Social Business, quelles perspectives pour vous?


La transformation du cadre de travail est le bon moment pour tenter une approche plus pertinente car personnalisée.

La méthode largement décrite et « supportée » notamment par John Stepper « working out loud » appartient aux pratiques intéressantes et certainement productrice de valeur dans beaucoup de cas.

Une des difficultés de ces approches « peu standardisées », ouvertes et encore très perturbantes tient à la bonne compréhension des attentes de tout à chacun.

Jane McConnell a récemment publié un document que je partage ci-après, document issu des groupes de travail qu’elle anime autour de la question de la « digital workplace »

Jane distingue 5 types d’acteurs concernés par la mutation de l’environnement de travail.

A mon avis, l’intérêt de cette « typologie » tient surtout au fait qu’elle émane directement des réflexions des représentants des entreprises et des organisations menant une réflexion active sur le sujet.

stakeholders digital workplace

 

La méthode d’investigation ou de compréhension des attentes de chacun, soit la réelle proposition de valeur pour ces acteurs, est un travail « classique » d’écoute et d’échanges qui peut permettre au travers de « persona » et de « use cases » d’approcher au mieux les objectifs, donc de travailler à la mise en place des outils et surtout des pratiques et de la gouvernance ad hoc !

Et des éléments de mesure ……..

Analytics

pour mieux comprendre les apports et l’adéquation aux attentes afin d’anticiper et de dessiner les futurs « milestones » de l’évolution du travail dans l’organisation. 

Fête du travail : hackons-le !


muguetPremier mai oblige, c’est maintenant ou jamais qu’il faut réinventer le travail !
Muguet et Fête du travail (ou des travailleurs) sont toujours au coeur de l’actualité du début mai, pourtant ce sont nos façons de travailler qui changent !

Il est temps de contourner les hiérarchies inutiles, d’oublier les pratiques contre productives et de s’affranchir du carcan talyoriste !

En matière de travail, nous sommes tous ou presque des « hackers » et les pratiques de contournement que nous savons mettre en oeuvre nous aident à dessiner notre job pour plus ou un peu plus de « mieux être » et d’efficacité.

Ana Silva,Luis Suarez, Claude Super, Jon Husband, Frédéric Williquet, Anthony Poncier & Rawn Shah

Ana Silva,Luis Suarez, Claude Super, Jon Husband, Frédéric Williquet, Anthony Poncier & Rawn Shah

Dans un billet publié sur Forbes, Rawn Shah expliquait « Work is broken; let’s hack it! » tandis que depuis quelques mois il est de plus en plus question de « work out loud » et que la « digital workplace » et les nombreux « hackathons » témoignent du besoin et de l’envie de « changer » les règles et les pratiques en terme de travail !

Les derniers billets publiés ici avec Jon Husband mettent en perspective l’évolution nécessaire en terme de management des hommes du simple fait des nouveaux outils, des nouvelles pratiques, des nouvelles envies et des nouveaux besoins.

Avez-vous « hacké » votre job ?, avez-vous adapté le cahier des charges de votre poste ?

Oui, pour la plupart de ceux qui ont répondu à cette enquête en ligne :

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Pour autant, rien n’est facile et tout autant la culture que la sociologie des organisations facilitent – ou pas- cette transformation nécessaire.

Jane McConnell partageait avec nous les derniers enseignements de l’enquête qu’elle réalise chaque année et parmi lesquels il était intéressant de regarder les différences en terme de stratégie et de motivations entre les « early adopters » et la majorité du panel avec lequel elle travaille.

©NetJMC

©NetJMC

Et selon l’état d’avancement de vos projets à propos de l’organisation du travail, vous aurez peut-être l’occasion de participer à une expérience du type de cette opération RH inédite organisée chez Voyages-sncf.com : le premier hackathon interne, mené à l’initiative des salariés.

Ce hackathon, intitulé #VSCSprint, se déroulait les mercredi 9 et jeudi 10 avril.

Au delà des apports réels, les initiants ont souhaité retracer à travers une infographie l’histoire de cet événement, dont l’objectif était d’adopter une méthode de travail toujours plus agile et collaborative, facteur de créativité, d’innovation et de motivation en interne.

Pour la petite histoire, cette démarche est à l’initiative des salariés de Voyages-sncf.com, qui ont souhaité, le temps d’une journée, « hacker » leur environnement de travail.
L’entreprise a su être à l’écoute de la démarche en ce qu’elle était créatrice de valeur pour chacun, et a apporté sa contribution pour rendre possible l’événement.

Le test a été concluant, et les projets sélectionnés par le comité de direction seront intégrés à la roadmap de Voyages-sncf.com.

A vous d’apprécier !

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[e20] Partage et retours d’expérience pour mieux percevoir la valeur


Il est ainsi de nos intuitions et de nos constats empiriques : ils ont parfois besoin de données objectives et d’une analyse pour avoir un peu plus de considération et de « poids ».

Depuis plusieurs mois et au gré des discussions et des projets avec les organisations, il apparaît acquis que les initiatives « social business » des entreprises ne se limitent surtout pas au déploiement d’une plateforme et que, contrairement aux projets techniques et fonctionnels conduits par les équipes IT et métiers ces dernières années, il y a des ingrédients et des pratiques nouvelles à utiliser pour que cela fonctionne au regard des objectifs fixés.

Avec l’analyse publiée par Jane McConnell – reproduite ci-dessous et disponible en téléchargement sur netjmc.com – il est patent que nous n’avions pas tort quand nous écrivions que la viralité est clef, mais également qu’une des règles d’or est de regarder ce qui se fait autour de soi et que le partage des retours d’expérience est utile pour trouver le meilleur chemin et les bonnes pratiques notamment au regard de sa culture numérique.

je vous recommande vivement la lecture de cette note de Jane et vous invite cordialement à venir en discuter avec elle et Guillaume Foltran (Bouygues Telecom) de vive voix le vendredi 4 avril à Genève !

En attendant, j’ai plaisir également à partager ces deux graphiques au sujet du niveau de maturité par secteur économique,

Maturité social business

et des caractéristiques culturelles de « early adopters » vs « the majority ».

early_adopters culture

On en parle ensemble à Genève, le 4 avril  ?

[E20]Working Out Loud : une méthode pour un objectif !


« Working out loud », [travailler à voix haute] une expression que vous avez peut-être entendue ou repérée dans le discours des « gourous » du social business, made in America!

Derrière ce buzzword, qui pourrait passer aux yeux de certains comme un énième tentative pour mieux vendre de la mise en oeuvre de collaboratif sous forme de solutions et/ou de services, se cache une méthode, des pratiques, au service d’un objectif !

Si on regarde un peu plus près la « littérature » consacrée à cette méthode et notamment les propositions faites par John Stepper qui enrichit la définition initiale proposée par Bryce William, à savoir :

Working Out Loud = Observable Work + Narrating Your Work

qui décrit une approche pragmatique, concrète, au service d’objectifs précis.

L’approche ou la méthode a été ainsi présentée par John Stepper :

“Working Out Loud starts with making your work visible in such a way that it might help others. When you do that – when you work in a more open, connected way – you can build a purposeful network that makes you more effective and provides access to more opportunities.”

  1. Donner de la visibilité à ce que vous faîtes (projets, tâches, rôles), c’est le point de départ, l’essence de la méthode !
  2. Chercher à améliorer votre travail en partageant avec vos collègues, votre écosystème-
  3. Gagner en légitimité par le partage.
    La générosité est « la monnaie » des réseaux qui fonctionnent bien (pour paraphraser Keith Farrazzi).
  4. Développer en taille, en richesse et en valeur votre réseau, votre écosystème.
  5. Servir un objectif précis : il y a beaucoup de cercles et de communautés pour la sérenpidité, le plaisir, le hasard, mais ce n’est pas le cas ici ! la méthode est rigoureuse et demande des objectifs.
    La résolution des problèmes complexes est évidemment une excellente illustration des bénéfices de « working out loud », il en est de même pour l’innovation (incrémentale mais également de rupture) qui se nourrit ou trouve un terreau plus favorable dans un cadre moins « formel » !

Tout le mode y gagne : l’organisation, les équipes et bien évidemment les employés.

Si certains cherchent encore des objectifs quant aux outils collaboratifs et autres communautés qu’ils souhaitent mettre en place, la pratique de « working out loud » constitue un des meilleurs cas d’usage car elle est exigeante et privilégie le résultat et non le chemin (surtout pas les outils) !

workoutloud

Mais, cette pratique est encore au stade confidentiel des billets sur les blogs et autres déclarations d’intention.

Récemment Bryce Williams a lancé une initiative pour constituer une bibliothèque de cas d’usage, vous y serez les bienvenus !

A suivre ….

Pour aller plus loin et en plus des blogs et articles liés ci-dessus, vous pouvez jeter un oeil au blog de Harold Jarche et son dernier billet « A roadmap for transition« .

Digital workplace : réseau interne, collaboration, mobilité ….


La « digital workplace » s’est invitée à la Matinée de l’entreprise de demain du 4 avril à Genève.

Nous y parlerons enjeux, mais nous aurons également le plaisir de partager le retour d’expérience de Bouygues Télécom avec Guillaume Foltran.

Guillaume Foltran est actuellement responsable de la Bureautique Digitale de Bouygues Telecom et notamment la maîtrise d’œuvre des plateformes collaboratives et services Intranet.
Il a exercé auparavant des fonctions de contrôle de gestion, maîtrise d’ouvrage informatique, gouvernance des systèmes d’information et développement de produits et services multi devices.

L’agenda de la matinée sera précisé dans les prochains jours, mais d’ores et déjà nous nous réjouissons de vous accueillir autour d’un petit déjeuner à partir de 08:30 le vendredi 4 avril.

Au programme:

– Les enjeux de la digital workplace

Aujourd’hui, l’espace de travail digital est devenu un domaine fonctionnel à part entière. Cependant, contrairement aux autres fonctions comme la gestion de la relation client, la finance ou la planification de la chaîne d’approvisionnement, le « Digital Workplace » n’a pas de représentation claire au sein du Comité Exécutif.

Pour le Directeur des Systèmes d’Information, c’est une formidable opportunité de tirer parti de sa position traditionnelle de garant de la qualité de l’informatique dans l’entreprise, et d’endosser un rôle de conseil auprès des métiers pour accompagner la transformation numérique des méthodes de travail.

Digitalisation du poste de travail, quels enjeux pour les DSI ? un billet publié sur Le Cercle Les Echos le 17/02/2014.

Jane McConnell viendra partager avec nous à propos des enjeux et des tendances :

– L’expérience Bouygues Telecom : un réseau interne en place depuis 2010, un effort particulier sur la mobilité et une volonté de travailler autrement par la valorisation des outils et des expériences de collaboration.

Questions et échanges (solution technique SharePoint en production)

Inscriptions en ligne – participation gratuite, mais si voulez des croissants, merci de remplir le formulaire 🙂

En attendant, je vous propose cette vidéo de Paul Miller, il y parle de:  « The Human-Centered Digital Workplace – creating digital worlds worth working in« , un enregistrement réalisé au Campus London, le 2 octobre 2013

http://www.youtube.com/watch?v=zaajm4NEv7g