[infographie]- Intranet social : un parcours d’obstacles ?


Prescient Digital Media vient de produire une infographie mettent en valeur quelques données de sa dernière étude (Février 2012).

Quelques informations ont retenu notre attention :

  • seulement 9% des organisations ont mis en production un intranet social,
  • mais 78% d’entre-elles ont une stratégie de gouvernance et des règles qui s’appliquent aux contenus publiées et partagés,
  • et 61% utilisent au moins un « média social » dans l’intranet.
  • Pour 18% un frein important est le manque de support du C-Level à ces initiatives tandis que pour un nombre identique il y d’autres projets plus importants,
  • 12% constatent que le manque de support des équipes IT nuit à ces projets et ils ont 10% à juger que le manque de règles (gouvernance) est un frein.

Tous sont d’accord sur les 10 étapes fondatrices d’un intranet social

   Besoins des métiers (business)

   Besoins des utilisateurs

   Bonnes pratiques

   Planification et déploiement

   Stratégie de gouvernance

   Architecture (information et IT)

   Maquettes (wireframes)

   Design

   Mise en production

   Accompagnement

Publicité

Intranet 2.0, réseau social d’entreprise : Y’a qu’a, faut que,… pas si simple !


Eh oui, il n’y a aucun automatisme ni aucune évidence dans la mise en oeuvre d’un projet de communication « ouvert » et participatif au niveau des organisations professionnelles même si le lien social est « naturel » et bien ancré dans notre ADN.

Les échecs ne sont ni rares, ni nouveaux (voir les retours d’expérience de Thales et APEC publiées en mai 2009) et bien que les projets aient gagné en maturité et malgré le soutien de nombreux consultants, éditeurs et bloggeurs dont nous sommes (méthode Coué ?), ce n’est jamais gagné d’avance.

Retour d’un échec

On peut imputer un échec à de multiples causes qui tiennent toujours, in fine, à la technologie et/ou à l’humain.

L’article publié en 2009 sur Agoravox et dont est extrait le schéma ci-joint avait eu le mérite de lancer un débat en s’arrêtant aux 4 causes majeures de l’échec d’un projet informatique : la rivalité, la mesure, la logique de mesure et l’outillage.

Bien que le réseau social d’entreprise ou  l’intranet ne puisse se résumer à un projet informatique, il est utile de rappeler que le choix de la plateforme est important mais qu’il convient d’abord de préciser le premier périmètre du projet et ses évolutions possibles et souhaitées.

Début  août, nous avons eu connaissance de la décision d’abandon d’un projet de réseau social d’entreprise mené par un organisme de formation.

Sans entrer dans le détail de ce projet initié par une organisation qui, comble de l’ironie,  vend dans son catalogue de la formation à l’animation et la gestion de réseaux sociaux et collaboratifs (les cordonniers ne sont-ils pas toujours les plus mal chaussés dans l’imagerie populaire ?), nous retiendrons trois principales causes à cet échec :

  1. l’absence de vision de la part du management :  difficulté d’imaginer les contenus, d’organiser les équipes, de mettre en place des critères (mesure) et donc de conduire le projet
  2. l’incohérence de la communication  (faire passer les moyens avant les objectifs) et l’impossibilité de recruter des contributeurs et de fédérer un noyau dur
  3.  la confusion entre mise en production technique et animation d’un réseau

Une logique de services

La collaboration se nourrit d’une logique d’ouverture et de services.

Que vous ayez un projet de réseau social d’entreprise ou de renouvellement de votre espace intranet, vous devez absolument considérer l’offre de services que vous allez mettre à disposition des participants que vous souhaitez voir participer aux espaces de partage initiés dans et au delà de l’entreprise.

Et ce n’est pas si simple  !

Quelles que soient vos motivations et les détails de votre démarche, elle doit rester progressive, rigoureuse et cohérente avec vos objectifs.
Il est en ce domaine quelques retours d’expérience utiles et celui de Alcatel-Lucent en fait partie.

A vous de promouvoir votre vision, de préciser vos projets et vos objectifs pour définir votre offre de services.

Chaque projet doit pour réussir s’inscrire dans une logique propice au développement de l’entreprise et pour mieux vous en convaincre venez en discuter avec nous à l’occasion de la Conférence Intranet 2011 : le 11 octobre, à Paris.

Récemment, on découvrait « The Innovator’s DNA » par Jeffrey H. DyerHal B. GregersenClayton M. Christensen, mais qu’en est-il, à votre avis, de l’ADN Collaboratif ?

Social, collaboratif, gouvernance, infobésité : quel avenir pour l’email ?


Depuis quelques mois, nous sommes plusieurs à écrire et commenter sur l’importance et l’usage du courrier électronique dans les années à venir tant il est vrai que d’autres solutions existent aujourd’hui, notamment dans le monde de l’entreprise.

Je vous propose de découvrir, dans la présentation ci-après, le point de vue de Jesse Wilkins et  notamment le panorama des solutions de remplacement ainsi que certains de leurs avantages/inconvénients par rapport à l’email :

Et pour tout ceux qui cherchent des infos sur les RSE, une (toujours excellente) présentation de nos amis d’USEO .

Pour ceux qui on

Réseaux sociaux d’entreprise : pourquoi ça marche ?


J’aurais pu intituler cette note « retour aux sources » tant le succès des réseaux sociaux d’entreprise nous replonge dans nos « fondamentaux »  et ce ne sont pas les débats et conférences du récent Salon de l’Intranet qui vont nous contredire !

Le réseau social d’entreprise n’est pas un projet technique

En effet, les outils mis à disposition des utilisateurs servent avant tout la dimension humaine et c’est bien pour cela que ça marche !

Si les frontières entre « maison et bureau » sont de plus en plus tenus, il semble, à lire l’étude de IDC, que le fossé numérique se creuse entre les entreprises et leurs salariés.

Si « la crainte de perdre le contrôle face à une organisation virtuelle par définition complexe à appréhender » est bien réelle du côté des entreprises, l’adoption des outils web 2.0 par les salariés reste une formidable opportunité pour les entreprises.

Le réseau social d’entreprise supporte des projets ouverts

En valorisant l’humain, le réseau social d’entreprise est un ensemble de solutions imaginées pour supporter et faire avancer des projets ouverts, loin des cloisonnements traditionnels.
L’ouverture de l’entreprise à son ecoystème se fait au gré de ses intérêts et de ses besoins et à un rythme maîtrisé.

Avec le RSE, l’ouverture ne signifie pas perte de contrôle !

Bien au contraire, le réseau social d’entreprise permet de « garder la main » tout en valorisant les échanges, les apports externes et l’implication, selon les espaces et les projets, des employés et cadres de l’entreprise aux côtés des partenaires et de certains clients.

La mise en oeuvre d’un réseau social d’entreprise est facile !

Et ce n’est pas le moindre des avantages !
Si les projets n’ont généralement pas une dimension technique, il n’en demeure pas moins qu’ils s’appuient sur des outils développés sur des plateformes technologiques et les équipes techniques doivent, pour le moins, en assurer la mise en oeuvre !

Disponible en SaaS ou dans le Cloud, le RSE s’inscrit parfaitement dans les nouvelles réalités des entreprises et des nouvelles applications qu’elles mettent en production en  complément et en interaction avec les outils traditionnels que ce sont les ERP, CRM, ECM et autres solutions métiers.

Sortir de « l’informatique de gestion » pour se projeter dans une « informatique de contribution« , c’est aussi pour cela que le réseau social d’entreprise, ça marche !

Social, 2.0, mutation et gouvernance de l’information


La mise en perpective de la gouvernance de l’information au travers des différents prismes associés aux 5 mots clefs : STRATEGIE, EVALUATION, CYCLE, SERVICE, CONFIANCE à laquelle nous avons ajouté en début de semaine un éclairage autour des réalités de COUTS, RISQUES et CONFORMITE trouve, dans les quelques lignes qui suivent, son épilogue.
Aujourd’hui, nous allons, comme annoncé mi-août, clore cette série de notes par le développement de notre point de vue de ce que peut être la gouvernance de l’information en regard des thèmes suivants : SOCIAL(E), 2.0 et MUTATION.

Mettre en valeur la dimension sociale

Aujourd’hui, tout ou presque est social MAIS surtout le réseau !
Nous avons déjà abordé le sujet des réseaux sociaux en général et des réseaux sociaux d’entreprise courant juillet dans nos précédentes notes et du point de vue de la gouvernance de l’information, il est clair que les contenus échangés, commentés et utilisés par ces groupes sont éligibles, au niveau des entreprises, au programme de gestion des documents et autres contenus et actifs informationnels.

En participant de ces programmes, ces contenus, du moins certains, vont acquérir une valeur officielle, reconnue, valorisant ainsi le système.
Dans la dimension sociale, il y a surtout les interactions et l’échange dont la mise en valeur peut également être supportée par la gouvernance de l’information.
Prenons pour exemple un cas simple :
vous avez rendez-vous avec cabinet de recrutement ou avec un responsable ressources humaines, et pour cet entretien vous avez préparé CV, recommandations, certificats de travail ainsi que tous les documents valorisant votre parcours et votre personne.
Généralement, l’entretien, pour tout aussi cordial qu’il puisse être, va être principalement basé sur la lecture par chacun des documents et la découverte des informations.

Dans le cadre d’un programme de gouvernance de l’entreprise, il est possible d’anticiper la valorisation et le contexte d’utilisation de ces informations (données) autour d’un réseau social d’entreprise étendue.
Dans ce cas où la transmission des informations et des documents est faite simplement dans une application partagée, il est probable que lors du premier rendez-vous, la place sera bien plus grande pour des échanges ouverts, riches et approfondis (sur la base des informations déjà transmises et lues).
L’acte d’échange, donc la dimension sociale, est ainsi valorisé au-delà des supports documentaires ou informationnels.

Communiquer, interagir, échanger au-delà de la technique, bienvenue dans l’ère 2.0.

2.0 et demain 3.0, le débat est ouvert notamment au travers de nombreuses notes sur le web.
J’aime beaucoup la définition que reprend @benoitvidal en citant le schéma que propose @chiefmartec qui a le mérite d’être clair et d’expliquer simplement le changement :

  • Le web 1.0 consiste à lier des pages. Les géants qui ont émergés de cette vague sont Google et Yahoo!, ils nous aident à trouver du contenu des pages web.
  • Le web 2.0 consiste à lier des personnes. Les médias sociaux ont explosé, en permettant le partage de photos et vidéos sur flickr et YouTube, ou en nous connectant avec nos amis et collègues à travers Facebook, LinkedIn, Twitter, etc.
  • Le web 3.0 consiste à lier des données. Qui sera le leader de cette période ?

Le web 1.0 a apporté le web marketing et le search marketing. Le web 2.0 nous a apporté le social media marketing. Le web 3.0 nous apporte un nouveau concept, le data marketing.

Nul besoin d’en rajouter sur l’impérieuse nécessité d’une stratégie de gestion des actifs informationnels (données et documents) et si vous en doutez encore allez jeter un oeil sur l’article paru dans Le Temps de ce jour à propos du web sémantique.

Une mutation bien au-delà de ce que nous imaginons.

La révolution numérique est en marche et nul ne peut en douter.
Les évolutions technologiques de ces 20 dernières années sont le socle d’une mutation profonde de notre société et de notre condition.

Nul ne sait où nous allons, mais tout le monde s’accorde à constater que nous y allons avec précipitation.
Il y a quelques jours Jean-Claude Guillebaud abordait, entre autres, cette réalité de notre mutation et la vitesse à laquelle elle se passe, dans A Première Vue – RSR, tandis que d’autres tels Hans Moravec ou encore Paul Virilio (théoricien de la vitesse) travaillent sur les étapes et les conséquences de cette révolution numérique.

La gouvernance de l’information est une nécessité qui va accompagner cette transformation et l’innovation informatique qui révolutionne notre rapport au réel ne peut que se faire dans un espace de confiance et de rigueur.

Sommes-nous prêts ?