Social business : en avant vers la collaboration ciblée, donc efficace !


Alan Lepofsky (@AlanLepo) nous livre dans cette présentation (dont vous pouvez survoler rapidement les premières slides) une analyse de l’intérêt de la contextualisation (intégration ? interopérabilité ?) du social avec les applications en production dans les entreprises.

Publiée sous le titre « The rise of purposeful collaboration », cette prezo a l’intérêt à partir des slides 23 de présenter des illustrations concrètes.

Au cas ou vous n’auriez pas envie de parcourir le document, ci-après la slide qui résume le tout !

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En bonus, une présentation faite par Alcatel-Lucent (@mjadoul) à propos de son expérience d’Intranet social avec Jive !!

Enjoy 😉

Matinée E2.0 > Métiers et IT : un nouveau contrat de service !


A l’occasion de la troisième édition des Matinées de l’Entreprise 2.0 qui s’est déroulé à Genève hier, nous étions nombreux à échanger autour du thème des pratiques collaboratives et de la manière dont les évolutions « technologiques » autour du poste de travail allait venir en support à ces « nouvelles pratiques ».

Le cabinet Voirin-ATELYA a su partager avec nous les enseignements des dernières études et observations faites sur le terrain, au sujet des réseaux sociaux d’entreprise notamment, et dont certaines ont fait l’objet de publications.

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Il est acquis pour tout le monde économique, ou presque, que l’évolution des technologies et bien entendu celle de nos comportements personnels dans le traitement de l’information va considérablement influencer notre approche du travail.

C’est dans cet esprit que les collaborateurs d’ACE-SI ont présenté les dernières tendances tant en ce qui concerne les parts de marché des OS (y compris les mobiles) que l’évolution des outils (PC, tablettes, téléphones intelligents) et des architectures des SI.

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Au delà de la mise en perspective des pratiques et des outils, les discussions ont rapidement mis en exergue le besoin d’un « nouveau contrat de service » entre les métiers et l’IT.

En effet, les DSI présents n’ont pas manqué de faire part de leurs  difficultés à mettre en oeuvre un système toujours plus souple, ouvert, « personnel » dans un contexte où les outils personnels évoluent plus vite que ce qu’il est possible d’organiser dans une entreprise.

Ils ont également mis en exergue un environnement de plus en plus contraignant : réduction des coûts, pression des métiers (reglmentation, résultats, etc.), augmentation des risques (sécurité).

Vu la rapidité de l’évolution de nos modes de consommation de l’information et des innovations technologiques qui y sont liées, et du fait que les directions informatiques (elles ne sont pas les seules) n’avaient pas toujours anticipé l’arrivée de ces nouveaux comportements, il est probable que le support à l’entreprise de demain passe par l’établissement d’un contrat de service clair et explicite entre l’IT et les métiers, contrat qui pourrait faire l’objet d’une première pratique collaborative !

A votre avis ?

Les présentations et autres supports utilisés à l’occasion de cette matinée sont disponibles sur e-20.ch

[#e20s] Pratiques, outils et poste de travail de l’entreprise de demain


Tel est le thème de la 3ème matinée de l’Entreprise 2.0 qui se tiendra le mercredi 23 janvier à Genève.

En préalable à ce « séminaire » auquel vous êtes conviés, ne serait-ce qu’à partager un petit-déjeuner et suivre les débats et démos (particpation gratuite, mais inscription souhaitée), je souhaiterais en cette fin d’année revenir sur deux (entre autres) évènements importants récents et importants.

Il y a eu d’abord (hors chronologie) le lancement dans Google + des communautés, de Google Drive et des premièrse tablettes Nexus.

En face (ou presque) Microsoft peaufinait son offre Office 365, la nouvelle version de SharePoint, SkyDrive et Surface !

Les pratiques évoluent rapdiement et les nombreux projets collaboratifs et sociaux mis (ou en cours de mise) en oeuvre dans les organisations ne peuvent que bénéficier de ces nouvelles offres fonctionnelles et matérielles.

Il y a quelques semaines, nous échangions à linitiative de @bjoern_n  à propos de la « digital workplace », des besoins auxquels elle rép0ndait mais également des perspectives (télétravail, souplesse, réduction des coûts immobiliers, etc.) qu’elle permettait d’imaginer.

Quelques semaines auparavant, je tentais d’illustrer pourquoi et comment l’interopérabilité ou à minima un peu de standardisation serait une « bonne idée » pour soutenir l’évolution du quotidien des « cols blancs »

Il est aujourd’hui peut-être plus facile de dessiner le futur des pratiques, mais également des outils que nous utiliserons !

Pour autant, il est probable que les efforts réalisés pour une meilleure interopérabilité restent largement insuffisants (pas de standard commun aux éditeurs) ou incomplets.

A ce sujet et en complément des nombreux articles et points de vue notamment à propos de SharePoint 2013 (plateforme sur laquelle j’ai l’opportunité de travailler actuellement), je vous propose de découvir la valeur ajoutée qu’une solution comme celle proposée par harmon.ie peut vous apporter au meilleur bénéfice des vos utilisateurs et de l’utilisation des applications Office à partir du client Outlook !

Venez en discuter avec nous le 23 janvier !!!

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Retour sur mes intuitions 2012


Un an passé, le temps de faire le point sur un billet publié le 13 décembre 2011 dans lequel j’esquissais les tendances importantes pour 2012 !

Pas vraiment de surprises, la mobilité a continué à se développer autour des deux offres de services et d’applications que sont IOS et Android. On notera l’arrivée « tardive » mais prometteuse de Microsoft avec Windows 8, à suivre !

La deuxième tendance placée sous les feux de la rampe était la gamification.
Il est vrai qu’on en a beaucoup parlé en 2012, mais la mise en oeuvre de ces techniques est encore loin d’être très importante, parfois du simple fait de la difficulté à intégrer la gamification dans une stratégie sociale.

L’Intranet collaboratif est une réelle tendance de fond qui n’est pas prêt de s’arrêter tant les projets sont nombreux et la « précision » de la mise en oeuvre reste une question « sensible » !

Quant au cloud computing, ce n’est pas à proprement parler une tendance, c’est devenu le quotidien de l’exploitation des applications et des informations que nous utilisons quotidiennement. Le cloud est le principal support du développement de l’offre mobile dans sa diversité, sa pertinence et sa qualité.

Les médias sociaux continuent, comme prévu, de se développer mais également de se « professionnaliser ».
Dans ce domaine, on suivra avec intérêt, l’ouverture des communautés dans Google + et la multiplication des HangOut et l’interopérabilité avec YouTube.

La TV connectée est probablement la tendance qui a avancé le moins en 2012 malgré l’arrivée dans les magasins des appareils de nouvelle génération. Il est probable que la faiblesse ou l’étroitesse de l’offre existante ait eu quelques conséquences dans un marché insuffisant mature notamment du côté des fournisseurs de contenus et des opérateurs, à suivre !

Considérée comme lourdes, non prioritaires par le business, les questions de gouvernance de l’information sont essentiellement portées par des éditeurs. Il s’agit de chantiers très (trop) structurants dans lesquels les priorités évoluent selon les interlocuteurs concernés et pour lesquels un effort de travail sur un glossaire (ou un référentiel) universel serait un plus !

Enfin, le management 2.0, qui pour certains n’est rien de plus qu’un épisode de l’éternel débat quant à la conduite du changement, reste à mon avis et plus que jamais à l’ordre du jour.

Ce n’est pas un hasard si le Havard Business Review Press a publié une nouvelle édition du fameux « Leading Change »  de John P. Kotter avec une nouvelle préface de l’auteur.

Leading Change

Social Business, des « déboires de César Birotteau » à Zola


La semaine dernière, Xavier Aucompte, le très pertinent dirigeant de WEA, publiait sur un blog, un billet d’humeur intitulé « les réseaux sociaux d’entreprise : grandeur et décadence » avec le sous titre « Si Balzac était encore là, que pourrait-il écrire ? ».
Et Xavier de mettre en exergue les nombreuses contradictions de ce marché et/ou de ses acteurs notamment dans l’hexagone :

Si la publicité tapageuse a été forte pour vendre ces outils sans être très transparente avec la réalité des expérimentations, la crise et la nouvelle maturité des entreprises sur ce marché nous amènent à commencer un va et vient proche du « je t’aime, moi non plus ».

Et tout au long de ce billet , Xavier « flirte » avec un autre grand moment du journalisme, de la littérature et de l’histoire de France : le fameux « j’accuse » d’Emile Zola !

Et si au-delà de l’allusion aux déboires du très célèbre César Birrotteau, n’était-il pas plus pertinent de placer tout à chacun devant ses responsabilités !

Face à la crise financière, économique, sociale et humaine qui continue à déployer ses méfaits, peux-t-on se contenter d’initiatives tièdes et sans grandes perspectives ?

Aujourd’hui, toutes les organisations peuvent déployer, au meilleur profit, des outils et des méthodes porteuses de valeur ajoutée pour leurs clients, leurs fournisseurs, leurs employés et donc elles mêmes in fine.
Alors comment interpréter  ce que Xavier qualifie de négation de « l’évidente révolution des (nos) usages » ?
Que faut-il comprendre dans cette attitude ?

Faut-il « comme Zola » a su le faire dans un cas bien plus douloureux, s’engager et « pousser un coup de gueule » ?

Qui faut-il accuser et de quoi ?

  • les élites de leur absence de vision ?
  • les organisations de pas savoir exprimer leur « mission »
  • les conseils d’administration de ne pas voir plus loin que le bout de leur nez ?
  • les managers de leur manque de leadership ?
  • les responsables RH de leur éloignement et du peu d’empathie ?
  • les employés de ne pas avoir toujours « le courage » de s’engager ?
  • l’informatique de « compliquer » à souhait les choses simples ?
  • les éditeurs de jouer « perso » ?
  • les consultants du manque d’envergure sur le social business ?
  • les équipes projet de la culture du « pilote » ?
  • les financiers de leur incapacité à réfléchir hors ROI ?
  • les réseaux grands publics de leur trop grand succès ?
  • les smartphones d’avoir « désacralisé » l’usage des technologies de l’information ?
  • Microsoft de dominer le marché des intranets collaboratifs avec Sharepoint ?
  • etc.

Il est vrai que comme Zola, il faut du courage, de l’engagement et probablement un peu de passion pour réussir la transformation de nos organisations !

PS : Afin d’être tout à fait clair, j’ai un trop profond respect pour Balzac, Zola, leur oeuvre et leurs actions respectives, pour ne que considérer ce billet  que pour ce qu’il est, c’est à dire une suite donnée à la publication de Xavier et ce sans autre prétention d’aucune sorte 😉 Merci