La gouvernance de l’information, c’est un peu comme l’entreprise 2.0 (et ce n’est pas un hasard) : on en parle beaucoup, mais on la « réalise » peut être un peu moins !
La gouvernance de l’information est un élément indispensable à la construction de l’entreprise de demain car elle est déterminante pour la CONFIANCE.
Pour beaucoup, la gouvernance a été jusqu’alors une stratégie de défense, de protection et les mises en oeuvre de solutions ont été principalement faites pour répondre à des litiges !
C’est peu dire que la gouvernance n’est pas encore directement « intégrée » dans notre quotidien !
Et pourtant, la stratégie de gouvernance doit être proactive, mais également « naturelle » pour porter ses fruits et supporter la transformation de l’entreprise !
J’ai eu l’occasion de participer à différentes réunions, mais également initiatives (dont celle lancée par Jean-Pascal Perrein que je salue ici), lu différentes études, et il me semble qu’il manque à tout cela une dimension clairement affichée : le business !
La gouvernance au service du business
Que ce soit au niveau des applications et/ou processus « internes » ou des nouveaux espaces : réseaux sociaux d’entreprise, intranet 2.0 ou bien digital work place, la gouvernance de l’information doit être réfléchie principalement en tant que soutien aux affaires et non pas seulement comme une stratégie de défense décidée par les « risk managers » et les directions juridiques.
Revenons à la « définition de la gouvernance de l’information selon Gartner :
Gartner’s own (official, which means we argued about every word) definition of is as follows:
Information governance is the specification of decision rights and an accountability framework to encourage desirable behavior in the valuation, creation, storage, use, archival and deletion of information. It includes the processes, roles, standards and metrics that ensure the effective and efficient use of information in enabling an organization to achieve its goals
Un usage réel et efficace des informations au service de la réussite des objectifs !
Dans le contexte plus concret du quotidien des organisations, cela oblige, pour autant qu’on le veuille, à un certain nombre de « nouveautés », à savoir :
- rendre la « prise de décision » plus facile et transparente,
- définir clairement les rôles et les responsabilités,
- décider de « règles » (guidelines) à propos des contenus partagés et générés par les « utilisateurs » (versus ceux générés au niveau des applications d’infrastructure)
- et ,, pouvoir « quantifier » les coûts de la non conformité des informations par rapport aux « règles » métiers (usages) ce qui implique de pouvoir disposer d’indicateurs clairs et pertinents pour le « business ».
En 2012, il est souhaitable que les entreprises mettent en oeuvre des stratégies en soutien à la valeur de l’information qui ne réside pas dans sa possession mais bien dans l’usage qu’on peut en faire !
Et c’est bien pour cela que les programmes (projets) de gouvernance de l’information et de « data quality », voire de « data excellence » vont prendre un nouvel élan en 2012 : ils constituent le meilleur moyen de continuer à être efficace, pertinent, mais également mobile (et agile) et confiant dans un environnement « encombré de données et d’informations : selon IBM, nous produisons chaque jour 2.5 trillion bytes de données et 90% du volume actuel a été généré ces deux dernières années !)
Et pour vous, quelles sont les perspectives en ce qui concerne les programmes de gouvernance de l’information en 2012 ?

Savoir apporter des réponses à ces questions (et à d’autres) est essentiel pour mettre en oeuvre un cadre au service de la qualité et de la gouvernance des informations.



