Social business : le mieux est parfois aussi l’ennemi du bien!


On  est très nombreux à avoir fait l’expérience d’interfaces applicatives dans lesquelles il est parfois difficile de trouver l’information ou pire la fonctionnalité dont on aurait besoin.

Avec le web 2.0 et les nombreuses formations en « usability » et autres sciences du comportement (Cognitique) des utilisateurs, on pouvait penser que le pire était derrière nous !
Hors, il semblerait que le mal se situe également ailleurs que dans l’interface !

Hier, je participais à une journée organisée par le Club des utilisateurs SharePoint de Suisse romande à Genève. Ce fut un excellent moment de convivialité et de discussion autour de présentations intéressantes (projets utilisateurs et bonnes pratiques).
Bien entendu, il ne peut pas y avoir de réunions de ce type de club sans invitation faite à l’éditeur afin qu’il précise ou dessine la « roadmap » du produit à moyen terme.
Chez Microsoft, on ne communique plus de roadmap, en tout cas pas à cette occasion.
Par contre, on se délecte d’un discours marketing qui offre l’opportunité de recenser tous les « buzzwords » du moment et qui en plus réussirait presque à faire passer des vessies pour des lanternes!

Hier, nous avons bien compris le virage « tout cloud » proposé par l’éditeur et on a tenté d’imaginer la pertinence des solutions proposées (si cela vous intéresse, vous trouverez facilement le détail de ces offres sur le site de Microsoft).
Au delà de ces déclaration bien huilées et appuyées par des slides (format 16/9) diffusées à partir d’une tablette Surface 2 et un projecteur qui ne supportait que la format 4/3, beaucoup de participants n’ont pu que constater la réalité de la « fracture » existante entre les outils en production et la vision de l’éditeur.

science-fiction-thinkstock-167172846-617x416Tout cela pour illustrer une fois de plus le manque de pragmatisme et ses conséquences désastreuses pour les équipes IT mais aussi pour les porteurs de projets numériques.
La pression qu’induit automatiquement ces annonces et ces présentations est inutile et contre productive !
Qu’un expert de l’entreprise numérique ou un spécialiste de l’IT dresse des perspectives en terme de besoins et de solutions pour demain, tout le monde dit BRAVO !
Que des responsables techniques et commerciaux viennent nous servir un avenir radieux au travers de solutions qu’ils décrivent (mais ne peuvent pas montrer en démo) tout en nous expliquant que les roadmaps sont confidentielles, c’est se moquer de leurs clients et des autres.

Les initiatives qui réussissent à faire évoluer l’entreprise dans le monde numérique sont celles qui sont adaptées, dont le déploiement est maitrisé, pour lesquelles les objectifs sont clairs et dans lesquelles la proposition de valeur est explicite !

A force de surenchère sur les versions et les fonctionnalités, les éditeurs sèment la confusion et le trouble.

écoute-clientHier, les démos n’ont pas bien fonctionné parce que la connection wi-fi était mauvaise et ce n’est pas une exception !
Les présentations n’étaient pas affichées d’une manière satisfaisante parce que le matériel n’était pas adapté !

Les clients n’ont entendu parler que « cloud » et encore « cloud » alors que l’on connaît la frilosité des entreprises suisses (et autres) à héberger leurs données dans des data centers aux Etats-Unis !

On en peut pas « rêver » d’une construction de l’entreprise de demain sans tenir compte de la réalité de ses contraintes, notamment en ce qui concerne son infrastructure de gestion de l’information et de communication.

Ce manque de pragmatisme est source d’incompréhension et de conflits entre les équipes techniques et les  tenants d’une évolution rapide. Le rôle des éditeurs est de les accompagner, sans trop en rajouter !

Hier, nous avons eu droit à une parfaite illustration de l’autosuffisance érigée en technique marketing et de la non écoute des clients.
Dommage pour les clients, mais aussi pour les organisateurs, qui méritaient mieux, plus simple, plus proche, plus pertinent car plus utile !

MQ Social software : Gartner consacre les majors !


Après Forrester, c’est au tour de Gartner de publier (en date du 3 septembre) son Magic Quadrant for social software in the workplace et force est de constater que la part belle et donnée aux « majors » de l’édition et que le seul « pure player » y figurant est Jive !

Plusieurs nouveaux apparaissent parmi les « niches players » comme Huddle ou Igloo, deux solutions très orientées collaboration autour de documents et de contenus.

Les français regretteront la « disparition » de bluekiwi qui visiblement ne remplissait plus les critères dont je vous livre copie ci-après

Bonne lecture !

GARTNER-MQ_ social_software_0914

 

 

To be included in this Magic Quadrant, a vendor must also meet the following criteria:

  • Worldwide, the vendor must have at least 80 employees in its organization dedicated to developing, marketing or supporting the relevant social software product.
  • In its latest fiscal year, the vendor must have generated at least $12 million in revenue that can be attributed exclusively to the relevant product.
  • The vendor must have among its paying customers at least 20 organizations with active deployments for at least 5,000 users (excluding freemium and open-source users).
  • At least 300,000 named users (or equivalent) among all the paying organizations must be licensed to use the vendor’s relevant product and be actively using it (excluding freemium and unsupported open-source users).
  • The vendor must have a presence in at least three geographic regions, or at least 20 partners with some personnel dedicated to selling or supporting the relevant product.

Mes intuitions pour 2014 : Le portable est mort, vive la mobilité !


2014 sera l’année de la mobilité !

Applications et services pour les loisirs, le travail, mon réseau, les paiements, mon portefeuille, mes alertes : tout ou presque y sera et le mobile (téléphone ou tablette) est le support hardware du « social business » et plus largement de notre mutation en homonumericus.

L’internet des objets – automatisation de la relation et des échanges entre objets – trouve dans les applications mobiles le média idéal pour l’exploitation de ces nouvelles opportunités avec le support logistique du Cloud.

A force de vouloir trouver des voies nouvelles dans la valorisation des relations et des contributions sociales avec les mêmes outils et objectifs qu’il y a des décennies (ou presque), on en avait presque oublié de regarder du côté des utilisateurs, de leurs envies, de leurs besoins dans une économie numérique (donc largement dématérialisée).

L’observation rapide de nos comportements individuels et collectifs et notamment la prépondérance des supports mobiles dans notre quotidien ajoutée à la maturité de beaucoup d’applications disponibles sur appareil mobile sont là pour montrer que 2014 sera l’année de la consécration de la mobilité dans nos quotidiens privés et professionnels.

On voit bien – y compris dans les entreprises (voir la dernière étude du Lab des Usages) et au delà des questions de stratégie éditoriale et d’objectifs – qu’il est essentiel de promouvoir la disponibilité sur mobile(s) des applications et des plateformes opérationnelles en tenant compte de l’expérience utilisateur.

Et pour ce faire, 2014 verra également, en accompagnement de la mobilité :

  • la mise en oeuvre de cadre de gouvernance opérationnelle,
  • mais aussi la généralisation d’outils (et de pratiques) telles que
    • les notifications (pas l’email !),
    • l’enrichissement des contenus (taxonomie et folksonomie) et,
    • le déploiement des stratégies d’analyse (big data et real time).

BYOD (bring your own device), DYOJ (design your own job) CYOB (choose your own boss), tout autant de perspectives réjouissantes pour le futur et pour lesquelles la technologie et la pratique de mobilité sont clefs !

Selon vous ?

Entreprise 2.0, Start-Up et PME : Le Livre Blanc est (enfin) disponible !


Cover_livre_blanc_entreprise20Chose promise, chose due 😉

Avant de vous lancer dans le téléchargement de la version web de ce livre blanc, sachez que nous avons également préparé une version « print » disponible sur simple demande (cf. formulaire en fin de ce billet), sympa, non ?

Avec ce livre blanc, nous avons souhaité créer une passerelle entre le monde académique, en l’occurrence certains cursus de la HEIG-VD et le monde économique au travers d’une tentative de réponse à la question : le « modèle » de l’entreprise 2.0 est-il une « opportunité » de plus pour le développement des Start-ups et des petites et moyennes entreprises ?

En premier lieu, il y a plusieurs tentatives de réponse – ou au moins d’éclairage – aux nombreuses questions soulevées par l’irruption des outils 2.0 dans le monde de l’entreprise.

Il y a également le fait que malgré notre expérience et les « retours » d’entrepreneurs et de créateurs de « jeunes pousses », nous n’entendons pas mettre à disposition des recettes (ce serait inutile et nous n’en avons pas « les moyens »), mais plutôt ouvrir des pistes, indiquer des voies, parcourir des chemins que tout à chacun, au gré de sa propre expérience, de ses objectifs notamment, pourra explorer à son tour.

Table des matières livre blanc innovation, startup et pme 2.0

Ce travail a été produit à destination de tous les entrepreneurs qui se posent des questions quant aux pratiques (management, marketing, ressources humaines, etc.) les plus favorables au développement de leurs entreprises.

Nous avons considéré que ces entrepreneurs n’étaient pas forcément des spécialistes de toutes ces questions et que la Harvard Business Review ou encore les publications du MIT, pas plus que ce blog ou d’autres, ne faisaient partie de leurs lectures les plus fréquentes.

Nous avons également considéré que malgré les conseils qu’ils reçoivent de leurs partenaires financiers (VC), consulaires (Chambre de commerce) ou des entreprises et consultants avec lesquels ils travaillent, les questions de management ne sont pas toujours ressenties comme prioritaires (elles sont d’ailleurs absentes du « business model » d’Osterwalder).

Enfin, nous pensons que l’environnement économique et sociale est largement favorable à une réflexion pour un nouveau management et que l’innovation tant valorisée par ces créateurs ne doit pas s’entendre uniquement dans la technologie ou le modèle d’affaires, mais également dans l’organisation, la gestion et la mise en oeuvre d’une stratégie visant la performance économique.

Ce document que nous livrons – 88x31sous une licence Common Creative qui interdit son usage à titre commercial – est à votre disposition et notre souhait est qu’il représente la première étape d’un travail « collaboratif » itératif à continuer selon l’avancées des pratiques, l’évolution des outils et les retours d’expérience.

Parmi tous les remerciements, un amical salut à Thierry de Baillon dont je loue une fois de plus l’esprit d’initiative à propos du projet The Future of [Collaborative] Enterprise.

Pour recevoir la version « print » du livre blanc, c’est ici 😉

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Le Big Data en quatre V : volume, variété, vitesse et véracité


La rentrée est là et cette année le « Big Data » sera encore l’objet de beaucoup de billets, d’articles et de communications.

Si vous avez encore des doutes à propos de ce qui se cache derrière cette expression anglaise, vous trouverez dans la présentation ci-après les réponses à vos premières questions :

Et bonne reprise !