Avatars, pseudos, profils enrichis, sphère privée, personal branding, ….., tout autant de bonnes questions à se poser avant de passer à l’action.
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Avatars, pseudos, profils enrichis, sphère privée, personal branding, ….., tout autant de bonnes questions à se poser avant de passer à l’action.
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Il y a engagement et engagement : j’aime …… un peu, beaucoup, à la passion ….., vous connaissez la suite.
Bien évidemment, les milliards de » I like » distribués aux pages et aux statuts sur Facebook ont mis en évidence la capacité d’engagement des amis, des clients et des citoyens au profit d’un membre, d’un produit ou service, d’une idée, mais,…., il y a un mais !
L’abondance n’est que rarement signe de qualité, et la facilité de la mise en oeuvre de l’acte d’engagement (simple clic) a contribué à créer une image uniquement intéressante d’un point de vue quantitatif.
Ce n’est pas si mal, après tout : chacun sait que « statistiquement » parlant, plus votre notoriété est importante, mieux vont vos affaires !
En matière de génération de leads, les médias sociaux représentent une nouvelle source de recrutement ou d’identification au coeur de sa cible !
Devant de l’ampleur du « phénomème », il a fallu réagir et ainsi on a « crée » le « community manager » : rôle essentiel, mais présenté comme une fonction « subalterne » assurée par un stagiaire ou tout simplement déléguée à un partenaire externe !
Avec les médias sociaux, la difficulté n’est pas tant que gérer la masse (il existe de outils d’analyse) mais la diversité de l’expression !
Alors, pour certains, il est important de pouvoir analyser avec plus de finesse et d’un point de vue qualitatif cette fois, les nombreux « insights » des conversations et des messages publiés et partagés sur ces médias.
Et tout devient beaucoup plus compliqué !
On a commencé par « segmenter » selon le niveau d’implication dans les médias sociaux et ainsi « identifier » notre coeur de cible.
Et chacun de partir à la quête du « Graal » sur les médias sociaux : « l’empowered follower », que je transpose en notion d’engagement « riche », riche de sens pour l’émetteur, riche de pertinence pour le lecteur et surtout riche de promesse pour le marketeur !
Il faut donc, à la fois, susciter ce type d’engagement, « identifier les coupables » et contribuer à maintenir leur envie !
Pas simple ! Et que devient notre community manager dans ce quête ?
On ne parle pas que d’outils (même si une expérience à défaut d’une expertise en ce domaine est recommandée), mais bien plus de stratégie.
Et d’une stratégie « inbound » qui privilégie le contenu pour asseoir une légitimité au discours, donc à la marque, au produit et/ou au service.
Une stratégie de valorisation de l’information et des contenus à destination de ce type de « prescripteurs » et au bénéfice de vote notoriété et de votre business.
Vos « influenceurs », ceux que je nomme les « prescripteurs » ne sont pas forcément ceux auxquels vous pensez !
Avez-vous pris le temps d’observer ce qui se passe et se dit sur les médias sociaux et qui sont les « stars » du moment ?
Pas besoin d’être un Chevalier de la table ronde, un mystique ou un fan de Indiana Jones, pour se lancer dans la quête de ce « Graal » sur les médias sociaux, mais plus certainement de bon sens, d’empathie et d’humilité.
Quoi de neuf me direz-vous !
Aucune révolution, en effet, mais quelques précisions ( nécessaires ?)
Distinguer l’information de l’application
Les récentes évolutions techniques ont largement contribué à ce que les utilisateurs s’intéressent de très près aux outils qu’on leur propose à titre professionnel et bien sur privé (la frontière est parfois un peu tenue).
Hors, l’application, bien que nécessaire, n’a en fin de compte aucun intérêt hors de ses phases de conception (pour les éditeurs) et d’utilisation (pour les entreprises) et la vision qu’on en a pourrait être « contreproductrice ».
Dans un modèle basé sur une informatique de gestion, chaque application est « détentrice » des informations et des données qu’elle recueille, qu’elle utilise en phase d’exploitation et qu’elle stocke ou archive.
L’architecture opérationnelle qui en résulte est une organisation qualifiée de « silos », donc fortement verticalisée par métier (et par application!).
Si ce type d’organisation va bien aux directions informatiques (logique matricielle) ainsi qu’à beaucoup d’employés (habitude et confort), elle représente souvent un non-sens pour les entreprises !
L’appropriation des flux d’information par les applications à leur seul bénéfice, c’est un peu comme si chaque appareil électrique avait son approvisionnement en direct avec le fournisseur de courant.
Il existe des référentiels « communs » et partagés par les applications informatiques d’une entreprise, mais l’absence des standards et les « querelles de chapelle » rendent difficile la mise en production d’une architecture plus homogène, basée sur des solutions interopérables!
Quelle est la légitimité des éditeurs à nous proposer des systèmes « propriétaires », fermés, souvent plus au service de leurs intérêts financiers que de ceux de leurs clients ?
A ce stade, il est peut-être temps que certains réfléchissent à leur modèle d’affaire et nous proposent des applications pertinentes, performantes, au service d’un traitement efficace de l’information, réflexion qui peut, à l’instar de ce qui se passe dans d’autres industries, conduire à d’autres modèles plus aptes à servir le « business » à moyen terme.
Tout à chacun utilise des applications sur son poste de travail, mais également sur son smartphone, l’essentiel est le résultat du traitement, non pas les caractéristiques du logiciel qui a permis de le réaliser.
Open data : une opportunité pour l’entreprise de demain
Si, comme moi, vous considérez que l’information (les données) sont la valeur au service des affaires, vous devez regarder avec intérêt les démarches « open data« .
Est-il encore possible, et si oui pour combien de temps, de penser l’entreprise hors des initiatives open data ?
L’open data est un peu au monde de l’informatique ce que Ikéa est à celui du mobilier :
Les données déposées dans le domaine public et mises à disposition de tous sont une réelle source de valeur ajoutée pour les organisations.
Pour que leur exploitation soit facilitée, il est prudent de les accompagner d’un mode d’emploi.
Pour que cet usage soit largement adopté, il faut décrire les scénarios d’utilisation des données (le type de meuble : étagère, table, etc.) ainsi que les étapes de leur « ingestion » dans le système ou l’application cible (descriptif de montage) et les processus qu’elle gère et/ou commande.
Il est probable qu’une certaine rationalisation s’impose en ce qui concerne la multitude de données dupliquées dans les systèmes publics et privés.
Combien de systèmes différents (reliés ou non) contiennent des informations du type nom, adresse, vous concernant par exemple ?
Ces informations sont publiques et rien n’empêche leur mise à disposition dans un modèle « open data », si ce n’est à préciser qui est/sont le(s) responsable(s) /steward(s) de ces informations.
Les données sont l’information ; une partie d’entre-elles est dupliquée dans un nombre inimaginable de systèmes générant ainsi des surcoûts sans aucune contre partie en terme de valeur ajoutée.
Préserver l’essentiel
Après tout peu importe que certaines données sont partagées si on peut en garantir la qualité !
Les organisations ne pourront continuer, sauf à y consacrer des budgets très importants, à gérer toute l’information dont elles peuvent avoir besoin !
De ce point de vue, il est temps de réfléchir à la mutualisation de données publiques (recensements, annuaires, etc.) au service des entreprises et des administrations.
Et pour avancer sur cette voie, il faut d’ores et déjà adresser, outre la question de « stewardship », celle plus globale de la définition et du périmètre de la sphère privée : débat 2.0 que tout le monde cherche à éviter au mépris de l’intérêt légitime du « citoyen ».
Ce sont là des suggestions au service d’une exploitation (valorisation) facilitée et sécurisée de l’information pour notre plus grand bénéfice et en confiance.
A votre avis ?
Après un premier exercice dont je me suis assez bien tiré en décembre 2010, voici quelques unes de mes intuitions pour 2012 :
La disponibilité sur mobiles d’une multitude d’applications et de services va continue à croître en 2012.
Le téléphone portable (et la tablette) font maintenant partie intégrante de «l’homme augmenté» !
Le phénomène va prendre de l’ampleur dans les entreprises qui aujourd’hui commencent à considérer ces «terminaux» comme des outils surs et pertinents.
La seule question ouverte aujourd’hui est : y-a-t-il de la place pour un modèle différent de l’AppStore et de l’Android Market et surtout y-a-t-il de la place pour un autre «fournisseur» ?
2. Gamification
L’un des buzzword de 2011 qui devrait trouver une réelle consécration en 2012.
La gamification (quelle appellation barbare !), c’est le dernier stratagème à la mode pour vous, nous, faire participer et contribuer dans les réseaux sociaux et les espaces collaboratifs.
Il est probable que les entreprises vont développer les «pratiques» de ludification (liées au mécanisme du jeu) pour donner plus de vigueur, d’intérêt et de notoriété notamment aux intranets en cours de migration vers des versions 2.0
Intranet 2.0 ou digital workplace, c’est selon et ce n’est pas pareil.
2012 sera l’année du renouveau des intranets et la migration des portails internes vers une offre d’espaces ouverts, dynamiques et personnalisables.
Certaines entreprises voient plus loin dans l’approche des service et des moyens qu’elles fourniront à leurs employés.
Elles amorcent des réflexions autour du futur «poste de travail», dématérialisé, personnel, agnostique en terme de support hardware.
Cette réflexion va «booster» le renouveau des intranets et des espaces collaboratifs, possible anticipation de la «digital workplace» de demain.
4. Cloud computing
Les 3 tendances présentées ci-avant sont étroitement liées au cloud computing.
En 2011 et quoiqu’en disent «les grincheux» de nombreux projets de cloud computing privé, publics ou mixtes ont été lancé par les entreprises et les organisations publiques ou parapubliques.
C’est une tendance lourde qui autorise un certain contrôle des coûts et qui ne perturbe pas l’utilisateur final tant il est habitué à «travailler» avec des solutions de ce type ne serait-ce qu’à tire personnel.
Le cloud computing représente également une opportunité à moindre coût pour les petites et moyennes entreprises qui ont déjà pour beaucoup d’entre-elles compris les bénéfices immédiats qu’elles peuvent en retirer.
Le cloud sert la «virtualisation» de l’entreprise et cela va s’accentuer en 2012.
Je continue à penser que les «médias sociaux» ne représentent qu’une étape et que certains d’entre-eux n’ont en fin de compte que peu de valeur ajoutée même s’ils offrent une pléthore de fonctionnalités.
Sans aller jusqu’à décortiquer la courbe d’adoption des réseaux sociaux en occident et ailleurs dans le monde, je pressens que seuls les réseaux offrant de réels services dans un domaine particulier pourront continuer à se développer.
Les autres, généralistes et sans singularité, devront trouver un nouveau modèle pour «conserver» une certaine attractivité auprès des particuliers donc des annonceurs !
En ce qui concerne, les réseaux sociaux d’entreprise, leur avenir tient à moyen terme dans une intégration facile et harmonieuse dans la digital workplace (voir supra)
6. TV connectée ?
Il est clair que tout le monde y croit et je dois avouer que du point de vue de l’utilisateur (pardon téléspectateur),il s’agit d’une perspective alléchante!
Le poste de télévision a considérablement évolué en technologie et en look [ne serait-ce qu’en épaisseur ;-)] mais pas en ce qui concerne l’interactivité, ni le contenu.
Pourquoi, ce support hardware ne servirait-il pas à autre chose qu’à de la diffusion (push)?
Il y a trop d’intérêts en jeu et la maturité du public est maintenant suffisante en ce qui concerne la souscription de services en ligne pour qu’on ne considère pas la TV connectée comme une tendance pour 2012.
7. Analyse, valorisation et gouvernance de l’information
La gouvernance de l’information restera une tendance mais c’est surtout du fait de l’explosion des besoins en analyse de l’information et des données.
En 2012, les outils d’analyse des informations contenues dans les différents référentiels des entreprises ainsi que celles circulant sur les réseaux sociaux viendra s’ajouter à l’exploitation des données stockées par l’entreprise.
Les gains de productivité et de marge trouvent dans la finesse des analyses un nouvel élan tandis que les éditeurs améliorent très sensiblement leurs offres.
La gouvernance de l’information et des données viendra en appui pour autant qu’elle s’attache à des problématiques «business» (quels KPI ?) et non pas uniquement «légales» [c’est du records management dans ce cas] !
8. Management 2.0
Il ne s’agit pas d’une révolution mais plutôt d’une lame de fond !
On est probablement encore loin d’être submergé mais 2012 porte les chances de voir un certain nombre d’entreprises mettre en oeuvre des pratiques managériales différents ne serait-ce que pour faire face à la crise, crise qui d’ailleurs sera une bonne excuse pour les autres de pratiquer un immobilisme dangereux.
Le «nouveau» management est basé sur une approche plus collaborative et il valorise le leadership et le rôle aux dépens de la fonction.
En 2012, ce sont les projets ou les démarches d’innovation, de renouveau des relations humaines dans l’entreprise qui seront à la source de l’évolution vers un « management nouvelle version » !
Et vous, quelles sont vos intuitions pour 2012 ?