Demain, je serai « collaborateur 2.0 »! la suite (1 an après)…


Il y a un an, c’était l’effervescence d’abord en raisons des congés tous proches, mais également du fait des projets de transformation annoncés pour la rentrée.

Aujourd’hui, et à titre perso, je vais tenter de faire un point de situation objectif !

Tout d’abord et pour ceux qui n’oseraient pas demander des nouvelles de Christophe, je vais faire court : les résultats étaient en-dessous des objectifs (chiffre d’affaires qui sert au calcul des salaires des membres des équipes ventes), mais également des attentes (chiffre d’affaires qui sert à établir les budgets que l’on présente au « board » et qui généralement est inférieur de 20 à 25% [parfois plus] aux objectifs), il est parti fin décembre !

Pour ceux qui en interne en doutaient encore, une entreprise 2.0 c’est d’abord aux yeux des actionnaires une entreprise la plus rentable possible !

Assurer la performance économique, un objectif que certains auraient presque oublié, mais malgré SalesForce et Chatter, ce n’est toujours pas plus facile !

Je regrette Christophe mais je suis content qu’il ait trouvé un nouveau job à la direction commerciale d’une entreprise plus petite (je dirais qu’elle a su garder un côté artisanal) qui lui va bien et comme il me le répète quand on discute (rarement) : «  ici, le social n’a pas besoin de plateforme informatique, on discute ouvertement, directement et surtout on sait pour qui on bosse, le patron est là et trempe la chemise avec nous » !
En fin de compte Christophe est peut être un peu « has been » et les collaborateurs engagés récemment auraient probablement eu un peu de mal avec lui.

Peu importe, depuis octobre 2011, nous avons une plateforme collaborative (vous vous souvenez le projet Un + TOUS) avec, je crois, tous les ingrédients du 2.0 !

Au début, pour moi celà a été très frustrant !
La plateforme a été validée par les équipes techniques (l’informatique) en septembre  et nous (les cadres) avons été convié au début octobre à un meeting au cours duquel on nous a expliqué que dorénavant il se suffisait pas de « penser collectif », mais il fallait agir et de travailler ensemble et c’est pour celà que la plateforme 2.0 avait été mise en oeuvre.
Nous avons eu le droit à un exposé du CIO (directeur informatique) nous expliquant l’intérêt de cet outil accessible à partir de nos postes de travail (ordinateurs), mais également de nos téléphones portables intelligents et des tablettes.

A ce stade de mon récit, je dois vous informer qu’après le cloud il y a 2 ans, le 2.0 l’année dernière, notre CEO (directeur général), qui n’est jamais à court d’idée, a lancé mi-juin un projet BYOD (bring Your Own Device ce qui en français correct et courant veut dire « t’apporte ton matos pour bosser« ), mais là je m’égare 😉

Revenons au lancement de notre plateforme 2.0 préparé d’un point de vue technique par le chef informatique, un vrai travail de professionnels !
Côté fonctionnel, tout ou presque n’a pas été dit et nous sommes restés dans le flou le plus complet tandis que les nombreuses et légitimes questions sont souvent restées sans réponses claires et précises de la part d’une équipe RH, elle-même dépassée par l’ampleur du changement ou mal informée du projet.

Il y avait bien eu des groupes (communautés) de crées et nous disposions de beaucoup d’outils pour échanger, partager, travailler.
Mais il me semble qu’on avait simplement pas passé suffisamment de temps sur le COMMENT utiliser cette plateforme pour atteindre nos objectifs !
On s’est donc « débrouillé » et ceux parmi nous qui étaient les plus motivés, ou qui ont simplement vu rapidement ce que pouvait leur apporter la plateforme 2.0, ont tenté des expériences.

Pour ma part, j’ai décidé d’y aller « doucement » et de me servir de ces outils pour diffuser, mais également recevoir de l’information et je dois avouer que la sélection des sources (flux RSS) m’a pris pas mal de temps, de même que la constitution d’une « communauté homogène » bien qu’hétéroclite !
Il est encore trop tôt our faire un premier bilan en ce qui me concerne, mais je dois avouer que j’y trouve mon compte notamment en matière de veille d’information.
Un autre avantage important pour moi est la facilité avec laquelle je communique avec les participants de mon groupe.

En résumé et après quelques mois, l’expérience est intéressante à mon avis et je sais que d’autres partagent cette impression.
Si nous sommes loin d’être des « collaborateurs 2.0 » (est-ce un objectif pour quelqu’un ?), nous commençons à comprendre ce que les outils 2.0 et les « plateformes sociales » peuvent nous apporter au quotidien dans notre travail.

Bien sur, il y a les gains en productivité qu’apporte les espaces collaboratifs (information contextualisée, suivi en « temps réel », disponibilité et accessibilité permanente) si l’on accepte de renoncer un tant soit peu aux meetings et réunions si peu efficaces.
Il y a aussi un peu moins d’emails et de pièces jointes à traiter (les messages concernant les sujets et les projets abordés restent sur la plateforme).

Mais, il y a surtout le fait qu’avec cette plateforme, nous « apprenons à travailler ensemble » quand nous en avons besoin.
Je n’ai pas la réputation d’être un doux réveur et pourtant je ressens comme un changement, une plus grande envie (pour ne pas dire plus d’enthousiasme), de la simplicité et de la chaleur humaine et tout ceci fait qu’on prend du plaisir à penser ensemble (discuter, échanger, confronter) autour des thèmes qui font notre quotidien professionnel.
Et cela se passe en dehors des frontières traditionnelles de nos services et départements, de nos métiers!
L’autre enseignement de cette « première phase » tient au constat que beaucoup d’entre nous (je parle des cadres notamment) restent en dehors et n’osent pas plonger, tandis que d’autres (plus rares) occupent certains espaces en tant que « donneurs d’ordre » sur ce qu’il faudrait faire (de leur point de vue à charge des autres !).

Bref, on progresse à notre rythme, sur un chemin dont nous découvrons le charme et les embûches et il est probable que beaucoup nous rejoindrons dans ces espaces si propices à une plus grande efficacité.
Avec un accompagnement digne de ce nom, nous pourrions avancer un peu plus vite et beaucoup mieux !

A bientôt et bonnes vacances 3.0 : imaginez un instant votre verre qui échange avec la bouteille pour que votre hydratation soit optimale 😉

Deux ans de blogging et même pas fatigué ;-)


Pourtant, à l’occasion de cet anniversaire et après 273 billets publiés en deux ans et plus de 900 commentaires lus et répondus, j’ai proposé à d’autres de « travailler pour moi »  !

Le social, c’est bien d’en parler et c’est encore mieux d’en explorer à titre personnel et/ou professionnel les différents chemins, aussi je vous propose aujourd’hui, un billet « bigarré », crée et rédigé par des personnes que j’apprécie pour leur pertinence, leur à propos et leur engagement !
Une illustration du « lien social » par une publication inattendue, bienveillante, pleine de malice, de pertinence et différente !

Merci beaucoup à ceux dont le « message » est publié ci-après d’avoir accepté mon invitation, et pour les autres qui n’ont pas voulu, pas pu, pas eu le temps, …., on vous aime quand même 😉

Et vous pouvez toujours y aller d’un commentaire, vous êtes les bienvenus !
Happy birthday to You Blog de Claude
par Vincent Rostaing

Quand Claude carbure au super,
on a l’essence même du 2.0
Et quoiqu’il puisse dire ou faire
On est comme des poissons dans l’eau
Sur son blog , On lit, on commente et on tweete
On aime, on critique, on peaufine, on chipote
Mais pour nous le plus grand des super héros
C’est toi Claude Super Man 2.0

Emilie Ogez

Je ne ferai pas de retour en arrière, mais plutôt un court point sur les trois sujets que je vois poindre depuis quelques temps.
Il y a le BYOD (Bring Your Own Device). C’est, selon moi, une vraie tendance de fond qui pose de nombreuses questions, tant au niveau de la sécurité des données que de la politique de gestion des parcs informatiques.
Il y a aussi un vrai débat qui se met en place sur le chevauchement vie privée et vie professionnelle, induit par l’arrivée de nouveaux supports mobiles tel que le smartphone, la tablette ou encore l’ordinateur portable… (checker ses mails dans le RER sur le chemin du retour à la maison, est-ce bien normal/raisonnable ?, que penser d’un commentaire laissé par un collaborateur sur un sujet sur l’intranet un dimanche matin à 9h ?…).
Et plus largement, lié à ces deux sujets, on peut souligner l’importance croissante de la mobilité dans le monde professionnel et le bouleversement des pratiques de management.

Emmanuelle Olivié-Paul

Le digital ne doit pas faire oublier les fondamentaux de tout business qui sont et resterons étroitement liés aux relations humaines. Même s’il change nos modes de « faire » et sous-entend le plus souvent la supplantation du réel au virtuel, le digital ne peut être sans l’intermédiation d’hommes et de femmes.

Xavier Bartholome

Je dirais que tous ces concepts/outils que tu mentionnes dans ton message (entreprise 2.0, le social business, le changement, la digital workplace) tournent autour d’une même idée : aider à revenir un peu les pieds sur terre, à redevenir des êtres sociaux (grégaires?), à réaliser que les membres d’une organisation sont tous sur le même bateau et qu’il leur faut ramer dans le même sens …

Franck Lapinta

Il est toujours difficile de faire un bilan, cela nécessite des choix forcément subjectifs, rarement nuancés, donc des renoncements. Encore plus difficile est de faire un bilan sur le 2.0, tant les évolutions sont fortes depuis 2 ans. 
D’une vision optimiste, je dirais que ces 2 ans ont connu une incroyable révolution encore à peine initiée, et que cette transformation de la société sur tous ses aspects (économie, social, politique, divertissement, information…) est sans précédent dans l’histoire quant à son rythme. Le sujet des medias sociaux est central. 
D’une vision plus pessimiste, je dirais que ces mutations dans les usages, toutes profondes qu’elles soient pour le consommateur/citoyen, se heurtent à trois sphères essentielles qui ne les acceptent que contraints et forcés : les entreprises, les politiques, la loi. Parce qu’elles y voient des risques de remise en cause statutaire plus que des opportunités d’une nouvelle légitimité retrouvée.

Anthony Poncier

Du discours aux actes, entre magie et incantation

De plus en plus d’entreprises répètent qu’elles ont compris que quand on parlait entreprise 2.0/social business ont parlait de transformation des organisations et pas d’installation d’un nouvel outil.
Discours, qui peut parfois laisser un goût amer dans la bouche quand on passe à la réalité de terrain.
Les budgets d’accompagnement sont souvent bien inférieurs à celui prévu pour l’outil.
Faut-il le rappeler, normalement on devrait être sur du 20/80, à savoir 20 pour l’outil.
Penser que l’on va transformer une organisation pour pas grand chose est illusoire.
Faire venir des consultants « experts » ou du moins ayant une certaine habitude de ce type de projet pour ne pas les écouter et dire, « c’est pas grave vous avez l’habitude, vous allez y arriver », renvoi soit à de la méthode coué, soit à la croyance qu’un consultant est un talisman, et que l’arborer fièrement dans son organisation va suffire pour réussir.
Comment ne pas s’étonner que le Gartner considère qu’à minima 70% des projets sociaux vont échouer. Pendant longtemps en cas d’échec on a accusé l’outil, qui sera le prochain bouc émissaire ?

Vincent Berthelot

Il nous aura fallu environ 4 ans pour abandonner une vision trop philosophique de l’entreprise 2.0 pour aborder sous un angle plus lié aux besoins des entreprises et des utilisateurs les transformations digitales à mener.
Le plus grand risque serait désormais de tourner le dos à la vision de cette entreprise plus sociale, plus humaine pour revenir en force sur une vision limitée à l’efficacité des process. 

C’est bien à l’équilibre des deux que nous devons désormais travailler ! 

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Alain Garnier

Nous vivons une époque formidable!
En deux ans, le changement autour de l’entreprise 2.0 a été fulgurant. Et plutôt que de se conjuguer au futur comme toutes les nouvelles technologies, c’est au présent qu’on voit le monde de l’entreprise « embrasser » le social à grands bras.  Il suffit de regarder dans le rétroviseur : en 2010, quelle place avait le RSE pour les décideurs? Quasiment aucune. Aujourd’hui : Microsoft rachète Yammer pour plus d’un milliard de dollars… Le marché du réseau social est à l’aune de sa promesse : fulgurant et massif. Et après avoir envahit le Web.
Le voilà bien présent dans l’entreprise.
Ce qui rend cette histoire passionnante, c’est aussi l’humain, au centre de ce processus : que ce soit pour les éditeurs, pour les projets ou les organisations. Ce n’est pas de technique dont on parle.
Mais d’intelligence et l’émotion. Ca fait du bien.

Jean-Pascal Perrein

 En 2 ans, le marché a vu émerger et se développer de superbes sujets, des plus conséquents : le Big data, l’open Data, le social marketing, et les disciplines qui se déclinent de l’entreprise 2.0, RSE en tête. La plus subtil (et la plus complexe) que j’ai vu se développer est la gouvernance de l’information : Sujet de niche, peu attractif pour les populations à comportements Y, mais tellement vitale pour nos organisations.

Passionné pas ce sujet, il y a 2 ans aussi, je suis parti de pas grand-chose, quasiment en même temps d’ailleurs que le lancement des initiatives de Claude sur ce même sujet (et bien d’autres). En constat, nous sommes aujourd’hui face à des réactions d’écoute et de sensibilité forte sur le comment mieux piloter l’information. Avec recul, 2 ans, c’est un palier de changement humain pour mieux appréhender, accepter et se lancer sur un sujet complexe comme la gouvernance de l’information. Curieusement, c’est d’ailleurs ce qui ressortait du premier observatoire de la gouvernance de l’information : 1 an pour mûrir sur le sujet, 1 an pour le construire. Intéressant !

Axyome

 Le monde du 2.0 a commencé pour moi en 2008 mais existait déjà depuis quelques années. A cette époque j’ai du affronter l’engouement général, pour cette forme de mutation de management, d’organisation, de structure qui se posait en rupture complète avec ce que je connaissais et qui malgré tout avait fait ses preuves. A force de communiquer sur les risques qu’entraînaient cette mutation vers le 2.0 j’ai e-cotoyé un certain nombre de personnes influentes, promoteurs et engagés de ce changement et je suis vite devenu le vilain petit canard de la famille 2.0.
Ma seule crédibilité était que je vivais cette mutation contrairement à beaucoup d’autres qui vendaient cette expérience. 

Puis vient le jour où j’ai découvert que je n’étais pas seul (ouf) à comprendre les risques, les problèmes, les blocages culturels de cette évolution “entreprenariale”. 
Claude Super faisait partie de ces personnes qui se comptent sur les doigts d’une main qui avait le recul et l’intelligence pour voir que tout n’était pas aussi rose qu’on voulait bien nous le répéter et le courage pour le dire… Il a su voir les dérives, les aspects vicieux d’une telle organisation si elle n’était pas faite avec bon sens et humilité. 
On s’est vite suivi et entendu sur bon nombre de thèmes et j’avoue aujourd’hui qu’il m’a souvent enlevé les mots de la bouche. Sa vision et sa pertinence en on fait une véritable source d’inspiration. Son succès aux travers des réseaux sociaux et de ses initiatives (Matinées 2.0 …) est bien mérité. J’espère continuer nos échanges ici ou peut-être pourquoi pas un jour autour d’un verre sur le bord du Léman.
Bref je ne vais pas faire la liste des idées et des compétences de Claude, les lecteurs n’auront qu’à parcourir son blog qui est une caverne d’Alibaba du 2.0 et de la gestion de l’information inter entreprise.

Longue vie à ton blog Claude et à bientôt ici ou ailleurs ;D et merci pour ces deux ans forts intéressants en ta compagnie…

Bon blogiversaire o/

Gilles

Le 20e siècle a été celui des processus et de l’automation. Le 21e sera celui de la créativité, de la passion et de l’auto-organisation.

Quelques stats et autres classements :

Top 15 des billets (01-07-11 > 30-06-12)
Un réseau social d’entreprise, pour que faire ?
Réseaux sociaux d’entreprise : 10 conseils pour réussir les projets
Réseaux sociaux d’entreprise : la concurrence Google +
Débat 2.0 : Comment convaincre les dirigeants de l’importance des réseaux sociaux d’entreprise?
Intranet 2.0, réseau social d’entreprise : Y’a qu’a, faut que,… pas si simple !
Le réseau social d’entreprise au coeur des espaces d’innovation
Réseaux sociaux d’entreprise : pourquoi ça marche ?
Réseaux sociaux d’entreprise, par où commencer ?
Collaboration et relations sociales en entreprise : les clefs du succès !
Réseaux sociaux : L’email est-il en sursis ?
C’est décidé, à la rentrée je serai un collaborateur 2.0 !
Les quatre vertus cardinales de l’entreprise 2.0
Le web 3.0 est déjà là ! (retour sur TechnoArk 11)
Débat 2.0 : Comment convaincre vos collègues, vos employés, de la valeur de leurs contributions ?
Gouvernance de l’information, entreprise 2.0 : où en sommes-nous ?

Et n’oubliez jamais : « Disrupt Yourself ! »

[Conférence] #e20ch – Geneva / ce qu’il faut en retenir : time 4 action!


Après Boston et sans aucune prétention en ce qui concerne l’impact ou la taille de l’évènement, la Matinée de l’entreprise de demain consacrée au « social business » a été l’occasion de  dessiner, avec elles, les perspectives des entreprises romandes.

Les contenus ainsi que les enregistrements vidéos des différentes communication sont ou seront disponibles rapidement sur e-20.ch !

Rapidement et « en écho » à ce qui a  pu se dire tant à Milan, qu’à Boston, les entreprises de Suisse romande qui ont, jusqu’alors, pris le temps d’observer avant de plonger, semblent avoir pris la mesure et l’intérêt du « social business » et plus globalement de l’évolution de l’entreprise par l’adaptation à son environnement et certaines évolutions de fond (modèle 2.0 ?)

Après un introduction (mise en bouche), la matinée a pris de la consistance grâce à des présentations de qualité et  des moments de partage : discussions, commentaires, contributions des participants.

Du pragmatisme pour des résultats

Tel pourrait être le résumé de l’état d’esprit de la matinée.

Sans refaire ou dérouler les contenus (pour lesquels je renouvèle mes remerciements à tous les intervenants), j’aimerais revenir dans ce billet sur quelques déclarations intéressantes.

Quant @alainpezzoni nous parle de la stratégie et des milestones d’AIRFRANCE KLM Suisse sur les médias sociaux, je retiendrai, entre autres, la reconnaissance de l’importance du client qui est au coeur des intentions (et des projets ?) à l’instar de ce qui se passe dans le secteur du transport aérien.

Malgré et peut-être à cause de l’aspect un peu solennel de cette déclaration, Alain nous présente une réalité d’action « cool », dans laquelle il est hors de question de se prendre trop au sérieux, mais toujours de savoir rester conscient de la nécessité d’apporter un service de haute qualité !

Alain a su, par ailleurs, illustrer dans sa présentation les aléas d’un (plutôt de deux) parcours, de deux compagnies : AIR FRANCE et KLM, chacune avec sa culture, son histoire, ses objectifs !
Quels que soient, les outils de mesure ou de suivi, Alain a  également rappelé que la question du ROI est aujourd’hui probablement inadéquate et que les bénéfices les plus tangibles (à première vue) sont ailleurs (voir la gestion des crises, etc.), mais qu’ils peuvent avoir un impact très importat sur la notoriété et les ventes (donc les revenus) des compagnies.

La relation client est à l’instar de la relation employé, en premier lieu une relation humaine !

Que vous soyez employé ou employeur, vous êtes toujours (ou presque) en situation de « promotion » : marque employeur ou personal branding !

@jobgoch (Guillaume Anthoine) a remis en perspective les outils (jobboards et répertoires comme LinkedIn) au regard de cette réalité sociale qui a également envahit le monde de la « relation humaine dans le travail« .
Les outils avec lesquels vous pouvez agir aujourd’hui offre plus de souplesse, plus de pertinence, plus d’interactions, mais également plus  d’efficacité au regard de vos objectifs et de leur évolution dans le temps et dans l’espace !

Et le 2.0 dans tout celà ?

En s’appuyant sur les retours d’expériences d’entreprises européennes, expériences de l’utilisation de « social software » mais également de « nouveaux modes de management », Björn Negelmann (@bjoern_n) a parfaitement illustré le(s) chemin(s) parcourus ces dernières années, non sans oublier de relever « l’impatience » de certains quant aux résultats tangibles versus escomptés.

Le temps n’est plus aux évangélistes, le temps est aux réalisateurs pour asseoir définitivement pour les organisations l’intérêt du social business dont une, et pas la moindre, particularités est la singularité des chemins (ou des voies d’accès) pour y parvenir !

Le temps de l’action !

C’est Frédéric Creplet (@frederic_g_creplet) – Directeur de Voirin Consultant Atelya – qui a conclu cette seconde matinée par une discussion illustrée par de nombreux retours d’expériences !

Le temps de l’action est venu et  à chaque organisation, selon son rythme, sa statégie, sa culture et ses objectifs, de mettre en oeuvre, su service de son dévloppement, les outils et les « méthodes » qui lui permettront de tirer le meilleur parti du « social business » tant à des fins B2B, B2C qu’en qualité d’employeur et qui sait « d’entreprise citoyenne » ?

Je retiendrai des propos de Frédéric, entre autres :

En s’appuyant sur sa culture, ses pratiques managériales & sur son patrimoine informationnel et de système d’information, l’entreprise développe de nouvelles formes d’intelligences collectives. A chaque fois, le capital humain et le capital social en sont au cœur.

Enfin et en guise de conclusion, merci à tous les participants et n’oubliez pas  le débat et les échanges continuent sur e-20.ch (c’est gratuit !!)

Et à bientôt pour une prochaine édition 😉

Entreprise 2.0, social business : questions d’identité numérique


Bien au delà de la gestion des accès et des droits (applicatifs) du collaborateur, les questions de l’identité numérique poussent l’entreprise (le département ressources humaines en premier), l’employé et la personne à la réflexion et à l’action.

CCM Benchmark organise, le 7 juin, dans le cadre de la conférence Intranet – RSE, une table ronde intitulée « L’identité numérique au cœur de l’intranet » et j’ai déjà eu l’occasion d’amorcer cette discussion dans un billet publié il y a quelques semaines.

La présentation ci-dessous n’a nullement la prétention d’apporter toutes les réponses, et vos commentaires sont les bienvenus !

[podcast – 24|04]Enjeux des réseaux sociaux : la stratégie


Personal branding, relation-client, promotion, image, résultats,…, quelle est votre stratégie concernant les différents médias sociaux ?

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