A propos des technos 2.0, de la gouvernance de l'information, des réseaux sociaux et de la valorisation des contenus au service de l'entreprise de demain
En Suisse, comme ailleurs, le futur se prépare maintenant !
Mais en Suisse, à la différence de certains ailleurs, le « digital » n’est pas inscrit officiellement dans « l’agenda » de l’évolution socio économique du pays, ce qui revient à constater que personne ne semblait s’en soucier jusque là !
La classe politique doit ainsi mieux comprendre la révolution en cours. On le voit, les questions numériques concernent tous les domaines. Elles sont transversales. Or, les outils existants ne permettent pas cette transversalité, notamment au niveau du Conseil fédéral. Il faut repenser l’organisation de l’appareil étatique, et doter le législateur d’une vision d’ensemble des enjeux, tant au niveau du développement économique, que du progrès social, ou de la protection des données.
Je salue, avec d’autres, cette initiative et je me réjouis que depuis et sous l’impulsion notamment de Jean Henry Morin la question de la création d’un Agenda Numérique pour la Suisse (Article paru dans Le Temps du 19 janvier 2015 réservé aux abonnés) soit mise sur le devant de la scène et que tout à chacun puisse y participer.
Du côté de l’économie et vu le pragmatisme qui caractérise les entreprises suisses, il est probable qu’elles sauront être à la hauteur des enjeux de leur propre survie.
Au niveau des cadres étatiques, je n’ai pas la compétence pour juger de ce qu’il conviendrait – ou pas – de faire, mais je suis persuadé qu’à l’instar de ce qui se passe ailleurs, nos « élites politico administratives » ont – à de rares exceptions près – une incompétence numérique grave !
Par contre, certains secteurs dont celui de l’éducation m’intéressent tant ils sont clés dans le processus de transformation.
La suffisance affichée par certains représentants du secteur académique n’a d’égale que leur incapacité à imaginer un futur proche dans le temps, mais très éloigné de leurs certitudes et de l’orthodoxie managériale enseignée depuis 50 ans !
Que la compétence soit fédérale ou cantonale, que les établissements soient privés ou publics n’y changent pas grand chose, l’univers académique doit réfléchir à son organisation et aux moyens qu’ils utilisera pour :
préparer les formateurs et accompagnants nécessaires
redessiner le contour pédagogique et les enseignements nécessaires
A l’image de ce qui parfois se fait ailleurs (Exemple le SSAT, un cas intéressant outre Manche), la Suisse doit inscrire dans son agenda numérique la question de la formation et se donner les moyens d’une population active, pertinente et contributive dans l’économie de demain.
Les enjeux sont clairs et dépassent les habituels sujets traités au TJ qui de la montre connectée (pour le secteur horloger), du big data (pour le secteur financier) et que sais-je encore.
Il s’agit de bâtir une société efficace dans laquelle chacun trouve une place et son bonheur.
il s’agit de réfléchir à la bonne manière d’accompagner la perturbation que le numérique génère dans tous les espaces et les moments de la vie des confédérés. Il s’agit de dessiner ensemble la Suisse de demain !
Les exégètes de l’économie occupent le terrain des médias afin que le « commun des mortels » comprenne bien ce qui se passe de ce côté du Léman.
Les conséquences de cette décision sont notamment la fin de l’équivalent d’une subvention à hauteur de 20% ou moins de la valeur aux exportations vers la zone Euro et ailleurs.
Pour les touristes, il s’agit bien évidemment d’un renchérissement soudain à la même hauteur selon leur origine monétaire et on imagine aisément les inquiétudes du secteur du tourisme !
Il n’y a rien d’étonnant à ce déluge de débats et de réactions.
Et au delà de l’émotion, parfois de la désillusion, nous devons avec pragmatisme regarder devant nous.
Tout le monde le sait, il ne sert à rien de geindre et en termes de relais de croissance, les coups de gueule – tout aussi libératoires soient-ils – ne sont pas d’une grande utilité.
Par contre, mettre en oeuvre des pratiques favorables à l’innovation est une stratégie payante.
S’ouvrir aux autres et aller chercher dans la relation et ses enseignements les germes des produits et des services de demain est également un choix prometteur.
Aujourd’hui en Suisse et probablement ailleurs pour d’autres raisons, il est impératif de travailler à la mise en oeuvre du lendemain de son entreprise.
Quand, à l’occasion des cours que je donne à des étudiants EMBA, nous essayons d’évaluer en quoi l’organisation ou l’équipe est ouverte à l’innovation, nous arrivons depuis 4 ans au même constat : une quasi absence d’appétit pour l’innovation dans les gènes !
Bien que rapide et peu scientifique, la méthode s’appuie sur le questionnaire proposé par Jeff Dyer, Hal Gregersen et Clayton M. Christensen dans The innovator’s DNA (page 171).
Et les étudiants (formation continue) occupent des postes à responsabilité dans des entreprises aux profils variés et intervenant autant dans les marchés industriels que ceux de services.
Et chez vous ?
Prenez le temps de répondre aux quelques questions sur les thèmes des « hommes », des « processus » et de la culture avec les réponses qui correspondent à votre perception de la réalité, pas à vos rêves.
Calculez votre score (Pas du tout d’accord =1 … Tout à fait d’accord=5) et si vous obtenez une note en dessous de 35, cela peut signifier que l’innovation n’est pas vraiment présente dans les gènes de votre organisation !
Les relais de croissance de votre entreprise existent, mais il vous faut les trouver, savoir aller les chercher et les mettre en oeuvre (business model) pour mieux en tirer profit !
Plus que jamais, l’environnement économique pousse à l’innovation et tous les moyens sont bons !
Ouverte, distribuée ou encore sociale, l’innovation doit vous permettre d’identifier les idées de produits et/ou de services qui vont vous aider à passer le cap, à devenir le « roi du monde » ou un référence, ou plus simplement à pérenniser votre entreprise.
Mais avant tout, il vous faudra définir un cadre opérationnel réaliste, cohérent et adapté (modèle d’affaire) et pour ce faire, il n’est pas trop tard pour mettre un peu plus de collaboration, d’écoute et d’envie dans vos pratiques.
Enfin, n’hésitez pas lever les yeux du guidon (ou du cockpit financier) ! Le salut de votre entreprise, de vos affaires, passe par une proposition de valeur indéniable donc séduisante et vous ne la trouverez pas dans une feuille de calcul MS-Excel.
Ceci est vrai pour nous tous et on ne saurait trop conseiller aux acteurs du tourisme en Suisse de reprendre contact avec les indigènes dont on connaît l’attachement au pays, mais aussi à la qualité de services et au juste équilibre prix/prestation et de ce côté, nous avons tous un fort sentiment d’avoir été « abandonnés » !
S’il est vrai que les technologies de communication, la connexion, les réseaux simplifient la vie des communautés, c’est avant-tout parce qu’avec eux disparaissent (ou tout au moins s’atténuent) les barrières géographiques et spatiales !
Vous y trouverez un paragraphe intitulé « Le problème de la collaboration sociale c’est…nous » que j’ai particulièrement apprécié, peut-être parce qu’il reprend des termes que nous avons échangés ci et là à propos de l’accompagnement, du sens et de l’adoption, peut-être parce qu’il met au coeur de la réussite de la collaboration sociale l’acteur dans sa complexité et ses contradictions !
Il est depuis tout temps des exemples de communautés plus ou moins grandes qui savent créer, innover, se développer à partir de liens forts.
C’est le cas du Japon, qui en tant que nation, a su se rassembler pour se réinventer en tant que toute première puissance économique mondiale, ultra connectée et porte drapeau du pacifisme.
C’est aussi le cas de la Suisse qui, au-delà des disparités linguistiques, culturelles et sociales qui la caractérise, sait se donner les moyens d’exploiter au mieux ses forces et les opportunités qui s’offrent à elles.
Ces deux pays partagent de nombreux points communs : valorisation de l’excellence, amour du travail, innovation, respect des règles communautaires, appétit technologique, par exemple.
Ce sont également des pays ou le modèle économique a su « mettre en valeur » (faible taux de chômage) la plupart des acteurs en ne dénigrant pas les professions manuelles (comme ce fut le cas en France avec cette stupide idée défendue par Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Education nationale, qui popularise en 1985 le projet d’amener «80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat d’ici à 2000») et en offrant pléthores de services à forte valeur ajoutée pour les utilisateurs, mais à « faible technicité » et ne nécessitant pas une formation riche et longue : une réelle diversité de postes de travail adaptée aux réponses aux envies des utilisateurs !
De mon point de vue, ces deux communautés sont de bons exemples de ce qu’il est possible de faire ensemble dans la réalisation d’un objectif commun, e.g. un objectif expliqué, décrit, supporté et accepté au sein de la communauté !
Mais les objectifs ne suffisent pas, pour faire vraiment du sens, il faut également y prendre plaisir !
Et ce week-end, nous avons pu vivre en direct l’illustration de ce qu’un objectif et le plaisir d’y travailler ensemble peut donner : la victoire de l’équipe de Suisse de tennis en coupe Davis ! Comment un groupe constitué par des individualités très fortes peut créer la différence ?
Tout simplement en privilégiant le plaisir à créer le succès ensemble !
Les réseaux et les communautés les plus efficaces au service de l’innovation, de la formation, du l’amélioration des pratiques, etc., sont celles dans lesquelles le plaisir à co créer, co inventer, co exister, est réel et affiché !
Reste que pour beaucoup d’entreprises, si le plaisir n’est pas un tabou, il est loin d’être affiché comme une priorité !
L’entreprise foisonne de pratiques contre productives et seules les plus ouvertes, voire les plus opportunistes sauront mettre les communautés au service de leur réussite.
Le bon réflexe d’un point de vue économique est de limiter au maximum les zones à risques d’ou la standardisation des pratiques et la multiplicité des contrôles (reporting) !
Le bon réflexe en termes de survie est de multiplier les expériences en gérant la prise de risques pour trouver les meilleures opportunités.
La communauté par sa modération, sa diversité et sa richesse est l’outil idéal pour créer une dynamique de survie acceptable d’un point de vue économique !
Mais cela ne peut pas se faire sans remettre en cause nos modèles actuels !
Bonjour Ralph, Comment vas-tu ?
Très bien ! D’humeur créative en ce moment 🙂
Tu as une expérience riche en matière de startup, peux-tu nous rappeler rapidement ton parcours ?
J’ai créé ma première start-up SECU4 en 2006 et je l’ai dirigée comme CEO jusqu’en 2013.
SECU4 a notamment été sélectionnée parmi les 100 start-ups les plus prometteuses au monde en 2009.
Avec notre produit SECU4Bags nous avons été le premier accessoire de sécurité au monde sous la licence « made for iPhone » d’Apple.
J’ai ensuite repris un rôle de CEO quelques mois dans la société valaisanne Evenhook.
J’ai reçu en avril 2013 le titre d’entrepreneur de la décennie de la HEVS.
Actuellement je suis entre deux activités, à la recherche et à la construction de nouvelles opportunités. J’utilise notamment mon expérience pour la partager avec des jeunes créateurs d’entreprises et des PME. Je reste dans tous les cas très actif dans le domaine de l’innovation et des start-ups.
Je suis dans une phase très créative de ma vie ou tout est possible.
C’est très agréable à expérimenter et très enrichissant.
Quels enseignements as-tu retirés de ces années riches et intenses ?
Que malgré tout l’enthousiasme que l’on peut avoir l’entrepreneuriat reste un business.
Et que le business peut parfois être cruel et injuste.
J’ai très longtemps été un idéaliste qui pensait que les plus méritants s’en sortaient.
En réalité, les plus malins sont souvent ceux qui s’en sortent le mieux.
La vie m’a donnée de belles leçons qui m’ont renforcé en tant qu’être humain.
J’ai aussi appris le pouvoir du mot « non ». Qui m’était totalement inconnu.
Je pensais toujours être redevable et par conséquent ne pas être en mesure de dire « non ». Notamment avec les différentes relations que j’ai pu entretenir avec les investisseurs ou les gens qui ont soutenu mes différents projets.
Aujourd’hui je suis plus au fait de savoir qui je suis, quelles sont mes limites, et d’accepter de ne pas toujours être aligné avec mes partenaires. Je suis devenu excellent pour délivrer des choses réalistes.
Et surtout j’identifie très vite les ambitions trop élevées. Même si dans tous projets il y a une part de risques et d’irrationnel.
Après près de 10 ans dans le domaine je pense m’être forgé une expertise qui me permet aujourd’hui d’être très pertinent y compris dans des entreprises hors cadre start-up. Ma palette de compétence est hyper large et axées sur le concret et la pratique. J’ai notamment beaucoup appris sur la gestion de l’humain et des relations humaines.
Quel regard portes-tu sur l’innovation en Suisse en général ?
De manière générale je pense que la Suisse, et les classements le confirment, est un leader en terme d’innovation. Les infrastructures, la formation, la recherche et la combinaison entre entreprises privées, universités et hautes écoles est gagnante pour notre pays. S’ajoute à cela les différents organismes de soutien à la création d’entreprise, qu’ils soient privés ou étatiques et l’on trouve ici un excellent terreau d’opportunités.
Le profil des investisseurs, bien qu’en progression reste toutefois encore un peu, selon moi, conservateur et peu enclin à prendre de vrais risques sur des projets hors cadre.
Ici il existe une sorte d’autoroute de l’innovation, une sorte de tube qui absorbe et canalise les projets de start-up, une sorte de structure cadrée qui dame et uniformise la présentation des projets et finalement crée une usine à projet de start-up via le programme CTI.
Dans un sens c’est un excellent moyen d’identifier des projets et de sélectionner les meilleurs, mais les meilleurs sont finalement ceux qui arrivent le mieux à se calquer au modèle que l’on impose.
Et plus la réputation du projet est bonne plus le projet a de chance de réussir.
En gros ceux qui savent survivre et s’adapter au tube réussissent. C’est un modèle de réussite bien suisse en quelque sorte.
Je pense que ce schéma peut tuer la créativité des start-ups qui se retrouvent souvent à passer plus de temps à concourir entre elles pour obtenir les faveurs d’investisseurs plutôt qu’à travailler sur ce qui est important, leur business model et la génération de cash.
A propos des start up et des relais de croissance !
Faut-il, à ton avis, mettre en œuvre d’autres soutiens que ceux déjà existants pour les « jeunes pousses » ? Je pense qu’une incitation plus forte sur l’investissement des capitaux dans les start-up devrait être mise en place au niveau suisse.
Beaucoup d’argent est dormant sur les comptes ou investi sur des objets qui ne sont pas forcément le moteur de notre économie nationale.
L’investissement dans les start-up devrait être favorisé par des avantages fiscaux.
Les créateurs d’entreprises devraient également ne pas se voir imposer leur salaire annuel pendant un laps de temps de la création d’entreprise. Souvent les salaires perçus sont réinvestis par le créateur d’entreprises. Mais le taux fiscal est calculé sur l’ensemble de ce qui est touché par l’entrepreneur. Ces montants ne devraient pas être calculés dans les revenus.
Pour l’avoir vécu, on se retrouve à payer des impôts sur des montants que l’on n’a plus, qui sont investis souvent pour créer des emplois qui eux même génère de l’impôt.
Une souplesse concernant ces montants devrait être trouvée.
Pour ce qui est des soutiens actuels je pense qu’ils commencent à être tout à fait satisfaisants.
Il existe du capital pour les entrepreneurs motivés. Il faut savoir le chercher et se battre pour l’obtenir.
Pour moi le principal frein en suisse reste ce conservatisme qui se ressent dans l’ensemble de l’économie. Mais c’est malgré tout aussi une des forces de la Suisse.
Mais c’est un modèle qui fonctionne pour les banques et les assurances. Sachons voir au-delà.
De l’innovation technique à l’innovation managériale, quel est ton regard sur la situation globale des entreprises notamment en Suisse romande ? La Suisse reste un pays de très bons ingénieurs qui font d’excellents produits.
Le tout beau – tout propre reste notre principale qualité.
C’est aussi lié à ce conservatisme qui nous distingue. Nous faisons des choses, et nous les faisons bien. Par conséquent la propension à créer de l’innovation via nos entreprises en Suisse est là.
Et je pense que le modèle fonctionne relativement bien.
Certaines entreprises en sont très au fait, souvent celle qui pratique à l’international, et d’autres reste plus conservatrices dans leur approche de l’innovation.
Toutefois notre pays de bon bosseur a encore de la peine à innover en termes d’innovation managériale. : souvent influencé par notre culture de la productivité et de l’establishment qu’il ne faut pas trop bousculer.
Il reste beaucoup de progrès à faire pour bousculer les mentalités et redonner aux ressources humaines de l’entreprise des conditions de travail qui donnent un sens et qui implique les collaborateurs dans la structure.
Avec les générations actuelles qui cherchent le sens avant l’argent, les structures hiérarchiques actuelles paraissent aujourd’hui bien désuètes. Et le modèle ne fait plus forcément rêver.
Par conséquent des nouveaux modèles axés sur le partage, la créativité, la responsabilité individuelle, et sur des modèles autonome de gestion devraient être mis plus en avant. Et nous pêchons encore beaucoup à innover dans ces secteurs.
Je suis partisan pour ma part pour des petites équipes mobiles, flexibles, avec des hiérarchies plates et de haut niveau de responsabilité individuelle, une planification des tâches et une liberté dans l’exécution de celles-ci tant qu’elles correspondent à l’objectif général.
De manière générale nous baignons dans l’héritage de nos acquis sans prendre le courage de changer les choses.
Malheureusement nous créons de plus en plus de gens qui sont en souffrance dans leur travail par manque de réflexion sur ces sujets et manque de courage de les mettre en place.
Quel message souhaiterais-tu partager au sujet de l’innovation et de l’économie romande ? Oser. Créer. Prenez des risques. Ayez le courage de vos idées. Soyez malins. Flexibles.
Fuyez les grincheux. Abattez-moi ce conservatisme suisse !
Quelle est la valeur ajoutée d’un profil comme le tien pour une entreprise qui souhaite mettre en place des initiatives pour trouver ses relais de croissance ?
Je pense « out of the box », je vais perturber, je vais analyser de manière globale, agir de manière précise, par des actions concrètes, je vais juger les compétences et l’équipe, la façon de travailler, je vais donner ou ajuster le cap.
Je suis un généraliste capable d’agir sur plusieurs niveaux.
Je suis surtout un enthousiaste qui est capable de remobiliser les troupes et de favoriser l’esprit créatif d’une structure.
J’ai un réseau qui m’inspire et avec qui je travaille.
J’implique les gens en fonction de ce que j’ai besoin et de ce que je recherche.
Je suis un entrepreneur, je prends par conséquent des risques. Mais avec l’expérience aujourd’hui je sais les mesurer et les adapter.
J’arrive, j’écoute, j’analyse, je prends ma place et je fais bouger les choses.
De la planification financière, en passant par la création de produit, la gestion des ressources humaines/équipes, l’adaptation de la proposition de valeur, le marketing, j’ai un spectre large et un profil très adapté aux PME.
Quels sont tes projets à moyen terme ? Remonter une ou plusieurs start-up avec des gens enthousiastes et créatifs.
Merci !
Vous pouvez prendre contact avec Ralph par email ou par son compte twitter (@RalphRimet)
Et trop souvent la réalité dans les organisations évoluent à un autre rythme, bien plus lent ; mais de là à « jeter le bébé avec l’eau du bain », ne comptez pas sur moi !
Depuis juillet 2010, je partage au travers de ce support les retours d’expérience que je connais ou recense, mais aussi les éléments significatifs des études, livres ou essais que je lis, sans compter mes idées et propositions autour de l’évolution de l’entreprise – dans toutes ses composantes – vers l’iconomie.
Ce blog c’est, toute proportion gardée et à certains moments, un peu de « work out loud » et surtout beaucoup de retours, de commentaires et d’évaluations dont je vous remercie car elles nous aident à faire mieux, à penser plus loin et à s’engager encore plus et surtout mieux.
Ces quatre années ont été l’occasion de belles et enrichissantes rencontres virtuelles et/ou IRL.
Sans oublier tous ceux avec qui j’ai toujours plaisir à échanger, je souhaitais pour ce début de cinquième année, remercier ceux avec qui j’ai pu, ces derniers mois, collaborer, échanger et souvent travailler plus étroitement.
Il y a tous d’abord Nathalie Nyffeler et Valéry Naula avec qui nous avons publié le livre blanc « Entreprise 2.0: Start-Up et PME » qui totalise aujourd’hui près de 18’000 vues sur SlideShare et près de 300 téléchargements plus une centaine pour la « version print ».
Il y a les participants aux Matinées de l’entreprise 2.0 (4 conférences organisées depuis septembre 2013) et les acteurs qui ont accepté de venir y partager leur expérience et leurs projets : Jane Mc Connell, Antoine Perdaens, Guillaume Foltran, Xavier Lenoir, Frédéric Creplet, Annie Flaugnatti, Gilles Ruffieux, Yoan Topenot, Maximilien Chayrigués et j’en oublie certainement 😦
Il y a aussi tous ceux avec qui nous avons commencé des discussions triches, intenses et fréquentes autour des questions de maturité numérique, de changement, de management, de ressources humaines et je voudrais ici les en remercier tous et plus particulièrement Jon Husband pour sa bienveillance, sa confiance et sa pertinence, Harold Jarche, Franck Lapinta et Vincent Berthelot (Les auteurs de marketing RH, l’ouvrage de référence en la matière), Raphaël Briner sans oublier Céline Schillinger, Niels Pflaeging …..
En ce début de nouvelle année pour claudesuper.com, j’espère continuer et amplifier nos échanges et nos collaborations : à ce sujet, merci aux plus de 8’000 personnes qui suivent ce blog, parfois cachés derrière un avatar ou en toute discrétion, font de la veille, aiment, n’aiment pas, évaluent, font suivre, commentent et partagent, oui merci à eux et encore plus à tous ceux qui ont franchi le pas et ont souhaité que l’on continue à en discuter de vive voix au service des projets et des initiatives qu’ils animent ou supportent !
Et pour ne pas rompre avec les traditions, les best off :