Intranet et stratégie numérique : état des lieux 2014


Comme chaque année, l’Observatoire de l’Intranet et de la stratégie numérique – une initiative du cabinet Arctus – publie la synthèse d’une enquête réalisée en ligne de janvier à mars 2014 et pour laquelle 474 participants ont été retenus.

Tout d’abord, rien de très surprenant dans les résultats présentés qui viennent conforter ceux présentés en décembre dernier par le Lab des Usages (initiative du cabinet Voirin).

Je vous propose quelques extraits intéressants et je vous invite à télécharger le document ainsi qu’à suivre sur le blog de Claude Malaison une analyse précise et pertinente – en plusieurs billets – de ces résultats.

A propos des informations disponibles dans les intranets :

contenu des intranets

Les fonctionnalités collaboratives disponibles

 

fonctionnalités  collaboratives

Les espaces collaboratifs ont le vent en poupe :

espaces collaboratifs

 

Une pratique sociale « à la traine » sauf quand la valeur ajoutée est explicite !

Pratiques sociales en entreprise

et globalement uns stratégie numérique « très conservatrice » (manque de maturité ?)

Projets numériques

Et enfin, une évolution douce marquée par l’importance grandissante du socio-type des « bâtisseurs » rami les entreprises qui ont participé à cette enquête.

socio types des entreprises

10 bonnes raisons de mettre en œuvre une stratégie social business!


La question est récurrente et légitime :
pourquoi devrions-nous mettre en place une stratégie « social business » ?

Et son corollaire :
comment convaincre les dirigeants, mes collègues et l’entreprise de la nécessité absolue de le faire ?

A chacun ses objectifs, ses moyens et son chemin pour évoluer dans le monde numérique, mais il y a des facteurs communs, des indicateurs qui laissent percevoir les bénéfices ainsi que des analyses qui ouvrent la voie vers cette évolution inéluctable, sans retour mais singulière vers l’entreprise de demain.

Je vous propose au travers de cette présentation de 10 bonnes raisons (un choix personnel parmi tant d’autres) d’adopter une stratégie « social business », les détails des analyses de Gallup, McKinsey, le Lab des Usages ou encore Jane McConnell pour mieux vous convaincre de la pertinence de la démarche pour la survie de votre entreprise.

Pour en discuter,

 

[e20] Partage et retours d’expérience pour mieux percevoir la valeur


Il est ainsi de nos intuitions et de nos constats empiriques : ils ont parfois besoin de données objectives et d’une analyse pour avoir un peu plus de considération et de « poids ».

Depuis plusieurs mois et au gré des discussions et des projets avec les organisations, il apparaît acquis que les initiatives « social business » des entreprises ne se limitent surtout pas au déploiement d’une plateforme et que, contrairement aux projets techniques et fonctionnels conduits par les équipes IT et métiers ces dernières années, il y a des ingrédients et des pratiques nouvelles à utiliser pour que cela fonctionne au regard des objectifs fixés.

Avec l’analyse publiée par Jane McConnell – reproduite ci-dessous et disponible en téléchargement sur netjmc.com – il est patent que nous n’avions pas tort quand nous écrivions que la viralité est clef, mais également qu’une des règles d’or est de regarder ce qui se fait autour de soi et que le partage des retours d’expérience est utile pour trouver le meilleur chemin et les bonnes pratiques notamment au regard de sa culture numérique.

je vous recommande vivement la lecture de cette note de Jane et vous invite cordialement à venir en discuter avec elle et Guillaume Foltran (Bouygues Telecom) de vive voix le vendredi 4 avril à Genève !

En attendant, j’ai plaisir également à partager ces deux graphiques au sujet du niveau de maturité par secteur économique,

Maturité social business

et des caractéristiques culturelles de « early adopters » vs « the majority ».

early_adopters culture

On en parle ensemble à Genève, le 4 avril  ?

Intranet 2.0 : source de productivité ou machin inutile ?


Si le titre de ce billet est un brin provocateur, il n’en est pas moins le reflet d’une question que devrait se poser responsables de communication interne, RH et équipes IT.

Intranet_priorites_2014Et la question est vraiment d’actualité si on en juge par le dernier article de Collaboratif Info qui annonce – chiffres à l’appui – que le Réseau Social d’Entreprise est la priorité 2014 des responsables intranet.
On ne peut que s’en réjouir !

La première remarque qui me vient à l’esprit est en fait une question quant à la place du réseau social vis à vis de l’intranet existant.

Question d’autant plus pressante que beaucoup d’entreprises optent actuellement pour des « plateformes internes » hybrides alliant avec plus ou moins de succès communication interne (e.g. top down), dialogue et collaboration (e.g. dimension sociale).

A chacun sa stratégie, ses choix techniques et ses contraintes culturelles mais il serait dommage de retomber dans les pièges qui – à la fin des années 90 – ont conduit au lancement d’une offre de contenus peu pertinente et donc décevante.
Pourtant, l’intranet est l’une des rares plateformes qui pourrait être commune à tous les salariés dans les entreprises, mais pour autant elle ne reçoit souvent pas plus qu’un succès d’estime.

Développé par des équipes techniques à des fins de communication « top down », l’intranet souffre d’un cruel manque de leadership et d’une réelle non adéquation avec les besoins des employés.
Du fait de l’absence de « reconnaissance » de l’employé et de l’absence de profilage des informations, l’intranet s’est trop souvent « dupliqué » en un nombre incalculable de plateformes par branche, par site, par département, par pays et que sais-je encore sans compter les « wikis pirates » qui prolifèrent au sein des équipes IT !

La faiblesse de l’audience (sauf pour les pages « utiles » : annuaire, formulaires [frais, congés, formation], etc.) – bien que peu communiquée en interne – couplée avec les coûts de maintenance, oblige à réagir et à valoriser ce « canal presque historique » de communication numérique en interne !

C’est pourquoi , aujourd’hui, beaucoup  d’équipes de communication avec l’appui des ressources humaines et de l’IT travaillent à renouveler cet outil pour qu’il soit plus pertinent, plus riche, plus personnel et ainsi plus utile mais aussi plus simple au niveau publication et mise à jour.

Cette évolution centrée sur l’utilisateur et une approche plus ouverte de la communication est devenue plus facile avec la disponibilité d’outils de gestion de contenus et l’intérêt pour les réseaux sociaux d’entreprise.

Basé autour d’un quadriptyque – profil, social, applications, contenus – et largement guidé par un cadre de gouvernance, l’intranet de demain est une plate-forme utile, fiable, universelle et connectée à l’infrastructure de l’entreprise.

C’est une plateforme riche de services et de contenus largement personnalisés et disponibles.

Aujourd’hui différentes solutions sont disponibles et en publiant avec le Lab des Usages la note de synthèse (cf. plus bas), nous souhaitons partager les premiers retours d’expérience de mise en œuvre dans le cadre de projets d’intranet sociaux d’une solution largement utilisée pour la gestion de documents, mais également la collaboration autour de projets.
Cette première note de 2014 concerne donc SharePoint dont nous savons que ce n’est ni la seule, ni la meilleure, solution pour la publication de contenu ou le déploiement d’un réseau social.
Nous espérons avoir bientôt l’opportunité de publier une note à propos d’une autre solution qui remporte – à juste titre – un franc succès en Europe : Jalios !
Les autres solutions du marché suivront au gré des projets et de la pertinence des retours d’expérience.

Pour revenir à SharePoint 2013, nous estimons que les atouts, outre un périmètre iso fonctionnel avec les autres solutions, sont à chercher du côté de son architecture – principalement le positionnement et les capacités du moteur de recherche – mais également en tant que brique d’une infrastructure de gestion des contenus et d’espaces collaboratifs et opportunité de valorisation de l’expertise déjà acquise en interne.

Au stade de la plupart des projets que nous connaissons, il est acquis que tant les fonctionnalités offertes que leur mise en œuvre sont suffisantes pour proposer un intranet 2.0 qui serve une information fiable et profilée tout en laissant les communautés se développer dans un cadre de gouvernance opérationnelle

SharePoint 2013 anticipe bien l’évolution de nos besoins et de nos pratiques face à la masse d’information disponible en mettant en avant des fonctionnalités de recherche riches pour des résultats incluant – selon la demande – les contenus, mais également les personnes et les communautés.

Un intranet social est basé sur une plateforme qui doit autoriser une publication de contenus facile et intuitive pour une diffusion classique ou plus ciblée (profil ou communautés) tout en ouvrant à l’utilisateur (reconnu au travers d’un profil riche) des espaces d’expression (commentaires ou contributions) au gré de ses besoins et envies et de ce point de vue SP 13 apporte des réponses satisfaisantes.

Selon vous ?

[enquête] Réseaux sociaux d’entreprise en 2013 : la collaboration avant tout


Le Lab des Usages a publié récemment via le Journal du Net un aperçu des résultats de son enquête annuelle à propos des réseaux sociaux d’entreprise et de la gestion des projets.

Et les données issues de cette dernière enquête sont intéressantes à plus d’un titre :

  • elles attestent d’une progression de la mise en œuvre de réseaux sociaux d’entreprise
  • elles mettent exergue la singularité de ces expériences par rapport à des projets informatiques plus classiques.

La mise en production d’un réseau social d’entreprise est une initiative qui tient à la fois de la capacité à délivrer une solution technique et de la volonté à transformer l’organisation autour d’une incitation forte à la communication qu’elle soit officielle, dans les communautés ou simplement au travers des fonctionnalités sociales.

Autant la partie installation et paramétrage – à la charge des équipes techniques – est un exercice maitrisé, il n’en est pas autant pour ce qui est de l’appropriation par une utilisation active de ces outils.
Aussi, la plupart des initiatives restent dans un périmètre très conservateur : la collaboration autour de projets.
Pourtant, les données recueillies permettent un certain optimisme : intérêt marqué des dirigeants et mise en œuvre générale (ou presque) de mesures d’accompagnement des utilisateurs.

La valorisation du « social » – dans et au service de l’entreprise – doit se faire non seulement au regard d’objectifs clairs et précis en terme de stratégie, mais également d’un cadre de gouvernance destiné à établir la confiance sans quoi, et malgré le support des dirigeants, un réseau social d’entreprise aura du mal à trouver sa légitimité aux yeux de ceux dont on attend le plus en terme de pertinence et de richesse : les contributeurs.

Et de ce côté s’il n’est pas surprenant de constater que « certaines populations » participent plus facilement, je reste surpris du côté « obligatoire » du RSE dans plus de la moitié des organisations !
Que l’on suggère aux porteurs de projets d’utiliser les espaces collaboratifs et la plateforme sociale pour travailler ensemble est légitime, mais il est vain de croire pour autant que tout le monde va y aller et contribuer largement.
La participation, l’engagement, est un acte volontaire et nul ne prétendre obtenir des résultats probants par l’obligation (la contrainte) !

Un projet de réseau social d’entreprise est à mener dans le temps (évolutivité des besoins, des pratiques et des technos) selon une stratégie éditoriale, et dans un cadre de gouvernance (guide de pratiques) en valorisant l’adhésion (accompagnement, communication) par un contenu riche, pertinent et porteur d’une valeur ajoutée explicite pour tout à chacun.

Découvrez ci-après la présentation complète des données issues de cette enquête réalisée auprès de 138 participants en novembre 2013.