérique se fait en Suisse à une vitesse très lente, que ce soit dans l’administration ou dans l’évolution des entreprises privées, mais en plus le pays semble hermétique à des pratiques qui ailleurs font sens et donnent des résultats.

Je ne sais pas si l’initiative #SwissDigitalAgenda lancée par des membres des sphères politiques et académiques peut bousculer un peu les choses et accélérer le rythme.

Au delà de ces grande manoeuvres, il reste toujours des initiatives locales qui pourraient être mises rapidement en oeuvre, autour de structures telles que les Fablabs, pour réveiller et « booster » l’innovation dans les cantons  tels le Jura, le Valais pour n’en citer que deux.

Fablab, c'est quoi?

En Suisse, l’apprentissage fait partie du cursus de beaucoup d’employés et la confiance dans le savoir-faire des petites et moyennes entreprises est importante.

Pourquoi ne pas en profiter pour créer

  • des pôles d’excellence dans la formation,
  • des espaces d’innovation
  • des lieux de production « relocalisée »

au service de l’économie des villages, des petites et moyennes villes de Suisse ?

  • Dans un pays ou l’initiative individuelle est largement valorisée (et à juste titre), suffirait-il de mettre un peu de collaboration pour que ces espaces deviennent de réelles opportunités de développement économiques locales ?
  • Dans une économie ou le partage (crowd, marketplace) et les « nouveaux outils » (impression 3D), n’y-a-t’il pas une réelle opportunité à saisir pour recréer du lien social local et rentable d’un point de vue économique ?
  • Enfin, dans un monde économique ou l’innovation est clef, des pratiques simples et compréhensibles ne sont-elles pas aussi à la source des bonnes idées qui feront le succès de demain au niveau local mais aussi global ?

Pour en reparler 🙂

En attendant la liste officielle des Fablabs en Suisse, selon la Swiss Fab Fondation (un site non remis à jour depuis plusieurs mois !) :
Fab Lab Bern, http://fablab-bern.ch
Fab Lab Chêne 20 / Renens, http://www.fablab-chene20.ch
Fab Lab Fribourg, http://fablab-fribourg.ch/
Fab Lab La Côte, http://www.fablab-lacote.ch
Fab Lab Lugano, http://fablab.supsi.ch/
Fab Lab Luzern, http://luzern.fablab.ch
Fab Lab Neuchatel, http://neuch.fablab.ch
Fab Lab Winti, http://www.fablabwinti.ch/
Fab Lab Zürich, http://zurich.fablab.ch

Ralph Rimet et l’esprit « startup »: Osez, Créez et Fuyez les grincheux!


Bonjour Ralph, Comment vas-tu ?
Très bien ! D’humeur créative en ce moment 🙂

Tu as une expérience riche en matière de startup, peux-tu nous rappeler rapidement ton parcours ?
J’ai créé ma première start-up SECU4 en 2006 et je l’ai dirigée comme CEO jusqu’en 2013.
SECU4 a notamment été sélectionnée parmi les 100 start-ups les plus prometteuses au monde en 2009.
Avec notre produit SECU4Bags nous avons été le premier accessoire de sécurité au monde sous la licence « made for iPhone » d’Apple.
J’ai ensuite repris un rôle de CEO quelques mois dans la société valaisanne Evenhook.
J’ai reçu en avril 2013 le titre d’entrepreneur de la décennie de la HEVS.
Actuellement je suis entre deux activités, à la recherche et à la construction de nouvelles opportunités. J’utilise notamment mon expérience pour la partager avec des jeunes créateurs d’entreprises et des PME. Je reste dans tous les cas très actif dans le domaine de l’innovation et des start-ups.
Je suis dans une phase très créative de ma vie ou tout est possible.
C’est très agréable à expérimenter et très enrichissant.

Quels enseignements as-tu retirés de ces années riches et intenses ?
Que malgré tout l’enthousiasme que l’on peut avoir l’entrepreneuriat reste un business.
Et que le business peut parfois être cruel et injuste.
J’ai très longtemps été un idéaliste qui pensait que les plus méritants s’en sortaient.
En réalité, les plus malins sont souvent ceux qui s’en sortent le mieux.
La vie m’a donnée de belles leçons qui m’ont renforcé en tant qu’être humain.

J’ai aussi appris le pouvoir du mot « non ». Qui m’était totalement inconnu.
Je pensais toujours être redevable et par conséquent ne pas être en mesure de dire « non ». Notamment avec les différentes relations que j’ai pu entretenir avec les investisseurs ou les gens qui ont soutenu mes différents projets.
Aujourd’hui je suis plus au fait de savoir qui je suis, quelles sont mes limites, et d’accepter de ne pas toujours être aligné avec mes partenaires.
Je suis devenu excellent pour délivrer des choses réalistes.
Et surtout j’identifie très vite les ambitions trop élevées. Même si dans tous projets il y a une part de risques et d’irrationnel.
Après près de 10 ans dans le domaine je pense m’être forgé une expertise qui me permet aujourd’hui d’être très pertinent y compris dans des entreprises hors cadre start-up.
Ma palette de compétence est hyper large et axées sur le concret et la pratique.
J’ai notamment beaucoup appris sur la gestion de l’humain et des relations humaines.

Quel regard portes-tu sur l’innovation en Suisse en général ?
De manière générale je pense que la Suisse, et les classements le confirment, est un leader en terme d’innovation. Les infrastructures, la formation, la recherche et la combinaison entre entreprises privées, universités et hautes écoles est gagnante pour notre pays. S’ajoute à cela les différents organismes de soutien à la création d’entreprise, qu’ils soient privés ou étatiques et l’on trouve ici un excellent terreau d’opportunités.

Le profil des investisseurs, bien qu’en progression reste toutefois encore un peu, selon moi, conservateur et peu enclin à prendre de vrais risques sur des projets hors cadre.

Ici il existe une sorte d’autoroute de l’innovation, une sorte de tube qui absorbe et canalise les projets de start-up, une sorte de structure cadrée qui dame et uniformise la présentation des projets et finalement crée une usine à projet de start-up via le programme CTI.
Dans un sens c’est un excellent moyen d’identifier des projets et de sélectionner les meilleurs, mais les meilleurs sont finalement ceux qui arrivent le mieux à se calquer au modèle que l’on impose.
Et plus la réputation du projet est bonne plus le projet a de chance de réussir.
En gros ceux qui savent survivre et s’adapter au tube réussissent. C’est un modèle de réussite bien suisse en quelque sorte.
Je pense que ce schéma peut tuer la créativité des start-ups qui se retrouvent souvent à passer plus de temps à concourir entre elles pour obtenir les faveurs d’investisseurs plutôt qu’à travailler sur ce qui est important, leur business model et la génération de cash.

A propos des start up et des relais de croissance !

Faut-il, à ton avis, mettre en œuvre d’autres soutiens que ceux déjà existants pour les « jeunes pousses » ?
Je pense qu’une incitation plus forte sur l’investissement des capitaux dans les start-up devrait être mise en place au niveau suisse.
Beaucoup d’argent est dormant sur les comptes ou investi sur des objets qui ne sont pas forcément le moteur de notre économie nationale.
L’investissement dans les start-up devrait être favorisé par des avantages fiscaux.
Les créateurs d’entreprises devraient également ne pas se voir imposer leur salaire annuel pendant un laps de temps de la création d’entreprise. Souvent les salaires perçus sont réinvestis par le créateur d’entreprises. Mais le taux fiscal est calculé sur l’ensemble de ce qui est touché par l’entrepreneur. Ces montants ne devraient pas être calculés dans les revenus.
Pour l’avoir vécu, on se retrouve à payer des impôts sur des montants que l’on n’a plus, qui sont investis souvent pour créer des emplois qui eux même génère de l’impôt.
Une souplesse concernant ces montants devrait être trouvée.
Pour ce qui est des soutiens actuels je pense qu’ils commencent à être tout à fait satisfaisants.
Il existe du capital pour les entrepreneurs motivés. Il faut savoir le chercher et se battre pour l’obtenir.
Pour moi le principal frein en suisse reste ce conservatisme qui se ressent dans l’ensemble de l’économie. Mais c’est malgré tout aussi une des forces de la Suisse.
Mais c’est un modèle qui fonctionne pour les banques et les assurances. Sachons voir au-delà.

De l’innovation technique à l’innovation managériale, quel est ton regard sur la situation globale des entreprises notamment en Suisse romande ?
La Suisse reste un pays de très bons ingénieurs qui font d’excellents produits.
Le tout beau – tout propre reste notre principale qualité.
C’est aussi lié à ce conservatisme qui nous distingue. Nous faisons des choses, et nous les faisons bien. Par conséquent la propension à créer de l’innovation via nos entreprises en Suisse est là.
Et je pense que le modèle fonctionne relativement bien.
Certaines entreprises en sont très au fait, souvent celle qui pratique à l’international, et d’autres reste plus conservatrices dans leur approche de l’innovation.

Toutefois notre pays de bon bosseur a encore de la peine à innover en termes d’innovation managériale. : souvent influencé par notre culture de la productivité et de l’establishment qu’il ne faut pas trop bousculer.

Il reste beaucoup de progrès à faire pour bousculer les mentalités et redonner aux ressources humaines de l’entreprise des conditions de travail qui donnent un sens et qui implique les collaborateurs dans la structure.
Avec les générations actuelles qui cherchent le sens avant l’argent, les structures hiérarchiques actuelles paraissent aujourd’hui bien désuètes. Et le modèle ne fait plus forcément rêver.
Par conséquent des nouveaux modèles axés sur le partage, la créativité, la responsabilité individuelle, et sur des modèles autonome de gestion devraient être mis plus en avant. Et nous pêchons encore beaucoup à innover dans ces secteurs.
Je suis partisan pour ma part pour des petites équipes mobiles, flexibles, avec des hiérarchies plates et de haut niveau de responsabilité individuelle, une planification des tâches et une liberté dans l’exécution de celles-ci tant qu’elles correspondent à l’objectif général.
De manière générale nous baignons dans l’héritage de nos acquis sans prendre le courage de changer les choses.
Malheureusement nous créons de plus en plus de gens qui sont en souffrance dans leur travail par manque de réflexion sur ces sujets et manque de courage de les mettre en place.

Quel message souhaiterais-tu partager au sujet de l’innovation et de l’économie romande ?
Oser. Créer. Prenez des risques. Ayez le courage de vos idées. Soyez malins. Flexibles.
Fuyez les grincheux. Abattez-moi ce conservatisme suisse !

Quelle est la valeur ajoutée d’un profil comme le tien pour une entreprise qui souhaite mettre en place des initiatives pour trouver ses relais de croissance ?
Je pense « out of the box », je vais perturber, je vais analyser de manière globale, agir de manière précise, par des actions concrètes, je vais juger les compétences et l’équipe, la façon de travailler, je vais donner ou ajuster le cap.
Je suis un généraliste capable d’agir sur plusieurs niveaux.
Je suis surtout un enthousiaste qui est capable de remobiliser les troupes et de favoriser l’esprit créatif d’une structure.
J’ai un réseau qui m’inspire et avec qui je travaille.
J’implique les gens en fonction de ce que j’ai besoin et de ce que je recherche.
Je suis un entrepreneur, je prends par conséquent des risques. Mais avec l’expérience aujourd’hui je sais les mesurer et les adapter.
J’arrive, j’écoute, j’analyse, je prends ma place et je fais bouger les choses.
De la planification financière, en passant par la création de produit, la gestion des ressources humaines/équipes, l’adaptation de la proposition de valeur, le marketing, j’ai un spectre large et un profil très adapté aux PME.

Quels sont tes projets à moyen terme ?
Remonter une ou plusieurs start-up avec des gens enthousiastes et créatifs.

Merci !

Vous pouvez prendre contact avec Ralph par email ou par son compte twitter (@RalphRimet)

Marketing, e-reputation, social, image au menu de la rentrée romande !


Le Forum économique du Nord Vaudois (FNEV) est l’évènement de la rentrée en Suisse romande et l’édition 2014 propose une palette d’orateurs très riche autour du thème :

Comment promouvoir l’image de mon entreprise ?

Sans anticiper outre mesure sur le contenu des présentations et la richesse des débats, il est intéressant de noter qu’aux côtés de représentants d’entreprises internationales (Zenith, BAT et Nespresso), l’organisation a su faire appel à des acteurs locaux.

Comme à son habitude, le FENV s’attache à mettre en valeur des retours d’expériences et des propositions concrètes et diverses (ou différentes).

Montreux Jazz Café LondresUne fois de plus la singularité des expériences sera au rendez-vous avec notamment la présence de Mathieu Jaton (Montreux Jazz Festival et Montreux Jazz Café).

Il sera également question de médias et réseaux sociaux (comment pourrait-il en être autrement ?) et avec Yan Luong (Chef Communication Digitale, Présence Suisse,Département Fédéral des Affaires Etrangères) les participants auront droit, à coup sûr, à une présentation aussi intéressante que pertinente, concrète et subtile.

A vos agendas !

Le FENV soigne son image et vous trouverez sur Facebook, Flickr, Twitter ou encore LinkedIn de quoi satisfaire votre soif d’information et vous préparez pour ce grand rendez-vous du réseautage en Suisse romande.

On s’y retrouve le 4 septembre à Yverdon-Les-Bains (ou un peu plus tôt, le 19 août pour le traditionnel Golf & Business Cup du FENV)

En attendant, permettez-moi de vous proposer une excellente communication (parmi tant d’autres) faite à l’occasion de l’édition 2013.