Entreprise et business de demain : une question de contact(s) ?


Celle d’aujourd’hui, aussi, me direz-vous ! Pas si sur !

taylorismeLe taylorisme ainsi que tous les principes d’organisation qui lui ont succédé ont favorisé à l’isolement à l’extrême et parfois le « contact » a été ressenti comme contre productif car il nuit à la concentration nécessaire pour la réalisation de ses tâches.

L’apport des outils informatiques a précipité le « col blanc » dans une situation similaire à celle du « col bleu » : une marche forcée, solitaire, pour une plus grande productivité.

Mais, seul, on s’essouffle à tous les niveaux est rapidement on s’installe dans un zone de confort personnelle tout en s’attachant à imaginer des pratiques de contournement pour éviter la trop grande pression, expliquer ses performances, etc.

A l’instar de la vie, de notre quotidien, la performance est – à mon avis – dépendante de notre état d’esprit et de notre humeur.

Hors, l’isolement est – dans le travail – une réalité tout autant difficile à vivre qu’à l’extérieur de l’entreprise car il est trop souvent masqué par une attitude de convivialité forcée, superficielle et peu engageante.
Le harcèlement, plus ou moins marqué, qui caractérise malheureusement les pratiques réelles dans de trop nombreuses entreprises est également favorisé par cette extrême individualisation du travail et de l’évaluation de la performance (bien faire son job, est-ce encore une performance pour certains managers ?).

L’entreprise numérique doit pouvoir définitivement rompre avec cette « orthodoxie » organisationnelle qui divise et isole les acteurs dont elle a tant besoin !

Aujourd’hui et plus encore demain, la pérennité de l’entreprise passe par sa capacité à mettre en oeuvre des pratiques favorables à l’innovation pour trouver ses relais de croissance, mais aussi par une rapidité à identifier les talents, les idées et les ressources dont elle peut avoir besoin.

Pour y arriver, il faut pouvoir compter sur ses employés et tout naturellement les accompagner dans cette démarche d’ouverture et de contact, d’initiation d’un écosystème avec les outils les plus pertinents.

Au niveau des outils, l’omniprésence des réseaux internes et externes permet tout ou presque et d’une façon très simple : l’utilisation d’un moteur de recherche !

Pourtant, la difficulté est double :

  • faire connaître et conseiller les meilleures pratiques (notamment l’emploi des tags) pour être efficace et obtenir des résultats pertinents
  • convaincre l’employé de faire différemment de ses habitudes et le rassurer quant aux risques personnels

Sans identification et formalisation de la proposition de valeur pertinente pour l’employé, la tâche est ardue, voire impossible.
Et elle se complique du simple fait qu’ici le travail se fait avec la personne, l’individu et sa perception singulière des enjeux et de la valeur !

lead_by_exampleLes vieilles habitudes sont bien ancrées et les outils, notamment le courrier électronique, ont largement contribué à faire de l’isolement des cols blancs une réalité plus ou moins bien vécue.

Il n’est pas rare de constater que les échanges entre employés et clients, partenaires et/ou fournisseurs n’utilisent qu’un canal : l’email !

Si le numérique produit des outils très efficaces, encore faut-il les considérer au regard des meilleures pratiques et des objectifs de chacun.

Rien, ne remplacera la convivialité d’une rencontre physique ou même virtuelle (vidéo) pour créer des relations utiles, agréables et profitables au sein d’un écosystème.

La rencontre, résultat de l’utilisation pertinente d’outils doit mener à la relation qui elle seule sera source de bénéfices pour les personnes et les organisations.

Alors, ne vous cachez plus derrière votre Outlook, ou Gmail, pas plus que derrière votre téléphone et un anonymat insupportable !

Il est temps de se découvrir, d’aller au devant des autres, de mettre en oeuvre une stratégie, d’aider les employés à s’y engager pour aborder avec les meilleures chances de succès ce que demain vous réserve : l’économie du partage, avant tout une question de contact(s).

 

 

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[SharePoint 2013] Elle n’est pas riche ma communauté ?


Au fur et à mesure de l’avancement des projets basés sur SharePoint 2013 auxquels je contribue, il me plaît de constater à quel point cette plateforme offre un panel d’outils ou d’applications riches et pertinentes pour les utilisateurs.

On est beaucoup à regretter le manque d’ergonomie de SP (y compris de cette version) et sans participer aux débats qui agitent les « pros » et les « antis » sur le web, je me permets de relever un certain nombre d’atouts, notamment en ce qui concerne le volet social, que cette plateforme peut mettre à disposition des organisations.

Le volet « social » de SharePoint doit être organisé à partir du profil de l’utilisateur et en cela rien d’original par rapport aux autres plateformes que vous pourriez utiliser.

La « révolution » SP 13 tient à la mise en oeuvre du moteur de recherche au coeur de la solution et donc à l’optimisation de l’usage des métadonnées (propriétés des contenus) et autres « tags » (folksonomie et  taxonomie) et de mon point de vue c’est un énorme progrès dans la mesure où la valorisation des contenus, des personnes et des communautés se fait dynamiquement selon mes centres d’intérêt au travers de mes recherches (contenu, personnes, communautés) !

Au delà de la plateforme structurante (gestion de documents, records management) et donc rassurante, SharePoint 2013 est également – si on le souhaite – un outil favorable à l’épanouissement des relations, des discussions et des échanges dans l’entreprise.

En effet, le « socle social » disponible dans la solution va beaucoup plus loin que beaucoup de « concurrents » ou de partenaires que ce soient des réseaux sociaux d’entreprises ou des solutions de mise en oeuvre d’espaces collaboratifs.

Sans faire état du détail des outils disponibles, il est objectif de reconnaître que les applications mises à disposition des animateurs de communautés est presque exceptionnel quand il s’agit de SharePoint 2013.

Cette richesse fonctionnelle peut permettre aux utilisateurs « avertis » de créer des espaces communautaires et sociaux d’une qualité, d’une pertinence et donc d’une valeur indéniable pour l’entreprise.

Mais, en l’état et comme c’est souvent le cas avec les logiciels produits par Microsoft mais également d’autres éditeurs, rien ou presque n’est explicite pour le « commun des employés ».

On regrettera ce côté presque « happy few » ou « club privé IT » dont on sait par ailleurs qu’il peut contribuer à renforcer certains silos opérationnels, ce qui dans certains cas devient carrément contreproductif puisque hors stratégie !
Pourtant, il existe des moyens de s’approprier, voir de domestiquer, cette richesse fonctionnelle mais cela demande de l’accompagnement plutôt que de la formation à proprement parler.

En effet, au delà des gestes techniques et des modalités de paramétrages des communautés, des habilitations, des applications, des menus, des messages, de la popularité, etc. – et j’en passe – il est très important (plus?) que l’initiateur d’une communauté (vous, moi, lui, tout à chacun) comprenne l’intérêt éditorial d’utiliser telle ou telle application (un sondage, un wiki, un blog, une ou plusieurs bibliothèque de documents).
Cette compréhension est clef pour que SharePoint 2013 devienne également, dans sa dimension réseau social, l’outil qui permettra à l’entreprise d’avancer dans la réalisation de ses objectifs de performance économique et sociale.

Pour le reste, votre communauté peut vite être très riche en fonctionnalités, reste à vous de la rendre pertinente et séduisante pour ceux dont vous souhaitez qu’il la rejoigne pour la renforcer et en valoriser l’apport aux métiers, aux autres membres et à l’entreprise toute entière.

Pour en reparler ,-)